Nous ne connaissons qu'un seul mode quenya, celui du poème
Namárië déclamé par Galadriel. Ce poème se trouve notamment dans le
Seigneur des Anneaux mais sa version en
Tengwar n'est présente que dans l'ouvrage
The Road Goes Ever On. Dans ce mode, les
Tehtar, des signes diacritiques, sont placés sur la
Tengwa suivant la voyelle. Il existe aussi un
Tehta pour le
y (deux points horizontaux) placés sous une
Tengwa, et un autre pour symboliser une consonne doublée (une barre horizontale) telle que
ll par exemple.
Le sindarin connaît plusieurs modes selon que l'on se réfère aux versions écrites sur la Porte de la Moria et dans le poème A Elbereth (Mode du Beleriand), ou dans la premier copie de la Lettre du Roi (mode sindarin que l'on pourrait qualifier de "complet du Gondor") ou de la troisième copie de cette même lettre (mode sindarin que l'on pourrait qualifier "du Gondor").
Le mode du Beleriand utilisent des
Tengwar pour représenter ses voyelles, les
Tehtar ayant d'autres attributions.
Le mode sindarin "complet du Gondor" possède (comme son nom peut le laisser deviner) un système complet de
Tengwar pour désigner consonnes et voyelles, les Tehtar ayant là encore une autre utilité.
Dans le mode sindarin "du Gondor" enfin, la représentation des voyelles (et du
y) est proche de celle du mode quenya, à ceci près que les Tehtar sont placés sur la Tengwa
suivante, à l'inverse du quenya.
Donc on utilisera le
Tehta sur un porteur court (semblable à un
i sans barre) ou un porteur long (idem mais avec un
j) dans le cas :

d'une voyelle initiale ou solitaire dans le mode quenya,

d'une voyelle finale ou solitaire dans le mode sindarin "du Gondor".
Ces 2 remarques ne valent que si l'on parle de voyelles "simples" et non des diphtongues. car dans le cas de combinaisons de deux voyelles (diphtongues), des Tengwar sont employées, et elles sont différentes selon les modes, puisque chaque mode possède des diphtongues différentes telles que :
En quenya
la combinaison
+i :
ai,
oi,
ui
la combinaison
+u :
au,
eu,
iu
En sindarin (mode "du Gondor")
la combinaison
+i :
ai,
ei,
ui
la combinaison
+e :
ae,
oe
la combinaison
+u (ou
+w) (ex.
au) n'est pas attestée mais on peut peut-être imaginer qu'elle ait existé.