11.04.2004, 19:26
...Dans une caverne sombre et profonde des monts de Mirkwood...
Cest ici que se trouve un petit lac assez froid et lugubre. La lumière y ets sombre et la peur s'y trouve. De plus, un drôle d'individu a pris possession de la caverne et y a élu résidence. Cette caverne possède une sortie sur la montagne assez étroite pour laisser passer un hobbit ou un petit orque, mais trop limite pour les nains en largeur.
Ce cadre terrible abrite en fait un orque. Il se nomme Naghiah. Naghiah a toujours eu une histoire étrange. Plus petit que tous, il a toujours été laissé de côté par ses frères, fouetté, battu ou insulté par les autres orques plus forts et plus sadiques que lui.
Mais, ses compétences de filous et de fouineur l'ont toujours aidé dans ses longs combats contre les duretés des contrées sauvages et de la vie à l'extérieur. Comme tous les autres orques, Naghiah déteste le jour et la lumière qui l'indispose au plus haut point.
Il hait avec la même rage la face blanche qui le fait hurler durant la nuit lorsqu'elle apparaît entre les nuages. Mais, son histoire cache un secret, car il est aujourd'hui l'un des seuls orques libres, sauvage et conscient de son héritage.... et de là d'où il vient !
Naghiah semble plus intelligent que la plupart que ces congénères. Il parle un Westron archaïque aussi gutturale que le parler des Hommes des Collines du Rudhaur, mais plus saccadé, et perçant, et sifflant, comme cherchant à insuffler la mort. Il parle aussi un orquien sauvage, des bribes du parler noir de Gundabad, et de la langue des Hommes de l'Angmar qu'il a apprise au temps où il servit auprès des Caravaniers de Carn Dûm, peu avant d'être envoyé dans les geôles de la Forge Noire pour y maintenir en respect les criminels et victimes arrêtées.
C'est là, un jour qu'il déambulait dans les longs et sinueux couloirs des quartiers noirs, qu'il découvrit la porte menant aux chambres secrètes des cachots oubliés. Ceux-ci étaient si éloignés sous terre qu'aucun orque n'y descendait jamais pour voir ce qui y résidait, mais, ce jour ci Naghiah empreint de curiosité descendit les marches de l'escalier en colimaçon et déboucha prés d'une immense cage suspendu au dessus de flammes et de coulées volcaniques.
Dedans, une ombre semblait immobile, une silhouette noire, complètement repliée sur elle même, morte !
"Un vieux cadavre!" Hurla Naghiah à l'adresse du mort, mais soudain, dans un élan terrifiant s'accrochant avec rage et folie aux barreaux, enchaîné à la gorge, l'orque, prisonnier de son mouroir lancera un regard pétrifiant et rugira un cri de violence à l'adresse du geôlier.
Mais Naghiah ne bougera pas! Plus intrigué que terrifié par la vision menaçante s'offrant à lui, il s'avancera vers le monstre arme au poing lui lançant à son tour son regard de haine!
"Que veux-tu? Sale orque!" Criera Naghiah.
"Qui ose me déranger !" Hurlera son interlocuteur, avec toujours la même férocité.
"Qui est-tu! Que fais-tu là ?" Demandera Naghiah intrigué par son pensionnaire.
"Je payes le crime d'avoir été trop curieux! Et tu le payeras aussi si tu restes ici!" Hurlera-t-il cherchant à faire peur au jeune orque.
"Parles! Où sinon, je te jettes au feu !" Reprendra Naghiah.
"Jettes moi ! Je n'ai plus rien à attendre ! Je ne risque plus rien ! Je sais que je suis déjà mort dans ce corps abominable et affreux!"
"Je vais te jeter!" Hurlera Naghiah. " Et tu vas mourir !"
"Non!" Répondra l'orque! "Je suis mort lorsque le Seigneur des Ténèbres, le maître du grand Sauron, changea mes arrières, arrières, arrières, arrière, .... grands-parents en Orques!"
"Tu es un orque! Tu as toujours été un orque! Nous avons été des orques sous le pouvoir de la Main Noire! Et de la Sombre Couronne Noire, de la Forge Noire, des Puits Noirs! Nous sommes des orques!" Criera Naghiah.
