Je me disais bien qu'on ne pouvait évoquer Gemmel sans que Druss à la Hache reste silencieux! 
J'ajoute que j'ai un peu de mal à concevoir une oeuvre de fantasy sans magie... Je serais très intéressé à en découvrir un exemple, et sans une once de défi dans la déclaration!
Assez d'accord aussi pour envisager une corrélation entre romantisme et fantasy. Mais c'est arrivé à ce stade de la réflexion que la distinction en low fantasy et high fantasy peut trouver un peu de pertinence. Il faut alors envisager la LF comme à la charnière du merveilleux (ou fantastique) et de la "pure" fantasy. Pratchett (pour une partie de son oeuvre à l'exclusion du Disque-Monde), Rowling, Barrie, Lewis (Narnya) ou Dodgson peuvent être envisagé comme des auteurs de low fantasy parce que ils décrivent des mondes où coexistent deux réalités: la nôtre, la commune, et la féérique (le Peuple du Tapis, le Pays Imaginaire, le Pays des Rêves, le monde des Sorciers...).
Il y a une dichotomie permanente entre les deux mondes de ces oeuvres même si des interférences plus ou moins importantes peuvent se produire.
La high fantasy serait alors une subcréation qui ne laisse rien voir de notre monde primaire, ou plutôt qui se suffit à elle-même bien que comme chez Tolkien la subcréation puisse être envisagée comme un authentique passé (même si mythifié).
J'ajoute qu'il est un point assez évident qui n'a pas encore été mentionné et que dans une erreur métonymique nous pouvons occulter: c'est bien une oeuvre qui peut être classéefantastique ou de fantasy, pas un auteur qui a bien le droit d'avoir plusieurs cordes à son arc. Ainsi Smith de Grand Wottoon peut être considéré comme de la low fantasy ou du fantastique.
Pour résumer sommairement:
le fantastique: le merveilleux s'insinue dans notre monde.
la low fantasy: notre monde et le monde féérique coexistent et c'est plutôt des éléments du monde primaire qui s'introduisentt dans le merveilleux.
la high fantasy: le monde secondaire imprégné plus ou moins fortement de magie est étanche au monde primaire ou comme chez Tolkien en est suffisamment éloigné, en l'occurence par des milliers d'années.

J'ajoute que j'ai un peu de mal à concevoir une oeuvre de fantasy sans magie... Je serais très intéressé à en découvrir un exemple, et sans une once de défi dans la déclaration!
(02.04.2018, 10:20)Widor a écrit : Je suis assez d'accord avec cette réflexion sur le lien fantasy/romantisme. Il y a certainement dans la fantasy la recherche d'un "monde perdu", c'est une composante de nombreuses œuvres de fantasy mais pas de toutes. Pour prendre deux exemples extrêmes, il n'y a aucun romantisme dans l'oeuvre de Terry Pratchett (que j'aime beaucoup). C'est par contre la marque de fabrique d'un héros comme Elric il me semble.
Assez d'accord aussi pour envisager une corrélation entre romantisme et fantasy. Mais c'est arrivé à ce stade de la réflexion que la distinction en low fantasy et high fantasy peut trouver un peu de pertinence. Il faut alors envisager la LF comme à la charnière du merveilleux (ou fantastique) et de la "pure" fantasy. Pratchett (pour une partie de son oeuvre à l'exclusion du Disque-Monde), Rowling, Barrie, Lewis (Narnya) ou Dodgson peuvent être envisagé comme des auteurs de low fantasy parce que ils décrivent des mondes où coexistent deux réalités: la nôtre, la commune, et la féérique (le Peuple du Tapis, le Pays Imaginaire, le Pays des Rêves, le monde des Sorciers...).
Il y a une dichotomie permanente entre les deux mondes de ces oeuvres même si des interférences plus ou moins importantes peuvent se produire.
La high fantasy serait alors une subcréation qui ne laisse rien voir de notre monde primaire, ou plutôt qui se suffit à elle-même bien que comme chez Tolkien la subcréation puisse être envisagée comme un authentique passé (même si mythifié).
J'ajoute qu'il est un point assez évident qui n'a pas encore été mentionné et que dans une erreur métonymique nous pouvons occulter: c'est bien une oeuvre qui peut être classéefantastique ou de fantasy, pas un auteur qui a bien le droit d'avoir plusieurs cordes à son arc. Ainsi Smith de Grand Wottoon peut être considéré comme de la low fantasy ou du fantastique.
Pour résumer sommairement:
le fantastique: le merveilleux s'insinue dans notre monde.
la low fantasy: notre monde et le monde féérique coexistent et c'est plutôt des éléments du monde primaire qui s'introduisentt dans le merveilleux.
la high fantasy: le monde secondaire imprégné plus ou moins fortement de magie est étanche au monde primaire ou comme chez Tolkien en est suffisamment éloigné, en l'occurence par des milliers d'années.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
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