29.03.2018, 09:02
(Modification du message : 29.03.2018, 10:56 par Hofnarr Felder.)
Attesté, attesté, pas tant que ça... Dans le BNC (Anglais britannique, 1980-1993), corpus de référence, aucune trace de "Terrifier" ; dans le COHA et le COCA (Anglais américain, respectivement 1830-2009 et 1990-2017), une instance dans chaque, chaque fois entourée de guillemets.
Par contre, dans le EEBO (Anglais britannique, 1470-1690), on en trouve six, dont certaines redondantes, par exemple :
- "therefore the poet called one of the sonnes of sleepe, phobetor, a terrifier of men" (dans le contexte il est question de Job 7, mais Phobetor fils du sommeil semble apparaître surtout chez Ovide, donc je ne sais pas qui est le "poète").
- un autre est un épithète, parmi une logue liste, attribué à la reine Elizabeth I: "the terrifier of the proude" ; appliqué également à Termagant dans une autre longue liste d'épithètes
- dernier exemple, intéressant pour le contraste : "instead of a terrifier, he hath brought him about now, to be a praiser and a commender"
Dans aucun de ces exemples "terrifiant" ne me semble parfaitement approprié, alors qu'ils me semblent tous être dans la même veine (il y a souvent association de "terrifier" avec une stupeur devant ce qui est majestueux et sacré, ce qui conviendrait bien pour la Grande Mer de l'Ouest).
En fait, je ne crois pas avoir mieux à proposer que vos deux propositions précédentes, qui ont chacune leur avantage. "Celle qui inspire la terreur" serait peut-être plus littéral, mais très peu habile.
Pour un épithète attesté avec un sens similaire, et également archaïque, on pourrait aussi dire "la Terrible" (e.g. dans Bossuet : "le Terrible, le Tout-Puissant, qui ôte quand il lui plaît l'esprit des princes, ...").
Par contre, dans le EEBO (Anglais britannique, 1470-1690), on en trouve six, dont certaines redondantes, par exemple :
- "therefore the poet called one of the sonnes of sleepe, phobetor, a terrifier of men" (dans le contexte il est question de Job 7, mais Phobetor fils du sommeil semble apparaître surtout chez Ovide, donc je ne sais pas qui est le "poète").
- un autre est un épithète, parmi une logue liste, attribué à la reine Elizabeth I: "the terrifier of the proude" ; appliqué également à Termagant dans une autre longue liste d'épithètes
- dernier exemple, intéressant pour le contraste : "instead of a terrifier, he hath brought him about now, to be a praiser and a commender"
Dans aucun de ces exemples "terrifiant" ne me semble parfaitement approprié, alors qu'ils me semblent tous être dans la même veine (il y a souvent association de "terrifier" avec une stupeur devant ce qui est majestueux et sacré, ce qui conviendrait bien pour la Grande Mer de l'Ouest).
En fait, je ne crois pas avoir mieux à proposer que vos deux propositions précédentes, qui ont chacune leur avantage. "Celle qui inspire la terreur" serait peut-être plus littéral, mais très peu habile.
Pour un épithète attesté avec un sens similaire, et également archaïque, on pourrait aussi dire "la Terrible" (e.g. dans Bossuet : "le Terrible, le Tout-Puissant, qui ôte quand il lui plaît l'esprit des princes, ...").