02.03.2011, 20:29
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : À moins que mon anglais moyen ne m'ait pas permis d'exprimer le sens de la citation de Lomelinde, on peut donc établir que "quenyarin" est un terme tolkienien mais pas forcément la forme adjectivale officielle et irréprochable de quenya.
Le terme Quenyarin est ici employé sous forme adjectivale. A noter que ce terme apparaît également dans The Qenya Phonology (PE12 p. 2), bien que vraisemblablement pas sous forme adjectivale.
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : vous parait-il acceptable que j'utilise quenyan(e)(s) en tant que synonyme personnel de quenyarin ?
Comme le dit Elendil, dans la mesure où il existe une forme attestée, pourquoi innover ?
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : Je tombe un peu des nues en ce qui concerne les notions de neo-quenya, car je ne m'étais pas posé la question et il me semblait évident que Thorsten Renk se basait sur des sources tolkiennennes non remises en doute.
Ce ne sont pas les « sources tolkiennennes » qui sont à remettre en question mais le choix dans ces sources et l'usage qu'en a fait Thorsten.
On peut avoir les bonnes informations mais en tirer de mauvaises conclusions, le palantír en est un bon exemple.
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : Les bases du quenya étaient pour moi les déclinaisons essentielles (génitif, possessif, locatif...), les pronoms et adjectifs possessifs avec la scission inclusif/exclusif/duel, les démonstratifs...
Et elles le sont bel et bien. Mais Tolkien a continué de les repenser tout au long de sa vie, avant mais aussi bien après la publication du Seigneur des Anneaux.
(02.03.2011, 17:42)Anardil a écrit : J'ai le sentiment qu'il n'y a pas de milieu et c'est particulièrement dommage : un gouffre sépare ceux qui maîtrisent le quenya de ceux qui veulent l'exprimer sans avoir les capacités ou l'énergie de plonger dans tout le savoir quenyarin.
Concernant la plupart des langues de Tolkien, le seul "milieu" qui existe sont ces grammaires de néo-langues.
Pour oser une ultime métaphore, faire usage de ces grammaires, c'est comme emprunter une autoroute : c'est simple, rapide, relativement sûr, mais on perd logiquement beaucoup de ce qui faisait l'intérêt du paysage initial, qui aura été rasé pour construire l'autoroute.
A contrario, étudier les langues de Tolkien, c'est emprunter des chemins certes tortueux, difficiles d'accès et qui mènent parfois à des culs-de-sac, mais ils sont pleins d'une beauté et d'une finesse sans commune mesure avec les standards des néo-langues.