17.06.2017, 09:38
J'aime beaucoup ce poème.
C'est vrai qu'une telle abnégation est assez fascinante, car elle peut sembler assez improbable : des dizaines de générations, constantes dans leur foi en une renaissance lointaine, des centaines de familles unies par la croyance d'une destinée commune, malgré l'inévitable fléchissement de la culture dans une période sombre.
Dans notre monde réel, il y a quelques exemples de schémas de ce genre. La survivance du souvenir sur une période aussi longue implique l'organisation exclusive de la société en question, autour d'un culte omniprésent, qui donne un sens du souvenir à chaque acte de la vie. Il faut donc un clergé, dont c'est l'objectif. Mais je ne vois rien de ce genre chez Tolkien. Et il faut également des règles assez strictes de conservation du groupe, en particulier aucune exogamie.
Bref, c'est un beau thème héroïque, dont les développements romanesques peuvent être assez riches.
C'est vrai qu'une telle abnégation est assez fascinante, car elle peut sembler assez improbable : des dizaines de générations, constantes dans leur foi en une renaissance lointaine, des centaines de familles unies par la croyance d'une destinée commune, malgré l'inévitable fléchissement de la culture dans une période sombre.
Dans notre monde réel, il y a quelques exemples de schémas de ce genre. La survivance du souvenir sur une période aussi longue implique l'organisation exclusive de la société en question, autour d'un culte omniprésent, qui donne un sens du souvenir à chaque acte de la vie. Il faut donc un clergé, dont c'est l'objectif. Mais je ne vois rien de ce genre chez Tolkien. Et il faut également des règles assez strictes de conservation du groupe, en particulier aucune exogamie.
Bref, c'est un beau thème héroïque, dont les développements romanesques peuvent être assez riches.