16.02.2014, 17:45
Bonjour,
Elendil, je me permets d'intervenir dans ce fuseau en toute bonne foi et parce que j'apprécie de même tes précisions. Ce n'est pas pour réfuter ce que tu dis bien au contraire, mais plutôt pour apporter à cet article de Jacques Gauthier une couleur personnelle, plutôt instinctive et récurrente lorsque je lis l'œuvre de ce grand maître qu'est Tolkien.
Lorsqu'on parle de J.R.R. Tolkien, on ne peut évidemment pas passer sous silence sa foi catholique. N'oublions pas que c'est par le biais de Christ II qu'il a trouvé Eärendil, qui est passé de l'ange à l'étoile. Comme dans le catholicisme, sa mythologie est basée sur un seul dieu, en l'occurrence Eru. Les Ainur, à mon humble avis, ne sont pas des Anges, ou si peux, mais pourraient leur ressembler sur bien des côtés.
La quête de Frodo amenant le triomphe du bien sur le mal peut se mettre en parallèle avec la foi catholique de Tolkien, si on veut, ce qui m'agace un peu, mais j'interprète cela plutôt comme une quête de l'individu pour améliorer sa personne et sa condition humaine. Nous avons à vaincre des Sauron souvent dans la vie de tous les jours et parfois cela peut nous paraître insurmontable.
Je pense sincèrement, mais n'étant pas une spécialiste (ce qui limite mon interprétation je veux bien croire) que Tolkien a écrit une histoire de Fantasy, point à la ligne. On ne peut nier sa foi immense qui confortait ses pensées et ses actions journalières, mais s'il avait pensé religion en écrivant SdA ou autres, il aurait probablement inventé d'autres histoires que le Silmarillion, Hobbit et SdA... Le Dieu des catholiques a créé seul le ciel et la terre, mais Tolkien s'est servi des Ainur pour parfaire sa création, et sans eux, il n'y aurait pas de Terre du Milieu. Ses deux dimensions sont assez éloignées l'une de l'autre, non ?
Quand je lis ses merveilleux ouvrages, jamais je ne me sens plongée au cœur même d'une religion quelconque. Même si le Silmarillion remonte à la création, Tolkien a bien mentionné que c'était pour pallier à l'absence d'une grande mythologie appartenant à Angleterre. Et comme Elendil le mentionne, Tolkien se défendait d'écrire des allégories, qu'il détestait tout simplement.
Bien modestement,
Ingieris
Elendil, je me permets d'intervenir dans ce fuseau en toute bonne foi et parce que j'apprécie de même tes précisions. Ce n'est pas pour réfuter ce que tu dis bien au contraire, mais plutôt pour apporter à cet article de Jacques Gauthier une couleur personnelle, plutôt instinctive et récurrente lorsque je lis l'œuvre de ce grand maître qu'est Tolkien.
Lorsqu'on parle de J.R.R. Tolkien, on ne peut évidemment pas passer sous silence sa foi catholique. N'oublions pas que c'est par le biais de Christ II qu'il a trouvé Eärendil, qui est passé de l'ange à l'étoile. Comme dans le catholicisme, sa mythologie est basée sur un seul dieu, en l'occurrence Eru. Les Ainur, à mon humble avis, ne sont pas des Anges, ou si peux, mais pourraient leur ressembler sur bien des côtés.
La quête de Frodo amenant le triomphe du bien sur le mal peut se mettre en parallèle avec la foi catholique de Tolkien, si on veut, ce qui m'agace un peu, mais j'interprète cela plutôt comme une quête de l'individu pour améliorer sa personne et sa condition humaine. Nous avons à vaincre des Sauron souvent dans la vie de tous les jours et parfois cela peut nous paraître insurmontable.
Je pense sincèrement, mais n'étant pas une spécialiste (ce qui limite mon interprétation je veux bien croire) que Tolkien a écrit une histoire de Fantasy, point à la ligne. On ne peut nier sa foi immense qui confortait ses pensées et ses actions journalières, mais s'il avait pensé religion en écrivant SdA ou autres, il aurait probablement inventé d'autres histoires que le Silmarillion, Hobbit et SdA... Le Dieu des catholiques a créé seul le ciel et la terre, mais Tolkien s'est servi des Ainur pour parfaire sa création, et sans eux, il n'y aurait pas de Terre du Milieu. Ses deux dimensions sont assez éloignées l'une de l'autre, non ?
Quand je lis ses merveilleux ouvrages, jamais je ne me sens plongée au cœur même d'une religion quelconque. Même si le Silmarillion remonte à la création, Tolkien a bien mentionné que c'était pour pallier à l'absence d'une grande mythologie appartenant à Angleterre. Et comme Elendil le mentionne, Tolkien se défendait d'écrire des allégories, qu'il détestait tout simplement.
Bien modestement,
Ingieris
L'esprit devient ce qu'en font les pensées, car les pensées de quelqu'un déteignent sur son âme. Marc-Aurèle (121-180)