03.03.2011, 01:54
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : À moins que mon anglais moyen ne m'ait pas permis d'exprimer le sens de la citation de Lomelinde, on peut donc établir que "quenyarin" est un terme tolkienien mais pas forcément la forme adjectivale officielle et irréprochable de quenya. De plus, il est habituel de donner une forme adaptée à la langue qui l'utilise (quenyarin ayant émergé sur l'anglais) ; ma question est donc : vous parait-il acceptable que j'utilise quenyan(e)(s) en tant que synonyme personnel de quenyarin ?
Il est clair que quenyarin est une forme adjectivale parfaitement correcte et créée par Tolkien, alors que quenyan n'est pas attesté et ne correspond pas à la méthode normale de dérivation française des adjectifs d'origine anglaise. Evidemment, "haut-elfique(s)" est parfaitement correct.
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : Les bases du quenya étaient pour moi les déclinaisons essentielles (génitif, possessif, locatif...), les pronoms et adjectifs possessifs avec la scission inclusif/exclusif/duel, les démonstratifs...
A cela, il faudrait au moins ajouter la conjugaison des verbes. Et c'est sans doute un des problèmes majeurs à l'heure actuelle.
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : Le but était de donner des bases saines pour le "n'importe qui" voulant parler ou écrire quenya, parce que je trouve ces bases difficilement accessibles, cela conduisant au fait que les seuls à parler correctement le quenya sont les érudits de cette langue.
Il faudrait clarifier : si tu qualifies de "bases" ce que tu as appris par Thorsten Renk et que tu souhaites les simplifier, c'est sans espoir. Le cours de Thorsten est sans doute la manière la plus simplifier de présenter le quenya en gardant un rapport a minima avec les langues qu'a inventées Tolkien. Aller plus loin dans la simplification, ce ne serait plus du néo-quenya mais un sabir du genre petit-nègre.
Essayer de présente de façon synthétique les règles du quenya que l'on connaît aujourd'hui, c'est en revanche un travail qui reste à faire. La dernière tentative de ce genre remonte à Fauskanger et cela fait bien des années que son travail n'a pas été remis à jour. Par contre, je garantis que ce sera long.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland