16.10.2013, 12:13
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : Je n'ai pas la Vo avec moi pour comparer mais quand il utilise les Nazgûl ou leurs montures comme une mesure de vitesse Gandalf parle "à vol de Nazgûl" et pas de les vaincre. Il me paraît au contraire crédible qu'ils puissent toujours être une menace
VO a écrit :‘Then come, and let your brother go with us, and some other of your folk who is most swift! For we have need of speed greater than any wind, outmatching the wings of the Nazgûl.’
VF a écrit :« Alors viens, et que ton frère nous accompagne, ainsi que quelque autre des tiens qui soit le plus rapide ! Car nous avons besoin d'une vitesse plus grande que celle de tous les vents, une vitesse qui vainque les ailes des Nazgûl. »
Donc plutôt une vitesse qui surpasse.
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : Je ne suis pas d'accord non plus avec cette affirmation. J'en veux pour preuve les Anneaux Elfiques qui sont bel et bien liés au pouvoir de Sauron et qui ne disparaissent pas tout de suite, non plus que leur pouvoir, mais s'affaiblissent progressivement.
Faux : ils perdent leur pouvoir à la disparition de l'Unique (Letters p. 177 et 236, l'emphase est mienne) :
Citation :Though unsullied, because they were not made by Sauron nor touched by him, they were nonetheless partly products of his instruction, and ultimately under the control of the One. Thus, as you will see, when the One goes, the last defenders of High-elven lore and beauty are shorn of power to hold back time, and depart.
[...]
The ‘Three Rings' were ‘unsullied’, because this object was in a limited way good, it included the healing of the real damages of malice, as well as the mere arrest of change; and the Elves did not desire to dominate other wills, nor to usurp all the world to their particular pleasure. But with the downfall of Tower’ their little efforts at preserving the past fell to bits. There was nothing more in Middle-earth for them, but weariness. So Elrond and Galadriel depart.
Ce qui ne signifie nullement qu'ils disparaissent physiquement.
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : Mais si les structures bâties par Sauron s'écroulent c'est parce qu'elles furent bâties par le pouvoir de l'Unique, ce qui n'est pas le cas des Neuf qui furent conçus avant.
Et c'est précisément pour cette raison que je ne parle pas de la destruction de l'Anneau mais bien de l'anéantissement global du "pouvoir de Sauron". Cet anéantissement détruit également tout pouvoir contenu dans les Anneaux de Pouvoir, y compris ceux des Elfes. De fait, les Nazgûl ne peuvent tout simplement pas survivre car ils ne peuvent avoir une existence naturelle, contrairement à d'autres créatures sous la domination de Sauron.
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : Enfin Tiki a bien montré que dans la conception de Tolkien les Nazgûl pouvaient survivre à la destruction de l'Unique, même après avoir écrit la quasi-entièreté du bouquin.
Des contradictions de ce genre, on peut en établir des dizaines, sans pour autant que ça apporte une quelconque lumière sur la version éditée.
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : (le Grand Méchant est mort et le mal disparait sous cette forme -pour réapparaître sous d'autres ne serait-ce qu'avec Sharkey-)
En l'occurrence, ce que fait Saruman n'est pas une "réapparition", mais se place dans la simple continuité de sa déchéance. Rien à voir donc.
Si l'on veut parler de réapparition du Mal après la destruction de Sauron, il serait plus approprié de citer The New Shadow (entre autre).
(16.10.2013, 11:19)Peredhil a écrit : Mais d'un point de vue interne c'est l'éruption de la Montagne qui cause leur perte, pas celle de leur maître (sauf indirectement).
D'un point de vue interne, Tolkien fait deux métaphores, ni plus, ni moins. Il serait tout aussi déplacé de penser que c'est la montagne qui cause leur perte, que de croire que le Balrog a des ailes.
VO a écrit :Down like lashing whips fell a torrent of black rain. And into the heart of the storm, with a cry that pierced all other sounds, tearing the clouds asunder, the Nazgûl came, shooting like flaming bolts, as caught in the fiery ruin of hill and sky they crackled, withered, and went out.
VF a écrit :Et au cœur de la tempête, avec un cri qui perçait tous autres sons, déchirant les nuages, jaillirent les Nazgûl, tels des traits enflammés, comme pris dans la ruine embrasée de la montagne et du ciel, ils craquetaient, se desséchaient et s'éteignaient.