J'apprécie particulièrement l'imprécision des formes chez Howe, Nadsmith et... Crayon Volant
Je trouve que les évocations plus précises enlèvent trop de tension. Je préfère deviner à quoi pourrait ressembler le Balrog que de me voir imposé une image que l'on dirait tirée d'un traité de démonologie du XVIème siècle. Le Balrog de Jackson est peut-être un peu "too much" mais il s'appuie très bien sur des formes mouvantes et des contours changeant. Je pense que cela souligne la force mentale de la créature plutôt que d'adosser sa représentation à des caractéristiques physiques objectivées (muscles saillants, arme reconnaisable...). Il faut être semblable à un dieu pour imposer sa volonté à un Balrog, tout autre est combattu, fût-il l'envoyé d'un autre dieu. Et cette idée est renforcée par le mystère de la forme.
D'un point de vue technique, drapés et "brouillard" ou dégradés des couleurs de la créature se fondant loin dans le décor sont des idées.
Chez Jackson quand Gandalf pare le coup du Balrog, on n'a pas vraiment l'impression qu'une épée en arrête une autre mais qu'une volonté en arrête une autre. L'objet n'étant qu'un support de la "magie" (un mot à prendre bien sûr avec précaution). On ne voit pas un combat d'escrime mais autre chose. Et cette simple scène dans la scène est à mes yeux une réussite totale.

Je trouve que les évocations plus précises enlèvent trop de tension. Je préfère deviner à quoi pourrait ressembler le Balrog que de me voir imposé une image que l'on dirait tirée d'un traité de démonologie du XVIème siècle. Le Balrog de Jackson est peut-être un peu "too much" mais il s'appuie très bien sur des formes mouvantes et des contours changeant. Je pense que cela souligne la force mentale de la créature plutôt que d'adosser sa représentation à des caractéristiques physiques objectivées (muscles saillants, arme reconnaisable...). Il faut être semblable à un dieu pour imposer sa volonté à un Balrog, tout autre est combattu, fût-il l'envoyé d'un autre dieu. Et cette idée est renforcée par le mystère de la forme.
D'un point de vue technique, drapés et "brouillard" ou dégradés des couleurs de la créature se fondant loin dans le décor sont des idées.
Chez Jackson quand Gandalf pare le coup du Balrog, on n'a pas vraiment l'impression qu'une épée en arrête une autre mais qu'une volonté en arrête une autre. L'objet n'étant qu'un support de la "magie" (un mot à prendre bien sûr avec précaution). On ne voit pas un combat d'escrime mais autre chose. Et cette simple scène dans la scène est à mes yeux une réussite totale.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit