20.06.2018, 21:06
(Modification du message : 20.06.2018, 21:08 par Chiara Cadrich.)
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Quelques jours plus tard, la situation dans le cellier virait à la catastrophe. En l’absence de la belle caisse étanche, des blattes se promenaient dans les rayonnages du cellier, se multipliant et s’attaquant à toute denrée mal protégée.
Les enfants luttaient désespérément contre l’invasion, nourrissant de leurs proies la bergeronnette convalescente. Déjà la demoiselle Biglesec s’était plainte que sa maison était mal tenue. Quant à la mère Bellosier, elle était si fatiguée qu’elle n’avait encore rien remarqué, mais il se passerait peu de temps avant que la métairie et le manoir ne fussent entièrement contaminés.
Les enfants luttaient désespérément contre l’invasion, nourrissant de leurs proies la bergeronnette convalescente. Déjà la demoiselle Biglesec s’était plainte que sa maison était mal tenue. Quant à la mère Bellosier, elle était si fatiguée qu’elle n’avait encore rien remarqué, mais il se passerait peu de temps avant que la métairie et le manoir ne fussent entièrement contaminés.
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Le magicien ouvrit la porte du cellier. Une blatte grosse comme l’ongle fila entre ses pieds. Gandalf se tourna vers son cousin d’un air gêné :
- C’est ici… Je crains qu’elles aient pris possession de l’endroit. Si vous pouviez y remédier…
La pupille enflammée, le magicien brun jaugea l’infestation d’un air sévère.
- « Et ben, l'on va les en chasser », dit-il d'un ton si dur que même son complice en frissonna. (1)
Gandalf, que cette farouche détermination inquiétait quelque peu, le vit s’éloigner à grand pas, farfouillant dans ses poches à la recherche de quelque élixir dont il avait le secret.
Perplexe, il s’assit sur la souche que le père Bellosier avait taillée en fauteuil et bourra sa pipe. Pimprenelle le rejoignit et glissa sa minuscule menotte dans le battoir calleux de son agitateur préféré.
La petite moue tremblotante implorait le pèlerin gris du regard. Le magicien affectait un air confiant et serein, mais il se demandait quelle alarmante mesure de dernière extrémité son honorable parent pouvait concocter contre l’invasion de cafards. Quant à Padigar, il restait debout, le visage fermé et le regard sévère.
Quelques minutes plus tard, le cousin Radagast revint, l’air guilleret et combatif. Il semblait en grande conversation avec une boule ébouriffée de piquants, qu’il tenait dans le creux de sa main. Il en sortait un petit nez pointu, qui se rétracta lorsque les enfants s’approchèrent.
-« Je vous présente Toupic ! C’est un brave et jeune hérisson, qui ne refusera pas de vous aider dans votre malheur, puisqu’il y gagnera une demeure. Il adore les cafards, les lombrics et autres petits désagréments des foyers de hobbits. »
- C’est ici… Je crains qu’elles aient pris possession de l’endroit. Si vous pouviez y remédier…
La pupille enflammée, le magicien brun jaugea l’infestation d’un air sévère.
- « Et ben, l'on va les en chasser », dit-il d'un ton si dur que même son complice en frissonna. (1)
Gandalf, que cette farouche détermination inquiétait quelque peu, le vit s’éloigner à grand pas, farfouillant dans ses poches à la recherche de quelque élixir dont il avait le secret.
Perplexe, il s’assit sur la souche que le père Bellosier avait taillée en fauteuil et bourra sa pipe. Pimprenelle le rejoignit et glissa sa minuscule menotte dans le battoir calleux de son agitateur préféré.
La petite moue tremblotante implorait le pèlerin gris du regard. Le magicien affectait un air confiant et serein, mais il se demandait quelle alarmante mesure de dernière extrémité son honorable parent pouvait concocter contre l’invasion de cafards. Quant à Padigar, il restait debout, le visage fermé et le regard sévère.
Quelques minutes plus tard, le cousin Radagast revint, l’air guilleret et combatif. Il semblait en grande conversation avec une boule ébouriffée de piquants, qu’il tenait dans le creux de sa main. Il en sortait un petit nez pointu, qui se rétracta lorsque les enfants s’approchèrent.
-« Je vous présente Toupic ! C’est un brave et jeune hérisson, qui ne refusera pas de vous aider dans votre malheur, puisqu’il y gagnera une demeure. Il adore les cafards, les lombrics et autres petits désagréments des foyers de hobbits. »
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A suivre...Note
(1) Cette phrase était une contrainte imposée à l’histoire. En réalité c’est elle qui lui a donné naissance.