"Non!" Hurlera l'autre! "Jamais le Sombre Maître des Ténèbres, ni son ancien Maître n'ont pu créer la vie! Nous étions des elfes! Tu entends! Des elfes!" Hurlera-t-il dans un cri d'horreur et de souffrance qui déchirera les oreilles craquelées et brûlées de son geôlier!
"Je les hais! Voilà pourquoi nous les haïssons avec une telle force! Les nôtres fûmes des elfes auparavant! Et ils ont été torturés, attirés, séduits par les pouvoirs noirs du Noir Souverain des Terres du Milieu, le Maître Morgoth, à la Sombre Couronne, qui après les avoir emmenés dans ses plus profondes cavernes, vides et remplies de ténèbres et de monstres plus effrayants les uns que les autres, décida de les changer en une race qui bénéficierait d'une rage plus aiguë, d'une force plus grande, et qui serait la risée de la beauté, et semblable à la colère qu'il avait contre l'uvre d'Eru: les elfes!"
"Voilà notre histoire! Nous sommes semblables à la haine de Morgoth, nous sommes son image, l'image de sa haine et de violence! Je l'ai appris, le jour où j'ai regretté dés lors d'être né!"
"Quoi? Mais que dis-tu? Tu blasphème contre le Tout Puissant et Souverain Noir Maître de la Terre du Milieu! Morgoth, le Grand Ordonnateur ! Notre Dieu et Maître Eternel, que nous ne pouvons approcher! Plus terrible que la guerre, et que la colère des volcans! Plus Monstrueux que la Mer et l abyme submergeant, plus Noir que l'abyme elle même! Si Terrible, puissant et monstrueux qu'il est impossible de l'approcher sans mourir de Frayeur! Non ! Tes propos sont ceux d'un hérétique et d'un diable malfaisant! Tu parles contre ton maître et ton Roi, contre ton propre Père! Menteur! Tu vas Mourir!"
"Non! Pas encore! Attends! Je ne parles pas contre mon propre Père, car c'est de mon frère, de mon maître et de mon Roi que j'ai appris la fourberie et la félonie!" Dira mesquinement l'orque Noir, un sourire sournois faisant ouvrir ses crocs cariés.
"Que dis-tu là Traître!" Hurlera Naghiah.
"La Vérité!" Répondra l'autre. " Voici mon histoire!"
"Il y a longtemps, au temps de ma jeunesse, je fus un soldat brillant, comploteur et meneur de guerre pour des soldats de l'Angmar! Et je fus emmené à la Sombre Forteresse du Noir Domaine dans la citadelle du Roi-Sorcier. Là s'étendaient d'horribles tours effrayantes et sauvages, avec des pointes et des salles immenses infestés de Soldats et de passages secrets dans lesquels mieux vaudrait ne pas s'engager! Je fus ainsi mené dans les dédales de la Tour du Roi, et là, dans les appartements anciens des Seigneurs Nains de l'Immense forteresse, je fus présenté à la Bouche du Roi, auquel je fis mon rapport!"
"Mais, peu après avoir eu cet entretien, je me perdis dans les couloirs de la Tour par mégarde certainement, et il advint que je me retrouvai auprès d'une Immense porte, plus grande qu'aucune autre et là derrière cet immense mur de pierre noire, aussi noire que la mort, et portant des inscriptions de feu, d'un rouge aussi écarlate que le sang même et doré comme les pièces du Gondor, je découvris l'Immense Antre du Seigneur Noir de l'Angmar: la salle du Trône du Roi Sorcier."
"Au bout, se tenait, assis sur un énorme et monumental Trône le Roi-Noir en personne revêtu de son armure de mailles et de plates, couvert d'une immense robe noire, et couronné d'un heaume d'acier terrifiant, insufflant le froid et la mort. Et sur celui-ci se tenait son Immonde couronne."
"Devant lui, agenouillé, vêtu dans une immense tunique couleur de nuit se tenait l'un de ses serviteurs. Le reflet des flammes des torches immenses illuminant par derrière le Trône se reflétaient légèrement sur le masque du Lieutenant. Un visage de Serpent fondu dans l'acier et la glace, dans la magie et la mort. Morgûldil, le Passionné de la Sorcellerie! Une âme noire, servante des Forces du Mal depuis aussi longtemps que durait le Royaume Noir et empreinte de Ténèbres et de Noire Magie."
