31.01.2018, 11:08
(Modification du message : 31.01.2018, 11:08 par Hofnarr Felder.)
J'apprécie beaucoup cette solution simple et élégante qui, comme tu le soulignes, résout les difficultés et offre une bonne possibilité de compromis entre les vues de Tikidiki et les miennes.
Je résume donc :
- il existait, au Second Âge, un lieu appelé "Dead Marshes", marécages hostiles et toxiques (rendus tels par des rejets depuis le Mordor ? ; cf . l'allusion, dans la première esquisse, " fouled by modern chemical works" ; on ne peut que spéculer ici)
- à la fin du Second Âge, la Bataille de la Dernière Alliance a lieu au Nord-Est des Marais Morts ; plusieurs soldats ont péri en ces lieux dans leur débâcle. On peut supposer que les morts de la bataille ont été enterrés en bordure des Marais.
- au cours du Troisième Âge, par appétit propre ou par simple jeu des forces géomorphogénétiques, les Marais s'étendent jusqu'aux lieux de sépulture des morts de Dagorlad.
- tout au long du Troisième Âge, les Marais restent un lieu dangereux où de nombreux soldats trouvent la mort.
- à son retour en Mordor, Sauron ensorcelle les Marais et il y paraît désormais les visages des morts (notons que cela peut ne concerner que la partie septentrionale, la plus proche de Dagorlad, et qui recouvrirait donc les sépultures ; car il est dit dans les Deux Tours, dans une citation que j'ai reportée plus haut, que les Hobbits étaient tous proches en fait de la plaine lors de la traversée des Marais). Cela doit se situer autour de 2950, je verrais bien cela immédiatement postérieur à 2954 et l'éruption de l'Orodruin, qui indique une reprise de contrôle de Sauron sur le territoire lui-même.
- entre 3009 et 3017, quand Gollum arpente les Marais, le maléfice est donc déjà en place.
Est-ce que cela vous paraît approprié ?
Si c'est le cas, j'aimerais élucider ensuite une question de détail, à savoir comment Gollum fait lui-même le lien, dans sa tête, entre les morts qu'il voit dans les Marais, et la Bataille de Dagorlad dont il a eu le récit pendant son enfance, ou quelque chose comme ça.
Du coup, l'interprétation de Gollum du nom des Marais Morts comme se référant aux images des morts serait un bel exemple intradiégétique d'une "folk etymology".
Je résume donc :
- il existait, au Second Âge, un lieu appelé "Dead Marshes", marécages hostiles et toxiques (rendus tels par des rejets depuis le Mordor ? ; cf . l'allusion, dans la première esquisse, " fouled by modern chemical works" ; on ne peut que spéculer ici)
- à la fin du Second Âge, la Bataille de la Dernière Alliance a lieu au Nord-Est des Marais Morts ; plusieurs soldats ont péri en ces lieux dans leur débâcle. On peut supposer que les morts de la bataille ont été enterrés en bordure des Marais.
- au cours du Troisième Âge, par appétit propre ou par simple jeu des forces géomorphogénétiques, les Marais s'étendent jusqu'aux lieux de sépulture des morts de Dagorlad.
- tout au long du Troisième Âge, les Marais restent un lieu dangereux où de nombreux soldats trouvent la mort.
- à son retour en Mordor, Sauron ensorcelle les Marais et il y paraît désormais les visages des morts (notons que cela peut ne concerner que la partie septentrionale, la plus proche de Dagorlad, et qui recouvrirait donc les sépultures ; car il est dit dans les Deux Tours, dans une citation que j'ai reportée plus haut, que les Hobbits étaient tous proches en fait de la plaine lors de la traversée des Marais). Cela doit se situer autour de 2950, je verrais bien cela immédiatement postérieur à 2954 et l'éruption de l'Orodruin, qui indique une reprise de contrôle de Sauron sur le territoire lui-même.
- entre 3009 et 3017, quand Gollum arpente les Marais, le maléfice est donc déjà en place.
Est-ce que cela vous paraît approprié ?
Si c'est le cas, j'aimerais élucider ensuite une question de détail, à savoir comment Gollum fait lui-même le lien, dans sa tête, entre les morts qu'il voit dans les Marais, et la Bataille de Dagorlad dont il a eu le récit pendant son enfance, ou quelque chose comme ça.
Du coup, l'interprétation de Gollum du nom des Marais Morts comme se référant aux images des morts serait un bel exemple intradiégétique d'une "folk etymology".