07.06.2003, 12:24
Lautomne de Lothlorien
Les feuilles tombent à présent en Lòrien la belle,
Au cur de la forêt en Lòrien lendormie,
Où résonnent encore des sons magiques et frêles,
Des échos dune époque lointaine et bénie.
Les dernières feuilles de Mallorne tombent
Mais ne sétendent plus en parterre doré :
Elles se dessèchent, pourrissent, finissent ternes et sombres
Et à présent lhiver ils restent dénudés.
Voici venir sans feu lautomne de Lòrien
La forêt merveilleuse où les Elfes ont régné
En des heures joyeuses, des heures si anciennes
Que les plus vieux conteurs même les ont oubliées !
Les Elfes sont partis, leur dame Galadriel,
Très sage et brave reine à la beauté parfaite,
Est dans ce doux pays hors des cercles du ciel :
La forêt se sent vide, les harpes sont muettes.
Nimrodel coule toujours mais sous un autre nom,
Personne nécoute plus son murmure enivrant.
Les hommes lont salie, il ny a plus de poissons :
Où est le paradis que les Elfes aimaient tant ?
Alors les mousses sèchent sur les troncs meurtris
Les chênes et les bouleaux, et puis les chers Mallornes
Sont brûlés, abattus, le bois est plus petit,
Et si peu dElanors poussent en ce pays morne !
Ne touchez plus à elle, cessez de la détruire !
Laissez les arbres boire à la source terrestre !
La merveilleuse Lorien peut à nouveau grandir
Si vous posez vos haches pour dormir sur ses tertres !
Alors seulement peut-être elles pourront ressortir,
Les créatures étranges cachées dessous les pierres
Que le lierre lenlace et que le bois respire!
Laissez les rêves revenir et repeupler la Terre !
Les feuilles tombent à présent en Lòrien la belle,
Au cur de la forêt en Lòrien lendormie,
Où résonnent encore des sons magiques et frêles,
Des échos dune époque lointaine et bénie.
Les dernières feuilles de Mallorne tombent
Mais ne sétendent plus en parterre doré :
Elles se dessèchent, pourrissent, finissent ternes et sombres
Et à présent lhiver ils restent dénudés.
Voici venir sans feu lautomne de Lòrien
La forêt merveilleuse où les Elfes ont régné
En des heures joyeuses, des heures si anciennes
Que les plus vieux conteurs même les ont oubliées !
Les Elfes sont partis, leur dame Galadriel,
Très sage et brave reine à la beauté parfaite,
Est dans ce doux pays hors des cercles du ciel :
La forêt se sent vide, les harpes sont muettes.
Nimrodel coule toujours mais sous un autre nom,
Personne nécoute plus son murmure enivrant.
Les hommes lont salie, il ny a plus de poissons :
Où est le paradis que les Elfes aimaient tant ?
Alors les mousses sèchent sur les troncs meurtris
Les chênes et les bouleaux, et puis les chers Mallornes
Sont brûlés, abattus, le bois est plus petit,
Et si peu dElanors poussent en ce pays morne !
Ne touchez plus à elle, cessez de la détruire !
Laissez les arbres boire à la source terrestre !
La merveilleuse Lorien peut à nouveau grandir
Si vous posez vos haches pour dormir sur ses tertres !
Alors seulement peut-être elles pourront ressortir,
Les créatures étranges cachées dessous les pierres
Que le lierre lenlace et que le bois respire!
Laissez les rêves revenir et repeupler la Terre !