"J'avais déjà entendu parler de ce sombre lieutenant et rien que de voir l'éclat de son masque de mort m'avait terrifié. Empreint d'une immense frayeur, je ne pouvais bouger, ni exercer le moindre mouvement, lorsque soudain, le Roi Noir se mit à parler à son serviteur:"
"Hôte ton masque esclave! Et regardes moi de tes yeux de chair!"
"Et c'est à ce moment là que je le vis, immense fort et redoutable, aussi terrible que le froid des Cols de Angirith, le Noir Morgûldil, et dans la clarté des flammes toujours vacillantes, j'aperçus son visage! Le visage le plus monstrueux et le plus répugnant, le plus horrible et le plus affreux, le plus vil, et le plus laid, un visage d'elfe!"
"Et alors, je vis son regard, perdu dans la complainte et l'expectation, attendant avec rage un signe de son maître, hurlant de peur et de souffrance de sa colère, perdu entre le désir de dominer et la peur du dominé, je le vis tiraillé en lui même par ses forces propres, se changeant de plus en plus, devenant sous l'impulsion du regard et de la Sorcellerie du Roi, un être de plus en plus cruel et avide, se mettant à hurler, regardant les pouvoirs que lui donnait le Roi Noir avec rires et fracas, comme une jouissance terrible de puissance maléfique incontrôlée. "
"Mais il le vit aussi gagné par la Peur, par le regard amenuisant du Sombre Roi-Sorcier, le transformant petit à petit en un esclave de sa propre volonté, plus terrifié par son souffle que par sa propre mort ainsi que par la propre surpuissance de ses dons! Il devint très vite maléfique, son regard changea en un regard de haine véloce envers son Maître, et soudain, il devint plus petit, et comme sa volonté se transformait en une volonté féroce de meurtre et de rapine, de guerres et de d'avidité, son regard prit soudain, une autre apparence. "
"Ses yeux s'enfoncèrent dans leurs orbites, ses narines changèrent en naseaux plus fins et squelettiques, son teint devint blafard et vert, et sa bouche se garni de crocs et de canines effroyables. Sa longue chevelure se fit alors plus éparse et plus noire, avec des teintes grises et il devint semblable à un orque, semblable à ma propre image!"
"Sa voix s'était également mise à muer, devenant plus stridente, plus métallique et plus criante, faîtes de plus de mots sauvages et vils! Sa voix et son parler devinrent aussi plus cruels plus guerriers plus acharnés et violents, piquants, perçants, hurlant de rage et de douleur dans leur folie de tout contrôler et de tout s'approprier comme un trésor secret!"
C'est alors que le Roi Sorcier se dressa devant son esclave et soudain, d'une voix puissante et fière, d'ombre et de maléfices, aussi noir que la nuit des enfers, aussi foudroyante que les éclairs, il grondera son timbre contre son serviteur et parlera sous un ordre d'acier:
"Regardes qui tu es maintenant et comprends mon pouvoir! Désire le! Aies en peur! Tu es un orque, un orque à ma merci, à ma volonté, à mes pieds! Tu n'as plus que de la haine, de l'envie, de la rage et du désir de pouvoir! Tu me veux! Tu veux ma force et ma puissance! Tu es à moi, comme tes ancêtres capturés par Notre Noir Maître Souverain du Monde! Tu n'as plus rien! Que moi ton maître! Et tu m'obéiras! Et tu me craindras! Tu auras peur! Aussi peur que la mort de la vie! que du néant de la lumière! Tu resteras dans le Néant dans lequel tu es plongé et tu y resteras enfermé!"
"Puis, se munissant de son immense fouet en lanières noires enflammées, il frappera le nouvel orque se tenant devant lui, brisant son armure sous le coup de sa masse, et il ébranlera l'esclave de sa volonté, complètement mort et en survie sous les coups de son Maître et Bourreau!"
"Puis, un cri s'échappa de moi! Et le Regard Noir du Sombre Roi Sorcier me démasqua! Et la peur et la frayeur qui me pénétrèrent à cet instant sont encore au fond de moi et m'empêchent de dormir ou de mourir! Ils me gardent dans une éternelle souffrance de laquelle je ne serais jamais délivré. Ainsi en est de quiconque est touché par ce Sombre Seigneur, ainsi que par son souffle!"
