12.08.2015, 11:43
Deux appendices tardifs à l'article sur Bilbo et la musique du mag numéro 4.
Le premier, c'est un groupe de glam rock d'Édimbourg actif entre 1972 et 1979. Leur plus gros succès, She's Gonna Win, n'a atteint qu'une modeste 42e place dans les charts britanniques en 1978, malgré un fabuleux solo d'accordéon (?!). S'ils sont intéressants, c'est surtout parce qu'ils ont choisi de s'appeler Bilbo Baggins. Il est vrai que leurs cheveux frisés et leurs chemises à carreaux évoquent davantage Peregrin Took que Steve Peregrin Took :
Un projet de réunion était dans l'air du temps il y a quelques années, mais la Saul Zaentz Company y a mis son veto, considérant que le nom du groupe ne se différenciait pas suffisamment de celui du hobbit. Triste épilogue.
Le second, c'est un groupe, Papa Razzi and the Photogs, qui a fait une chanson sur Bilbo. Et une autre sur Frodo. En fait, ils ont fait un album avec 63 chansons dédiées à des personnages de fiction. Une voix seule avec un piano, rarement plus de deux minutes chacune, et un style que les snobs du rock qualifieraient sans doute de « lo-fi ». C'est en fait l'œuvre d'un unique auteur-compositeur qui a enregistré plus de 20 000 chansons en six ans, avec pour seul objectif d'avoir des titres qui correspondent aux recherches les plus fréquentes des utilisateurs de sites d'écoute en ligne comme Spotify. On appréciera ou pas son opportunisme.
Le premier, c'est un groupe de glam rock d'Édimbourg actif entre 1972 et 1979. Leur plus gros succès, She's Gonna Win, n'a atteint qu'une modeste 42e place dans les charts britanniques en 1978, malgré un fabuleux solo d'accordéon (?!). S'ils sont intéressants, c'est surtout parce qu'ils ont choisi de s'appeler Bilbo Baggins. Il est vrai que leurs cheveux frisés et leurs chemises à carreaux évoquent davantage Peregrin Took que Steve Peregrin Took :
Le second, c'est un groupe, Papa Razzi and the Photogs, qui a fait une chanson sur Bilbo. Et une autre sur Frodo. En fait, ils ont fait un album avec 63 chansons dédiées à des personnages de fiction. Une voix seule avec un piano, rarement plus de deux minutes chacune, et un style que les snobs du rock qualifieraient sans doute de « lo-fi ». C'est en fait l'œuvre d'un unique auteur-compositeur qui a enregistré plus de 20 000 chansons en six ans, avec pour seul objectif d'avoir des titres qui correspondent aux recherches les plus fréquentes des utilisateurs de sites d'écoute en ligne comme Spotify. On appréciera ou pas son opportunisme.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
I listen to the shadows, I play among their graves