31.12.2014, 14:25
(05.12.2014, 23:01)Elendil a écrit : J'ai enfin mis la main sur une édition peu chère et complète de l'Edda en prose en anglais (puisqu'aucune édition de ce type n'existe en français) : Snorri Sturluson, Edda, éd. et trad. d'Anthony Faulkes, Everyman, 1995 [1987].
Petit à petit, j'ai terminé l'Edda de Snorri. Mon avis : le « Gylfaginning » est indispensable pour qui veut une courte introduction à la mythologie nordique. Par contre, il apprendra peu de choses neuves à qui connaît l'Edda poétique et les grandes sagas légendaires. Dans ce cas, ce sont les anecdotes du « Skáldskaparmál » qui auront le plus d'intérêt. Enfin, le « Háttatal » n'intéressera vraiment que ceux qui veulent comprendre le fonctionnement formel de la poésie scaldique, mais dans ce cas c'est d'une richesse extrême. Bref, pour 99 % des gens, il y a fort à parier que L'Edda : récits de mythologie nordique traduite par F.-X. Dillmann soit amplement suffisante. L'édition que j'ai achetée intéressera plus ceux qui veulent vraiment une collection complète des textes scandinaves médiévaux.
Ce qui tombe bien, c'est que je viens de recevoir ma dernière commande : la Heimskringla : History of the Kings of Norway, à nouveau l'œuvre de Snorri Sturluson, ici dans une traduction anglaise de Lee M. Hollander (University of Texas Press, 2013 [1964]). De nouveau une traduction anglaise, vu que la seule traduction française que je connaisse, l'Histoire des rois de Norvège (encore par F.-X. Dillmann) ne couvre que la première moitié des sagas royales (le tome 2, qui devait couvrir le reste, n'est jamais paru). Je n'aurai guère le temps de lire ça de suite, mais je compte bien m'y mettre à la première occasion, ce qui me permettra de terminer enfin mon excursion dans la mythologie nordique (les premières sagas sont hautement mythologiques).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland