Assurément, c'est une question très large, et les échanges que tu as eu avec Elendil sont révélateurs de ce flou. Aussi je ne compte pas apporter par ma réponse un éclairage important, mais juste souligner un point.
Ce point, c'est la question du cadre spatio-temporel. Orlando furioso (ou d'autres récits de ce type) et les écrits légendaires de Chrétien de Troyes que tu mentionnes me semblent appartenir plus au genre du merveilleux (au sens médiéval du terme) qu'à celui de la fantasy en général ― cela dit, il est évident le premier a contribué à fonder la deuxième, bien sûr. Peut-être existent-ils des critères qualitatifs dans le contenu même de ces productions qui puissent leur permettre de se différencier de la fantasy, mais je ne les ai pas sous la main. À voir également les points communs et distinctions à faire avec la mythologie.
Quant à la place de Tolkien dans la fantasy… je ne pourrai mentionner qu'un détail : c'est que son travail a énormément contribué, je le remarque, à changer l'image des Elfes, faisant avant cela partie du petit peuple (cf. les Ñoldor, originellement des Gnomes), devenus des créatures gracieuses, élancées, féminines et spirituelles, symbolisant ce qu'il y a de plus élevé chez l'homme (opposées au nain, petit, lourd, hyper-virilisé, vil durant le Moyen-Âge, etc.). J'avais commencé à travailler sur le symbolisme des Elfes vers le début de cette année scolaire, mais je dois avouer que ce projet est devenu un peu lointain…
Définition du pif, à remettre cent fois sur l'ouvrage pour l'affiner : la fantasy se démarque par l'invention d'un autre monde que celui réel, quelquefois avec certains points de convergence avec ce dernier, mais consistant à créer de nouveaux éléments et de nouvelles règles physiques, biologiques, linguistiques, sociales, etc. et à créer de nouvelles entités selon ces règles.
Ce point, c'est la question du cadre spatio-temporel. Orlando furioso (ou d'autres récits de ce type) et les écrits légendaires de Chrétien de Troyes que tu mentionnes me semblent appartenir plus au genre du merveilleux (au sens médiéval du terme) qu'à celui de la fantasy en général ― cela dit, il est évident le premier a contribué à fonder la deuxième, bien sûr. Peut-être existent-ils des critères qualitatifs dans le contenu même de ces productions qui puissent leur permettre de se différencier de la fantasy, mais je ne les ai pas sous la main. À voir également les points communs et distinctions à faire avec la mythologie.
Quant à la place de Tolkien dans la fantasy… je ne pourrai mentionner qu'un détail : c'est que son travail a énormément contribué, je le remarque, à changer l'image des Elfes, faisant avant cela partie du petit peuple (cf. les Ñoldor, originellement des Gnomes), devenus des créatures gracieuses, élancées, féminines et spirituelles, symbolisant ce qu'il y a de plus élevé chez l'homme (opposées au nain, petit, lourd, hyper-virilisé, vil durant le Moyen-Âge, etc.). J'avais commencé à travailler sur le symbolisme des Elfes vers le début de cette année scolaire, mais je dois avouer que ce projet est devenu un peu lointain…
Définition du pif, à remettre cent fois sur l'ouvrage pour l'affiner : la fantasy se démarque par l'invention d'un autre monde que celui réel, quelquefois avec certains points de convergence avec ce dernier, mais consistant à créer de nouveaux éléments et de nouvelles règles physiques, biologiques, linguistiques, sociales, etc. et à créer de nouvelles entités selon ces règles.