C'est un très beau sujet mais difficile parce que il n'y a pas vraiment de consensus suffisamment large qui permettrait d'accepter une définition de la fantasy. En l'état actuel des choses, on peut seulement entreprendre ou plus exactement renouveler une x-ième fois, un travail de débroussaillage.
Le merveilleux et le fantastique couvrent pour moi des réalités assez proches. L'époque d'écriture me semble la seule raison de les distinguer.
Le cadre général de ces récits est le monde contemporain à l'auteur, monde dans lequel une partie "magique", inexplicable et surprenante, se glisse avec plus ou moins de force. La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée est une assez bonne illustration de ce genre.
La fantasy décrit des univers plus ou moins semblables au nôtre et très souvent inspirés du moyen-âge européen et plus particulièrement (je devrais peut-être dire statistiquement) des diverses techniques, organisations sociales et légendes des périodes qui vont du Xème au XIIIème siècle. Dans ces mondes la magie a un véritable statut interne même si certains de ses aspects peuvent être socialement réprouvés (comme le Vif chez Hobb) ou incompris (à l'image des sentiments des Rohirrim à l'égard de la Lothlorien et de Galadriel). Le statut de la magie, "naturelle" ou fruit d'un enseignement ésotérique, est un élément essentiel du genre qui couplé à la proximité du monde décrit avec le nôtre permet peut-être de distinguer la lf de la hf. Mais on n'en est pas encore là.
Le merveilleux et le fantastique couvrent pour moi des réalités assez proches. L'époque d'écriture me semble la seule raison de les distinguer.
Le cadre général de ces récits est le monde contemporain à l'auteur, monde dans lequel une partie "magique", inexplicable et surprenante, se glisse avec plus ou moins de force. La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée est une assez bonne illustration de ce genre.
La fantasy décrit des univers plus ou moins semblables au nôtre et très souvent inspirés du moyen-âge européen et plus particulièrement (je devrais peut-être dire statistiquement) des diverses techniques, organisations sociales et légendes des périodes qui vont du Xème au XIIIème siècle. Dans ces mondes la magie a un véritable statut interne même si certains de ses aspects peuvent être socialement réprouvés (comme le Vif chez Hobb) ou incompris (à l'image des sentiments des Rohirrim à l'égard de la Lothlorien et de Galadriel). Le statut de la magie, "naturelle" ou fruit d'un enseignement ésotérique, est un élément essentiel du genre qui couplé à la proximité du monde décrit avec le nôtre permet peut-être de distinguer la lf de la hf. Mais on n'en est pas encore là.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit