20.12.2013, 08:08
(20.12.2013, 00:27)Crayon Volant a écrit : ... Parfait: Qu' est le Graal dans l' absolu si ce n' est l' Héritage de l' Humanité par excellence ?...
Pour moi, j'aurais tendance à penser que le Graal est, historiquement, une magnifique invention littéraire de Chrétien de Troyes, laquelle possède des résonances dans les mythologies antérieures. De ce point de vue (mais avec une symbolique opposée), j'aurais tendance à le comparer à l'Anneau Unique de Tolkien.
(20.12.2013, 00:27)Crayon Volant a écrit : Odal (que je connais sous le nom d' Odil - ou Od )
La rune se nommait oþal (utal) en gotique, ēðel en vieil anglais et vraisemblablement *ōþalan en proto-germanique. Les mots correspondants sont ôðil en vieux haut-allemand et óðal en norrois : n'étant pas attestés de concert avec la rune, on ne peut dire avec certitude s'ils la désignait aussi, bien que ce soit probable.
« Odil » est une transcription simplifiée de ôðil, c'est donc compréhensible, même si dans la liste ci-dessus, c'est probablement le moins bon des termes possibles. « Od » n'a à ma connaissance pas la moindre justification historique.
(20.12.2013, 00:27)Crayon Volant a écrit : Je me réfèrais au *système* runique scandinave tel que je le connais (très humblement), qui forme un tout dont chaque "lettre" possède une vie, justifiée entre autre par logique de genèse, et une valeur intrinsèque en tant qu' objet/fait-symbole (celui-ci pouvant se nuancer et même s' adapter à des différences culturelles, n' en déplaise aux historiensle symbole du Graal n' est pas le monopole d' une seule époque, quelque soit son nom...) dans une grande ronde dont les rapports numériques sont aussi riches d' enseignement (par des jeux d' opposition et de complémentaires, d' addition "theosophiques" etc...) que leur valeur philosophiques, les valeurs numériques éclairant le sens philosophique et vice et versa. Et cette richesse ne s' arrête pas là.
Que les runes germaniques aient des significations symboliques, c'est incontestable. Qu'on connaisse quelle signification elles avaient réellement pour les Germains, ça m'étonnerait : cela reste une zone d'ombre de notre connaissance, même si des dizaines de théories sur le sujet ont déjà été publiées. Qu'on réinvente une symbolique pour ces runes à l'époque moderne, cela ne me choque pas, mais il faut alors être clair à ce sujet.
(20.12.2013, 00:27)Crayon Volant a écrit : PS: j' oublie toutefois de signaler au féru de langues anciennes que tu es Elendil, que le système runique sur lequel je me base, par des jeux de "Kabbale" linguistique et imagée et des croisements inter-culturels offre parfois un éclairage tout à fait surprenant au sujet de racines communes de langues diverses et variées, des anglo-saxons au sanskrit, en passant par les germains et les latins; ce qui ne va pas sans approfondir et élargir le sens symbolique porté par ces runes, en consolidant l' unité du tout.
Pas besoin de kabbale runique pour constater que l'anglo-saxon et les autres langues germanique font partie de la même branche de la famille linguistique indo-européenne, laquelle comprend aussi le sanskrit et le latin, ainsi d'ailleurs que les langues iraniennes, grecques, slaves, celtiques, baltes et d'autres moins connues, comme les branches disparues que sont les langues anatoliennes et tokhariennes. Après, ne connaissant pas en détail cette symbolique runique dont tu me parles (et qui dans l'immédiat m'inspire quelques doutes jusqu'à plus ample information), je ne saurais me prononcer sur l'éclairage qu'elle est supposée apporter à la linguistique.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland