27.06.2017, 13:00
(27.06.2017, 10:21)Druss a écrit : apparemment, le premier rédige des articles sur aleteia.org
C'est plus que faible. Autant je suis globalement intéressé par la question du rapport entre Tolkien et la religion catholique, autant cela ne doit pas permettre une telle pauvreté dans l'argumentaire.
Grégoire Gilliot a écrit :La Faërie est en réalité très liée à la mythologie et désigne le fait de raconter une histoire se déroulant dans un pays imaginaire : le pays des Elfes, aussi appelés Fées.
Est-ce qu'il a lu On Fairy-Stories ?
Grégoire Gilliot a écrit :Mais il y a aussi des thématiques de natures plus immanentes, on pourrait dire morales. Et c’est sans doute à ce niveau que se situe ce qu’il y a de plus intéressant dans le Seigneur des Anneaux : L’histoire présente des personnages très différents faisant face à une menace grandissante, qui les dépasse largement, dans des situations contingentes dont ils ne maîtrisent qu’une petite part. Il s’agit donc pour eux de discerner le mal à combattre et de s’y atteler, même si cela paraît sans espoir. Les thématiques tournent beaucoup autour de la tentation du pouvoir et de ses dangers. Tolkien, très sensible au thème du respect de la Création et de la nature, dénonce les dangers de l’industrialisation et des machines sans pour autant tomber dans un écologisme naïf.
Tout ce paragraphe est aberrant. En quoi cela constitue des parallèles spécifiquement chrétiens ? Surtout la fin (mise en évidence par mes soins) n'a à peu près rien qui résonne avec la pensée chrétienne (mise à part la récente encyclique papale, mais enfin, ce serait inapproprié et anachronique).
La première phrase en gras est, pareillement, extrêmement vague, et pourrait s'appliquer à un nombre assez incroyable d'œuvres de fictions.
Dans le même registre, on a le fait que les batailles (toutes les batailles, attention hein) répondent à l'eschatologie chrétienne :
Grégoire Gilliot a écrit :Mais chacune comprend aussi certains éléments qui peuvent renvoyer à l’eschatologie chrétienne : la bataille du Gouffre de Helm se situe, comme son nom l’indique, dans un gouffre, comme le sera l’humanité, de façon imagée, juste avant la Parousie. Et c’est l’arrivée inopinée de Gandalf, figure du Christ, qui apparaît à l’aube vers l’Est, et de ses cavaliers, au son du cor du Gouffre de Helm, qui donne la victoire.
Celle-là est tout de même hilarante.
Grégoire Gilliot a écrit :Aux Champs du Pelennor on voit les hordes issues de la cité démoniaque de Minas Morgul attaquer la Cité Blanche, Minas Tirith. Là encore c’est une figure du Christ, Aragorn, qui donnera la victoire finale au Gondor et au Rohan.
Enfin la bataille de la Porte Noire, la Dernière Bataille, où les ultimes forces de l’alliance des Hommes sont encerclées et sur le point d’être définitivement écrasées. Mais la providentielle destruction de l’Anneau, rendue possible par l’héroïsme de Frodon, viendra les sauver.
Autant de parallèles frappants et indéniables avec l'eschatologie chrétienne. Après tout, Minas Morgul n'est-elle pas 'démoniaque', et la destruction de l'Anneau, 'providentielle' ? Autant de termes plaqués sur l'œuvre (à tort ou à raison : plaqués), sans lesquels le parallèle ne tiendrait pas un instant. C'est la fameuse démonstration qui commence en supposant vraie la proposition...