28.12.2011, 23:10
L'opposition entre le bien et le mal n'est pas du manichéisme au sens propre du terme. De plus, la théologie catholique* insiste sur le fait que le mal n'est pas une chose en soi, mais une absence de bien, une absence d'être, ce qui va directement à l'encontre du manichéisme.
Pour la comparaison entre Lucifer et Eärendil / Earendel, on peut utilement consulter le Silm., chap. 24 :
Une citation similaire (vraisemblablement l'original) figure dans LRW, p. 325 :
Une autre citation, presque identique se trouve en SM, p. 184. Dans l'optique comparative, il faut aussi mentionner le SdA, livre II, chap. 1 :
On peut noter que Flammifer est un néologisme latin signifiant « porteur de flamme ». On ne saurait être plus proche de Lucifer tout en évitant les connotations négatives de ce terme.
Enfin, n'oublions pas le passage dans l'Antre d'Arachne (livre IV, chap. 9), où Sam fait office de porteur de lumière interposé :
Pour terminer, on notera que Tolkien discute la nature d'Earendel dans le poème Crist dans les Lettres n° 131 et 297. Wynne et Hostetter commentent aussi l'usage du terme latin Signifer « porteur de signe, porte-étendard » et les connotations qui s'y rattachent à un point de Morgoth's Ring ; cf. VT 34, p. 32 n. 18.
* J'exclus ici toutes les autres interprétations possibles de l'Ancien Testament, qu'il s'agisse des lectures juives, orthodoxes, protestantes, etc.
Pour la comparaison entre Lucifer et Eärendil / Earendel, on peut utilement consulter le Silm., chap. 24 :
Tolkien a écrit :Hail Earendil, bearer of light before the Sun and Moon!
Une citation similaire (vraisemblablement l'original) figure dans LRW, p. 325 :
Tolkien a écrit :Hail Earendel, radiant star, messenger most fair! Hail thou bearer of light before the Sun and Moon, the looked for that comest unawares, the longed for that comest beyond hope!
Une autre citation, presque identique se trouve en SM, p. 184. Dans l'optique comparative, il faut aussi mentionner le SdA, livre II, chap. 1 :
Tolkien a écrit :for ever still a herald on an errand that should never rest to bear his shining lamp afar, the Flammifer of Westernesse.
On peut noter que Flammifer est un néologisme latin signifiant « porteur de flamme ». On ne saurait être plus proche de Lucifer tout en évitant les connotations négatives de ce terme.
Enfin, n'oublions pas le passage dans l'Antre d'Arachne (livre IV, chap. 9), où Sam fait office de porteur de lumière interposé :
Tolkien a écrit :Either she did not see Sam, or she avoided him for the moment as the bearer of the light, and fixed all her intent upon one prey, upon Frodo, bereft of his Phial, running needless up the path, unaware yet of his peril.
Pour terminer, on notera que Tolkien discute la nature d'Earendel dans le poème Crist dans les Lettres n° 131 et 297. Wynne et Hostetter commentent aussi l'usage du terme latin Signifer « porteur de signe, porte-étendard » et les connotations qui s'y rattachent à un point de Morgoth's Ring ; cf. VT 34, p. 32 n. 18.
* J'exclus ici toutes les autres interprétations possibles de l'Ancien Testament, qu'il s'agisse des lectures juives, orthodoxes, protestantes, etc.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland