Ce n'est pas trop insister sur certains cas de SF pour en faire un point d'achoppement de nos théories. Or, l'univers de Star Wars est issu de celui d'Asimov. Coruscant, c'est Trantor ; la Force, c'est celle de Terre et Fondation ; sans parler des pouvoirs psychiques. Admettons que cette paternité soit niée par Star Wars, mais cela n'en rapproche que plus les deux univers : dans les deux, nous sommes propulsés dans un univers futuriste (bien que déroulé "il y a bien longtemps", cela n'a rien à voir : ainsi 2001 l'Odyssée de l'Espace commence avant l'Homme ; mais c'est bien de la science fiction ; idem pour Battlestar Galactica) et dans les deux nous sommes face à des pouvoirs qui échappent à notre univers présent : n'est-ce pas l'ambition d'un écrivain de science fiction que de les anticiper et de les expliquer scientifiquement, comme avec l'argument de l'évolution pour Asimov ? (argument repris par X-Men, ce qui les fait bien échapper à la fantasy... on peut en penser autant des Avengers, comme de Superman, et donc des superhéros en général qu'on se gardera bien de faire appartenir à la fantasy!).
Oui, les deux genres de la SF et de la Fantasy imaginent tous les deux des mondes, à partir de rien. Asimov commentait qu'il était bien plus difficile de le faire que de partir d'un monde préexistant. Néanmoins, le fait de plonger le lecteur dans l'univers davantage que dans l'intrigue relève du degré de profondeur de cet univers... Il est bien simple, pour Tolkien, de dire que tel mur en ruine rappelle qu'on s'est autrefois battu ici ; il ne l'invente pas sur le moment, pas plus que ses langues. Certains auteurs travaillent plutôt leur scénario et leurs coups de théâtre, comme Martin je pense. Et bien des nouvelles de SF et de Fantasy, parce que le format ne leur en laisse pas l'opportunité, se concentrent sur l'intrigue et pas sur l'univers, se contentant du minimum à ce propos. Tous ces auteurs doivent-ils être considérés comme de la fausse fantasy ?
Oui, la "magie", quelle que soit sa forme, est au coeur de la fantasy, comme la technologie l'est pour le monde futuriste, comme le nom science-fiction l'indique. Les genres en question sont pour ainsi dire nés de ces "délires". Mais la littérature est vaste, et il n'est pas étonnant de trouver certaines oeuvres qui ne reprennent qu'une partie des règles du genre.
Oui, les deux genres de la SF et de la Fantasy imaginent tous les deux des mondes, à partir de rien. Asimov commentait qu'il était bien plus difficile de le faire que de partir d'un monde préexistant. Néanmoins, le fait de plonger le lecteur dans l'univers davantage que dans l'intrigue relève du degré de profondeur de cet univers... Il est bien simple, pour Tolkien, de dire que tel mur en ruine rappelle qu'on s'est autrefois battu ici ; il ne l'invente pas sur le moment, pas plus que ses langues. Certains auteurs travaillent plutôt leur scénario et leurs coups de théâtre, comme Martin je pense. Et bien des nouvelles de SF et de Fantasy, parce que le format ne leur en laisse pas l'opportunité, se concentrent sur l'intrigue et pas sur l'univers, se contentant du minimum à ce propos. Tous ces auteurs doivent-ils être considérés comme de la fausse fantasy ?
Oui, la "magie", quelle que soit sa forme, est au coeur de la fantasy, comme la technologie l'est pour le monde futuriste, comme le nom science-fiction l'indique. Les genres en question sont pour ainsi dire nés de ces "délires". Mais la littérature est vaste, et il n'est pas étonnant de trouver certaines oeuvres qui ne reprennent qu'une partie des règles du genre.