La plus grande part de ce que nous savons de la Terre du Milieu nous vient des Elfes et l'Ainulindalë aussi. C'est ici que l'on peut appréhender une partie du rôle des Elfes dans l'oeuvre de Tolkien. Leur proximité physique avec les puissances divines en Aman, leur connaissance du monde, leur puissance, leur longévité, leur sagesse (parfois inégalement répartie il est vrai, parfois submergée par l'orgueil, plusieurs exemples le prouvent comme Fëanor ou Thingol) permettent de transmettre non seulement aux personnages du livre comme Bilbon ou Frodon, mais aussi au lecteur! une cosmogonie, une genèse "vraie", dont on peut douter puisque la mémoire des faits remonte à quelques générations de ces êtres d'exception. L'immortalité des Elfes, leur présence en Arda jusqu'au début du Quatrième Age (Legolas mais sûrement d'autres encore) donnent à leurs récits toutes les teintes de la Vérité.
Dans d'autres romans de Fantasy (Game of Throne, Orcs, l'Assassin Royal...), les on-dits sont nombreux et l'origine du Monde se perd dans les limbes. Pas chez Tolkien ou tout la cosmogonie (ou presque) est attestée.
Dans d'autres romans de Fantasy (Game of Throne, Orcs, l'Assassin Royal...), les on-dits sont nombreux et l'origine du Monde se perd dans les limbes. Pas chez Tolkien ou tout la cosmogonie (ou presque) est attestée.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit