10.05.2014, 19:46
Après de longs mois de recherche, j'ai enfin mis la main sur le volume (épuisé, évidemment...) des Sagas miniatures édité par Régis Boyer et publié aux Belles Lettres en 1999. Par « sagas miniatures », Boyer désigne les þættir « dits », des récits courts en prose. Certains d'entre eux sont célèbres, comme « Le Dit de Gestr-aux-Nornes », qui relate une version indépendante de l'histoire de Sigurðr. Bref, j'ai hâte de lire cela dès que j'aurai le temps !
Par la même occasion, j'ai récupéré un essai de Boyer intitulé la Grande Déesse du Nord (Berg International, 1995). J'ai déjà émis quelques réserves sur les essais théoriques de Boyer, qui ne m'ont pas convaincus jusqu'ici, mais je trouve toujours intéressant de confronter différents points de vue sur les mythologies. Bref, je vous en dirai plus quand je l'aurai lu, mais ce livre n'est pas prioritaire pour moi. J'ai déjà à terminer l'ouvrage de Bernard Sergent, Celtes et Grecs I : Le livre des héros, qui effectue de passionnantes comparaisons entre Celtchar (Irlande), Céphale (Grèce) et Tvaṣṭṛ (Inde), entre Brian, fils de Tuireann (Irlande), Héraklès (Grèce) et Vərəθraγna (Iran), enfin entre Cúchulainn (Irlande) et Achille (Grèce).
Incidemment, une bonne partie du concept de « grande déesse » m'apparaît douteux depuis longtemps déjà, car les auteurs qui s'efforcent d'identifier de telles « grandes déesses » sont forcés de fusionner différentes figures mythologiques féminines en une seule. C'est parfois (rarement) approprié, par exemple dans le cas des déesses scandinaves Frigg et Freyja, qui dérivent toutes deux du nom proto-germanique *Frijjō. Mais c'est souvent complètement absurde, comme si l'on essayait de fusionner les principaux dieux masculins d'un panthéon afin d'obtenir la figure d'un « grand dieu » qui serait parfaitement artificiel. Imaginerait-on de mélanger les caractères d'Óðinn, Þórr et Freyr pour former un « grand dieu » scandinave ?
PS : Peu de temps auparavant, j'avais fait l'acquisition d'un autre livre traduit par Régis Boyer, le Livre de la colonisation de l'Islande, recensement de tous les personnes qui vinrent s'établir en Islande jusqu'à la complète colonisation de l'île : thématique particulièrement originale à l'époque, comme on peut l'imaginer. Le texte est assorti d'un long commentaire de Boyer. C'est un autre livre que j'ai impatience de lire.
Par la même occasion, j'ai récupéré un essai de Boyer intitulé la Grande Déesse du Nord (Berg International, 1995). J'ai déjà émis quelques réserves sur les essais théoriques de Boyer, qui ne m'ont pas convaincus jusqu'ici, mais je trouve toujours intéressant de confronter différents points de vue sur les mythologies. Bref, je vous en dirai plus quand je l'aurai lu, mais ce livre n'est pas prioritaire pour moi. J'ai déjà à terminer l'ouvrage de Bernard Sergent, Celtes et Grecs I : Le livre des héros, qui effectue de passionnantes comparaisons entre Celtchar (Irlande), Céphale (Grèce) et Tvaṣṭṛ (Inde), entre Brian, fils de Tuireann (Irlande), Héraklès (Grèce) et Vərəθraγna (Iran), enfin entre Cúchulainn (Irlande) et Achille (Grèce).
Incidemment, une bonne partie du concept de « grande déesse » m'apparaît douteux depuis longtemps déjà, car les auteurs qui s'efforcent d'identifier de telles « grandes déesses » sont forcés de fusionner différentes figures mythologiques féminines en une seule. C'est parfois (rarement) approprié, par exemple dans le cas des déesses scandinaves Frigg et Freyja, qui dérivent toutes deux du nom proto-germanique *Frijjō. Mais c'est souvent complètement absurde, comme si l'on essayait de fusionner les principaux dieux masculins d'un panthéon afin d'obtenir la figure d'un « grand dieu » qui serait parfaitement artificiel. Imaginerait-on de mélanger les caractères d'Óðinn, Þórr et Freyr pour former un « grand dieu » scandinave ?
PS : Peu de temps auparavant, j'avais fait l'acquisition d'un autre livre traduit par Régis Boyer, le Livre de la colonisation de l'Islande, recensement de tous les personnes qui vinrent s'établir en Islande jusqu'à la complète colonisation de l'île : thématique particulièrement originale à l'époque, comme on peut l'imaginer. Le texte est assorti d'un long commentaire de Boyer. C'est un autre livre que j'ai impatience de lire.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland