21.11.2017, 09:58
Non, ce n'est pas tout à fait ça.
Plutôt que d'infinitif, il faudrait parler de forme nominale du nom. Un type de supin, comme en latin. Et à partir du moment où c'est un nom, il peut recevoir des terminaisons possessives, comme n'importe quel autre nom.
Mais cette question a longtemps été très embrouillée, faute d'exemples nombreux et d'explications publiées de Tolkien. Le PE 22 a apporté des clarifications importantes en matière de grammaire de l'eldarin commun, mais je ne pense pas que Thorsten ait revu son cours en conséquence. Il y aurait tout un travail à faire à ce sujet, notamment pour clarifier quelle variante s'utilise dans quel cas.
Je cite Tolkien directement (sans les notes éditoriales), faute de temps pour traduire (cf. PE 22, p. 137–138 ). Les voyelles longues sont signalées par des accents aigus au lieu de macrons, les voyelles brèves ne sont pas spécifiquement signalées :
Plutôt que d'infinitif, il faudrait parler de forme nominale du nom. Un type de supin, comme en latin. Et à partir du moment où c'est un nom, il peut recevoir des terminaisons possessives, comme n'importe quel autre nom.
Mais cette question a longtemps été très embrouillée, faute d'exemples nombreux et d'explications publiées de Tolkien. Le PE 22 a apporté des clarifications importantes en matière de grammaire de l'eldarin commun, mais je ne pense pas que Thorsten ait revu son cours en conséquence. Il y aurait tout un travail à faire à ce sujet, notamment pour clarifier quelle variante s'utilise dans quel cas.
Je cite Tolkien directement (sans les notes éditoriales), faute de temps pour traduire (cf. PE 22, p. 137–138 ). Les voyelles longues sont signalées par des accents aigus au lieu de macrons, les voyelles brèves ne sont pas spécifiquement signalées :
J.R.R. Tolkien a écrit :Noun endings.
These were very numerous, and since the verbal bases were also the bases of whole families of derivatives, their discussion belongs properly under Word-structure in general. Those that had specially verbal associations, and became (or tended to become) parts of the regular series of conjugational forms made by normal verbs were the following: -
a) ijé: the commonest form of the 'gerund'. It was distinguished from the similar tense suffix by being added to the bare stem, which showed neither lengthening nor nasal-infixion: karijé 'doing, making'. In origin it was in fact probably the vowel é (most frequent of all endings in Eldarin nouns that referred to notions and abstractions not to concrete objects) added to the aorist tense-vowel. Other suffixes indicating the verbal action or process were:-
b) ta, and strengthened -stá: as Q nemesta 'appearance, seeming'; tulusta 'advent, arrival'. In Tel. a form -tá was common.
c) ndi, ndé. This was added to base with ómataima in simple verbs: karandi 'making'; or to stem with suffix in the case of derivative verbs: as oryande 'arising', tulyande 'fetching'; kelunde 'welling forth'. This form originally denoted a more considerable and durable process than sti {nota : je pense qu'il faut lire stá}, but this distinction was not always observed. ndi/é could also be added to the ijé-gerund: in this case the sense was durative: karijendi 'a process of manufacture'.
d) -lé, ré, mé and extended alé, iré, umé. These like ijé above are elaborations of the 'abstract' ending é. They were widely used in Eldarin, but seldom became regular conjugational elements. In Q. ré, aré (or dissimilated after r > lé, alé) was so frequent as to be virtually formable at will from any verbal stem. => NB. These endings may disregard verbal formative or tense-endings. So Q farale 'hunting' < phár-alé: farále, you hunt < pharálé; lirale 'merry singing': lirule 'you sing'. In Q. mé was usually added direct to bare stem, and was specially favoured after r, l. As a verbal derivative it was most frequent in compounds: e.g. essekarme 'name-making'.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland