J'avais aussi trouvé ce fan-film de bonne facture malgré l'influence iconographique jacksonienne. Je l'ai d'ailleurs vu deux fois. Le tout est emprunt d'humilité dans la réalisation mais aussi en ce qui concerne les rapports entre les personnages.
Il faut reconnaître que Arathorn dans Born of Hope pourrait passer pour le pire ou tout le moins le plus effacé des Chefs des Dúnedain. Il est tellement emprunté et intimidé dans les scènes de demande en mariage auprès du père de Gilraen...Il fait pâle figure à côté d'Arador son père, tué par un Troll comme dans le Légendaire. Mais après tout pourquoi pas? D'autres Núménoréens ou Dúnedain se sont distingués encore plus négativement.
Je ne suis pas choqué par le don de prophétie accordé à la mère de Gilraen qui nous est montrée de manière convaincante et charismatique. On a même droit au linnod de Gilraen: Ónen i-Estel Edain, ú-chebin estel anim.
On peut aussi croiser un personnage, Halbaron je crois, qui pourrait être le père ou le grand-père d'Halbarad de la Compagnie Grise.
Quantité d'éléments témoignent ainsi de la volonté des auteurs de se situer dans l'hommage et pas dans la récupération, le détournement ou la trahison.
Je n'avais rien trouvé d'aberrant dans cette production et je n'y ai rien senti des élans iconoclastes potaches du triste sire bien connu même si un emprunt au Troll de la Moria y est fait.
Cependant la présence d'Elgarain (mention à l'actrice!) ajoute une note "marivalienne" non nécessaire et recycle une fois encore la figure de l'Amazone d'Arwen ou Tauriel. Mais même de ce point de vue, la chose est traitée simplement sans emphase et avec une certaine réussite. L'amour que lui porte un autre Dúnadan étayant fort bien l'ensemble des relations. Les personnages ont une vraie épaisseur (la relation Elgarain-Gilraen est intéressante, la seconde n'ignorant rien des sentiments de la première et l'accompagnant dans ses derniers instants après que la jeune et sombre guerrière, contre-poids à la sage et solaire Gilraen, lui ait sauvé la vie).
Il faut reconnaître que Arathorn dans Born of Hope pourrait passer pour le pire ou tout le moins le plus effacé des Chefs des Dúnedain. Il est tellement emprunté et intimidé dans les scènes de demande en mariage auprès du père de Gilraen...Il fait pâle figure à côté d'Arador son père, tué par un Troll comme dans le Légendaire. Mais après tout pourquoi pas? D'autres Núménoréens ou Dúnedain se sont distingués encore plus négativement.
Je ne suis pas choqué par le don de prophétie accordé à la mère de Gilraen qui nous est montrée de manière convaincante et charismatique. On a même droit au linnod de Gilraen: Ónen i-Estel Edain, ú-chebin estel anim.
On peut aussi croiser un personnage, Halbaron je crois, qui pourrait être le père ou le grand-père d'Halbarad de la Compagnie Grise.
Quantité d'éléments témoignent ainsi de la volonté des auteurs de se situer dans l'hommage et pas dans la récupération, le détournement ou la trahison.
Je n'avais rien trouvé d'aberrant dans cette production et je n'y ai rien senti des élans iconoclastes potaches du triste sire bien connu même si un emprunt au Troll de la Moria y est fait.
Cependant la présence d'Elgarain (mention à l'actrice!) ajoute une note "marivalienne" non nécessaire et recycle une fois encore la figure de l'Amazone d'Arwen ou Tauriel. Mais même de ce point de vue, la chose est traitée simplement sans emphase et avec une certaine réussite. L'amour que lui porte un autre Dúnadan étayant fort bien l'ensemble des relations. Les personnages ont une vraie épaisseur (la relation Elgarain-Gilraen est intéressante, la seconde n'ignorant rien des sentiments de la première et l'accompagnant dans ses derniers instants après que la jeune et sombre guerrière, contre-poids à la sage et solaire Gilraen, lui ait sauvé la vie).
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit