09.06.2018, 14:33
Aux prémices du printemps il quitta la ferme familiale pour reprendre service et accompagna Beorn au Carrock. Là, il y eut l’assemblée des Beornides.
Une quinzaine de chefs étaient venus accompagnés de proches. Parmi eux étaient Gilsaric son père, Hilduara et Heriwulf.
Beorn et les chefs beornides montèrent seuls au sommet et délibérèrent.
Sur la rive est de l’Anduin, des tentes avaient été dressées et Geberic avec d’autres compagnons s’affairaient.
La quinzaine de maisons réunies représentaient environ cent cinquante guerriers ce qui en ce temps là fut considéré comme une belle œuvre. Tous n’étaient pas présents au Carrock, une quarantaine y étaient. Naturellement la plupart étaient des fermiers aussi répugnaient-ils à trop s’éloigner de chez-eux tant en distance qu’en temps. Chaque maison avait alors donné un homme qui ayant prêté serment à Beorn, lui appartenait. Beorn avait aussi accueilli auprès de lui des hommes et des femmes qui se mirent à son service. Ces hommes et ces femmes, une trentaine au moment de l’assemblée, le servaient et représentaient la maison du Change-peau.
Waleran avait ainsi accompagné Hilduara et avait reçu la broche du seigneur des Beornides.
Geberic et lui s’étaient salués chaleureusement et œuvraient maintenant pour le même maître.
Les discussions entre chefs durèrent toute la journée. Le soir venu, on fit grand festin et on bu beaucoup d’hydromel. Evermud et sa famille avait dressé une belle tente qui tenait lieu de taverne. Il devait revenir chaque année et bientôt il bâtirait, avec l’aide de maçons nains, une véritable auberge sur la rive orientale de l’Anduin. Cette auberge deviendrait fameuse parmi les Beornides et les voyageurs. L’assemblée reprit le lendemain mais ne dura que la matinée. Beorn et les chefs des maisons beornides discutaient en effet de la situation au Vieux Gué.
Les Hommes du Nord qui vivaient sur les bords de l’Anduin n’avaient pas de ville, ni même de village ou de hameau. Ils vivaient dans des fermes relativement isolées les unes des autres. Le Vieux Gué était ce qui pouvait le plus approcher de l’idée d’un village. Ce lieu abritait en effet une dizaine d’établissements relativement proches les uns des autres ce qui était assez inhabituel en ce temps là.
La plupart des familles du Vieux Gué désiraient rejoindre les Beornides mais en étaient empêchées car elles vivaient sous la coupe d’une bande d’hommes malfaisants qui, disait-on, venaient de Dol Guldur et s’étaient établis là, obligeant les fermiers à payer tribut et percevant une taxe, arbitraire et onéreuse jugeait-on, sur les marchands voulant franchir le fleuve à cet endroit.
De cette discussion, Geberic n’en avait que de vagues échos car il n’était pas convié au conseil des chefs.
Vers midi, le second jour, ceux de l’assemblée descendirent du Carrock et Beorn prit la parole : « Mes pairs et moi sommes tombés d’accord concernant la situation du Vieux Gué. Nous allons envoyer un ambassadeur auprès des étrangers qui l’occupent. Ils pourront quitter ces terres librement mais s’ils ne l’ont pas fait à la prochaine lune, nous attaquerons et nous délivrerons ce lieu de leur funeste emprise. »
A ces mots une clameur s’éleva.
Il y eu encore belle fête, jeux, chants et bonne chair tout l’après-midi et la nuit. Le lendemain matin chacun regagna son foyer.
Une quinzaine de chefs étaient venus accompagnés de proches. Parmi eux étaient Gilsaric son père, Hilduara et Heriwulf.
Beorn et les chefs beornides montèrent seuls au sommet et délibérèrent.
Sur la rive est de l’Anduin, des tentes avaient été dressées et Geberic avec d’autres compagnons s’affairaient.
La quinzaine de maisons réunies représentaient environ cent cinquante guerriers ce qui en ce temps là fut considéré comme une belle œuvre. Tous n’étaient pas présents au Carrock, une quarantaine y étaient. Naturellement la plupart étaient des fermiers aussi répugnaient-ils à trop s’éloigner de chez-eux tant en distance qu’en temps. Chaque maison avait alors donné un homme qui ayant prêté serment à Beorn, lui appartenait. Beorn avait aussi accueilli auprès de lui des hommes et des femmes qui se mirent à son service. Ces hommes et ces femmes, une trentaine au moment de l’assemblée, le servaient et représentaient la maison du Change-peau.
Waleran avait ainsi accompagné Hilduara et avait reçu la broche du seigneur des Beornides.
Geberic et lui s’étaient salués chaleureusement et œuvraient maintenant pour le même maître.
Les discussions entre chefs durèrent toute la journée. Le soir venu, on fit grand festin et on bu beaucoup d’hydromel. Evermud et sa famille avait dressé une belle tente qui tenait lieu de taverne. Il devait revenir chaque année et bientôt il bâtirait, avec l’aide de maçons nains, une véritable auberge sur la rive orientale de l’Anduin. Cette auberge deviendrait fameuse parmi les Beornides et les voyageurs. L’assemblée reprit le lendemain mais ne dura que la matinée. Beorn et les chefs des maisons beornides discutaient en effet de la situation au Vieux Gué.
Les Hommes du Nord qui vivaient sur les bords de l’Anduin n’avaient pas de ville, ni même de village ou de hameau. Ils vivaient dans des fermes relativement isolées les unes des autres. Le Vieux Gué était ce qui pouvait le plus approcher de l’idée d’un village. Ce lieu abritait en effet une dizaine d’établissements relativement proches les uns des autres ce qui était assez inhabituel en ce temps là.
La plupart des familles du Vieux Gué désiraient rejoindre les Beornides mais en étaient empêchées car elles vivaient sous la coupe d’une bande d’hommes malfaisants qui, disait-on, venaient de Dol Guldur et s’étaient établis là, obligeant les fermiers à payer tribut et percevant une taxe, arbitraire et onéreuse jugeait-on, sur les marchands voulant franchir le fleuve à cet endroit.
De cette discussion, Geberic n’en avait que de vagues échos car il n’était pas convié au conseil des chefs.
Vers midi, le second jour, ceux de l’assemblée descendirent du Carrock et Beorn prit la parole : « Mes pairs et moi sommes tombés d’accord concernant la situation du Vieux Gué. Nous allons envoyer un ambassadeur auprès des étrangers qui l’occupent. Ils pourront quitter ces terres librement mais s’ils ne l’ont pas fait à la prochaine lune, nous attaquerons et nous délivrerons ce lieu de leur funeste emprise. »
A ces mots une clameur s’éleva.
Il y eu encore belle fête, jeux, chants et bonne chair tout l’après-midi et la nuit. Le lendemain matin chacun regagna son foyer.