17.04.2017, 19:39
Témoignage de Fredegar Bolger.
La journée avait bien commencé ; les chauds rayons du soleil, filtré par les rideaux de ma chambre, m'avait tiré du lit à l'aube. Dans le reste du Smial, j'entendais que l'on s'affairait ici et là. Après m'être habillé rapidement, je décidait que moi aussi je me devais de participer aux préparatifs de cet événement hors du commun: l'anniversaire de Bilbon.
111 ans ! Vous vous rendez compte ! J'en suis bien loin du haut de mes 21 ans. Et quelle vie trépidante en plus.
Donc, après avoir mangé un morceau, ma mère, Rosamunda me dit "Ne reste donc pas planté là les bras ballant !" et m'envoya voir si on n'avait pas besoin de moi pour les préparatifs ; Je pense surtout qu'elle a fait ça pour ne pas que je la dérange en cuisine. "Ton père est déjà sur place" dit-elle, "il y a beaucoup à faire et ta carrure ne sera pas de trop à mon avis !".
En arrivant au lieu, Odovacar, mon père, donnait les directives pour le placement des tables et la mise en rang des bancs. On se serait cru dans une vraie fourmilière ! Ma soeur, Estella aidait les femmes au dressage du buffet tandis que mon oncle Ferdinand, était en train de répertorier la vaisselle apporté pour l'occasion par les différents participants: ça allait des assiettes des plus rustiques à celles finement décorées, utilisées en général pour les grandes fêtes. Des timbales d'étain côtoyaient des godets de terre et des verres églomisés.
Alors que je m'approchais du buffet afin d'y picorer quelques victuailles, mon père dit: "Fredegar ! Laisse donc ce buffet tranquille, les femmes s'en chargent et viens nous aider à descendre les tonneaux de la charrette que monsieur Poiredebeurré nous a livré. Ta robustesse ne sera pas de trop !”
J'avoue que de rester près du buffet me paraissait plus alléchant que l'agencement des tables et des tonneaux, mais bon. Des enfants n'arrêtaient de nous passer entre les jambes, manquant plusieurs fois de bous faire trébucher avec nos lourds fardeaux, mais tout rentra en ordre quand le vieux Rufus joua de sa voix fort et tonnante afin de remettre un peu d'ordre dans tout ça.
Dans l'après-midi, tout était fin prêt ! Un ami de Monsieur Bilbon est même venu pour la fête...Une espèce de" magicien" du nom de Gandalf. Un étonnant personnage d'ailleurs.
La fête pu enfin commencer. Les débuts des festivités commença en même temps que les premières notes jouées par l'orchestre improvisé ainsi que la ritournelle qui s'en suivi. Monsieur Gandalf nous fît le plus beau des cadeaux avec le plus magnifique spectacle de feux d'artifices que j'ai eu la chance de voir. Ça rigolait à gorge déployé à certaine tablée, ça dansait, des vieux palabraient en fumant de l'herbe à pipe au coin du feu pendant que les femmes faisaient le service...En bref, la fête battait son plein !
Alors, il y eut un moment de silence après qu'il eût distribué une myriade de cadeau et Sieur Bilbon interpella les gens par quelques mots: "Mes chers amis" commença-t-il, mais je ne prêta guère attention à la suite préférant me diriger en douce vers le buffet. Un arc-en-ciel gustatif ponctué des parfums dans viande rôti tournoyante au dessus des braises, s'offrait à moi. Je n'étais pas le seul d'ailleurs ! Quelqu'un aillant abusé du vin dormait sous une table, mais je ne pu le reconnaître car seul ses pieds en dépassaient. Dans mon dos, j'entendais des hourras et des applaudissements jusqu'au où tout s'arrêta. En me retournant, je pu constater que tout le monde regardait en un point fixe, vide ; comme par enchantement, Monsieur Bilbon avait disparu en laissant une incompréhension totale.
La journée avait bien commencé ; les chauds rayons du soleil, filtré par les rideaux de ma chambre, m'avait tiré du lit à l'aube. Dans le reste du Smial, j'entendais que l'on s'affairait ici et là. Après m'être habillé rapidement, je décidait que moi aussi je me devais de participer aux préparatifs de cet événement hors du commun: l'anniversaire de Bilbon.
111 ans ! Vous vous rendez compte ! J'en suis bien loin du haut de mes 21 ans. Et quelle vie trépidante en plus.
Donc, après avoir mangé un morceau, ma mère, Rosamunda me dit "Ne reste donc pas planté là les bras ballant !" et m'envoya voir si on n'avait pas besoin de moi pour les préparatifs ; Je pense surtout qu'elle a fait ça pour ne pas que je la dérange en cuisine. "Ton père est déjà sur place" dit-elle, "il y a beaucoup à faire et ta carrure ne sera pas de trop à mon avis !".
En arrivant au lieu, Odovacar, mon père, donnait les directives pour le placement des tables et la mise en rang des bancs. On se serait cru dans une vraie fourmilière ! Ma soeur, Estella aidait les femmes au dressage du buffet tandis que mon oncle Ferdinand, était en train de répertorier la vaisselle apporté pour l'occasion par les différents participants: ça allait des assiettes des plus rustiques à celles finement décorées, utilisées en général pour les grandes fêtes. Des timbales d'étain côtoyaient des godets de terre et des verres églomisés.
Alors que je m'approchais du buffet afin d'y picorer quelques victuailles, mon père dit: "Fredegar ! Laisse donc ce buffet tranquille, les femmes s'en chargent et viens nous aider à descendre les tonneaux de la charrette que monsieur Poiredebeurré nous a livré. Ta robustesse ne sera pas de trop !”
J'avoue que de rester près du buffet me paraissait plus alléchant que l'agencement des tables et des tonneaux, mais bon. Des enfants n'arrêtaient de nous passer entre les jambes, manquant plusieurs fois de bous faire trébucher avec nos lourds fardeaux, mais tout rentra en ordre quand le vieux Rufus joua de sa voix fort et tonnante afin de remettre un peu d'ordre dans tout ça.
Dans l'après-midi, tout était fin prêt ! Un ami de Monsieur Bilbon est même venu pour la fête...Une espèce de" magicien" du nom de Gandalf. Un étonnant personnage d'ailleurs.
La fête pu enfin commencer. Les débuts des festivités commença en même temps que les premières notes jouées par l'orchestre improvisé ainsi que la ritournelle qui s'en suivi. Monsieur Gandalf nous fît le plus beau des cadeaux avec le plus magnifique spectacle de feux d'artifices que j'ai eu la chance de voir. Ça rigolait à gorge déployé à certaine tablée, ça dansait, des vieux palabraient en fumant de l'herbe à pipe au coin du feu pendant que les femmes faisaient le service...En bref, la fête battait son plein !
Alors, il y eut un moment de silence après qu'il eût distribué une myriade de cadeau et Sieur Bilbon interpella les gens par quelques mots: "Mes chers amis" commença-t-il, mais je ne prêta guère attention à la suite préférant me diriger en douce vers le buffet. Un arc-en-ciel gustatif ponctué des parfums dans viande rôti tournoyante au dessus des braises, s'offrait à moi. Je n'étais pas le seul d'ailleurs ! Quelqu'un aillant abusé du vin dormait sous une table, mais je ne pu le reconnaître car seul ses pieds en dépassaient. Dans mon dos, j'entendais des hourras et des applaudissements jusqu'au où tout s'arrêta. En me retournant, je pu constater que tout le monde regardait en un point fixe, vide ; comme par enchantement, Monsieur Bilbon avait disparu en laissant une incompréhension totale.