14.05.2017, 08:21
En l'occurrence, si remains correspond bien à une forme verbale, il s'agit forcément d'une troisième personne du singulier au présent, sans quoi Tolkien aurait employé une forme différente.
Il est intéressant de consulter à ce propos le PE 14, p. 28, qui propose les premiers paradigmes verbaux systématiques élaborés par Tolkien. À une forme impersonnelle régulière au présent comme tule « apporter, venir », Tolkien fait correspondre une forme masculine tulin « il vient ».
Au surplus, si la désinence -n a joué des rôles variés au cours du temps dans la déclinaison des noms, elle n'a — à ma connaissance — jamais été utilisée comme marqueur du nominatif pluriel.
Ton impression est donc assez juste et il est fort probable qu'il faille traduire erin par « il reste ».
Il est intéressant de consulter à ce propos le PE 14, p. 28, qui propose les premiers paradigmes verbaux systématiques élaborés par Tolkien. À une forme impersonnelle régulière au présent comme tule « apporter, venir », Tolkien fait correspondre une forme masculine tulin « il vient ».
Au surplus, si la désinence -n a joué des rôles variés au cours du temps dans la déclinaison des noms, elle n'a — à ma connaissance — jamais été utilisée comme marqueur du nominatif pluriel.
Ton impression est donc assez juste et il est fort probable qu'il faille traduire erin par « il reste ».
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland