28.03.2016, 15:18
Allez hop, le troisième poème de cette trilogie turambarienne. En réalité, c'est le premier à avoir été écrit. C'est une ode à son frère, Bargil, tombé pour la défense du Gondor. C'est à ce moment que la "nouvelle" vie de Baradon débute. Il quitte les frivolités de la vie mondaine pour endosser les responsabilités et les devoirs d'un garde du Gondor...
Oraison gondorienne
Hommage funéraire à un Garde de la Tour de Minas Tirith
Entendez donc l'appel d'un esprit torturé !
C'est le cri de douleur d'un homme du Gondor,
Face au visage blanc de son frère qui dort.
Notre Tour est debout mais un brave est tombé.
Quel est ce Temps inique où sont pleurés les fils?
Nobles et roturiers sont ensemble au supplice.
Puissent leurs longs sanglots laver l’affront, le sang
Des gardes de la Tour, maculant l'Arbre Blanc !
Toi qui brandis l’épée, épargnant l'Innocent,
Toi qui combattis pour le Gondor, l'Intendant,
Héros silencieux pour notre liberté,
Tu as donné ta vie ; hommage t'est dédié.
Mon âme cesse donc de flâner désormais.
Le rêveur que j'étais a fait place au guerrier.
Eru guide les pas d'un homme à l'agonie
Vers le sombre Ennemi et cette terre honnie !
Depuis ta tombe entends, Frère, le son du Cor !
Contemple le cortège affligé par ta mort.
Sens la juste colère envahir tous les corps.
Cueillons et goûtons le fruit vengeur au Mordor.
Oraison gondorienne
Hommage funéraire à un Garde de la Tour de Minas Tirith
Entendez donc l'appel d'un esprit torturé !
C'est le cri de douleur d'un homme du Gondor,
Face au visage blanc de son frère qui dort.
Notre Tour est debout mais un brave est tombé.
Quel est ce Temps inique où sont pleurés les fils?
Nobles et roturiers sont ensemble au supplice.
Puissent leurs longs sanglots laver l’affront, le sang
Des gardes de la Tour, maculant l'Arbre Blanc !
Toi qui brandis l’épée, épargnant l'Innocent,
Toi qui combattis pour le Gondor, l'Intendant,
Héros silencieux pour notre liberté,
Tu as donné ta vie ; hommage t'est dédié.
Mon âme cesse donc de flâner désormais.
Le rêveur que j'étais a fait place au guerrier.
Eru guide les pas d'un homme à l'agonie
Vers le sombre Ennemi et cette terre honnie !
Depuis ta tombe entends, Frère, le son du Cor !
Contemple le cortège affligé par ta mort.
Sens la juste colère envahir tous les corps.
Cueillons et goûtons le fruit vengeur au Mordor.