24.12.2017, 12:58
(Modification du message : 24.12.2017, 13:53 par Chiara Cadrich.)
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A l’extrémité d’un tunnel bas et malodorant, l’orque déboucha sur un palier qui surplombait un gouffre vaguement éclairé par des vapeurs orangées. Muzgâsh en profita pour bondir soudainement dans un escalier qui descendait le long de l’abîme circulaire. Gandalf l’y poursuivit, bien décidé à récupérer son guide.
Mais quelques degrés plus bas, le magicien, asphyxié par les vapeurs pestilentielles, fut pris de vertiges et dut se reposer un instant.
L’uruk, qui avait sans doute réalisé que le magicien n’était qu’un imposteur, disparut rapidement par l’une des ouvertures qui s’enfonçaient dans la falaise à chaque palier, masquées par les volutes viciées.
Gandalf s’attendait à ce que l’alarme fût donnée sous peu. Malgré son lancinant vertige, il poursuivit donc rapidement la descente au-dessus de l’abîme jusqu’à ce qu’il estimât se trouver à la cinquième profondeur. C’est alors que Muzgâsh surgit d’une anfractuosité de la paroi, brandissant un poignard qui luisit d’un éclat mortel.
Parfois, même les magiciens ont besoin d’un peu de chance. Il est vrai que le succès de leurs fameuses aventures pourrait faire accroire que leurs grands pouvoirs suffisent à leur tenir lieu de chance. Pourtant, pour cette fois au moins, un simple hasard, ou plutôt deux malchances heureusement combinées, sauvèrent Gandalf du désastre.
Etouffé par les vapeurs nauséabondes émanant du gouffre, le magicien titubant se prit les pieds dans la robe trop longue qui cachait ses bottes. Basculant involontairement sur le palier devant lui, il échappa de peu au coup de poignard de Muzgâsh qui, emporté par son élan, trébucha sur le bâton de Gandalf et fut précipité dans l’abîme !
Un cri rauque retentit decrescendo mais, à la surprise du magicien étourdi, se prolongea d’un lent vibrato terrorisé. Gandalf jeta un regard par-dessus le gouffre : se débattant dans les fils collants d’une immense toile et poussant d’hystériques cris stridents, l’uruk voyait s’approcher de lui une énorme araignée, bouffie et difforme, aussi gigantesque qu’un grand troll.
Gandalf n’attendit pas d’assister au festin de sa majesté du gouffre. Le palier que foulait le magicien servait de toute évidence à se débarrasser des prisonniers en obligeant certains de leurs camarades à assister au supplice. En effet quelques cages, vides pour l’heure, côtoyaient un sinistre siège de pierre. Il s’approchait certainement des geôles.
Gandalf résolut donc de suivre les indications de feu Muzgâsh. Après une gorgée de miruvor, il s’engagea résolument dans le couloir.
Mais quelques degrés plus bas, le magicien, asphyxié par les vapeurs pestilentielles, fut pris de vertiges et dut se reposer un instant.
L’uruk, qui avait sans doute réalisé que le magicien n’était qu’un imposteur, disparut rapidement par l’une des ouvertures qui s’enfonçaient dans la falaise à chaque palier, masquées par les volutes viciées.
Gandalf s’attendait à ce que l’alarme fût donnée sous peu. Malgré son lancinant vertige, il poursuivit donc rapidement la descente au-dessus de l’abîme jusqu’à ce qu’il estimât se trouver à la cinquième profondeur. C’est alors que Muzgâsh surgit d’une anfractuosité de la paroi, brandissant un poignard qui luisit d’un éclat mortel.
Parfois, même les magiciens ont besoin d’un peu de chance. Il est vrai que le succès de leurs fameuses aventures pourrait faire accroire que leurs grands pouvoirs suffisent à leur tenir lieu de chance. Pourtant, pour cette fois au moins, un simple hasard, ou plutôt deux malchances heureusement combinées, sauvèrent Gandalf du désastre.
Etouffé par les vapeurs nauséabondes émanant du gouffre, le magicien titubant se prit les pieds dans la robe trop longue qui cachait ses bottes. Basculant involontairement sur le palier devant lui, il échappa de peu au coup de poignard de Muzgâsh qui, emporté par son élan, trébucha sur le bâton de Gandalf et fut précipité dans l’abîme !
Un cri rauque retentit decrescendo mais, à la surprise du magicien étourdi, se prolongea d’un lent vibrato terrorisé. Gandalf jeta un regard par-dessus le gouffre : se débattant dans les fils collants d’une immense toile et poussant d’hystériques cris stridents, l’uruk voyait s’approcher de lui une énorme araignée, bouffie et difforme, aussi gigantesque qu’un grand troll.
Gandalf n’attendit pas d’assister au festin de sa majesté du gouffre. Le palier que foulait le magicien servait de toute évidence à se débarrasser des prisonniers en obligeant certains de leurs camarades à assister au supplice. En effet quelques cages, vides pour l’heure, côtoyaient un sinistre siège de pierre. Il s’approchait certainement des geôles.
Gandalf résolut donc de suivre les indications de feu Muzgâsh. Après une gorgée de miruvor, il s’engagea résolument dans le couloir.
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A suivre...