Puis, soudain, sortant de la torpeur dans laquelle le mettait le souvenir du regard et du Souffle du Monstre, il se jettera de nouveau sur les barreaux de la cage avec rage et faisant son pénétrer son regard d'horreur et de violence il dira à l'autre:"Tu a bien compris! Nous étions des elfes avant! Et maintenant que tu sais, ils vont être mis au courant que tu le sais toi aussi! Ils le savent cela Ils vont te réserver le même sort qu'à moi, ils vont te jeter ici au fond de ces oubliettes où plus jamais personne ne pourras te retrouver sauf des inconscients dans ton genre! Ah! Ah! Ah!Ah! Ah!"
Mais Naghiah terrifié, emplie d'une peur et d'une frayeur sans nom, au récit du prisonnier, se jettera dans les escaliers et soudain, ceux-ci se mettront à tomber et à s'effriter, comme s'ils disparaissaient avec la roche et allait se fondre dans la rivière de la lave se trouvant juste en dessous. Mais un curieux hasard permis au jeune Naghiah de s'en sortir vivant. Deux semaines après, de nombreuses patrouilles avaient été alertée de la fuite de l'orque et il fut nommé et fiché comme déserteur. Puis, on appris qu'il s'était rendu dans les fosses des cachots oubliés. Un Agent Noir, un Noir Général du Roi-Sorcier, vint à Gundabad et décida de le poursuivre, mais après deux mois de recherches infortunes, ils cessèrent leurs recherches.
Naghiah qui avait trouvé alors refuge dans les Monts Brumeux fut ensuite chassé par des orques en patrouilles et chemin faisant, il se dirigea vers le sud. Puis, profitant d'une longue nuit et des soirées hivernales, il se rendit loin, dans les Montagnes vers la Porte des Gobelins. C'est alors qu'il fut capturé par des orques sauvages de la Porte, qui, en lutte avec Gundabad ne firent pas de rapport de leur capture et le marchandèrent comme esclave avec d'autres tribus orques et il fut ainsi amené aux Petites Cavernes, dans les falaises au nord du Carrock, dont il fut sauvé par de curieux aventuriers.
Avant d'être ainsi transféré, Naghiah passa un moment dans les cavernes de la Porte des Gobelins, qu'il visita allégrement bien qu'il ne put se rappeler tous es passages, les angles et les allées. C'est ainsi qu'il découvrit le coffre fort du Grand Gobelin protégé par une immense araignée, gluante et visqueuse, avec d'horribles pattes poilues et semblable à un Monstre énorme. Et cachée près de son antre, un petit coffret à bijoux, fermé soigneusement. Mais, un jour, la Porte des Gobelins fut attaquée suite à un raid mené par un Nain, complètement fou, et quelques uns de ses frères ayant juré de tuer le Grand Gobelin, assassin de son père lors d'une attaque dans les Monts Brumeux, trois ans auparavant.
Ainsi, durant l'assaut du nain, Naghiah réussit à s'échapper et suivant les sombres tunnels, il arriva à la cache secrète du Grand Gobelin. Puis, usant d'un puissant champignon soporifique, il endormit la gardienne et ouvrant avec malice le coffret il déroba l'anneau ancestral d'Elendur.
Il remonta avec furtivité les longs couloirs et chercha à s'enfuir. Mais, comme l'assaut avait été repoussé, de nombreuses patrouilles furent lancées à sa recherche, et il fur repéré. Par peur d'être pris avec l'anneau et d'être finalement dénoncé à Gundabad ou purement exécuté, il avala l'objet qui disparu un temps dans ses entrailles. Le soir même, Naghiah était de nouveau captif, et le lendemain, le Grand Gobelin, craignant une nouvelle évasion le vendit à son lointain parent de l'est.
Suite à son sauvetage des falaises, Naghiah gagna avec une certaine rapidité du fait du jour et de la nuit les cavernes plus à l'est, et finit par entrer sous la voûte odieuse des arbres de Mirkwood sous lesquels il se réfugia. Et c'est ainsi qu'il gagna les Montagnes, devenant un allié et un ami des araignées, rabattant pour elles du gibier. Il a ainsi peur des orques se méfiant des Hommes et des elfes bien qu'il soit désormais inquiet du fait de l'histoire qu'il a entendu. Il arrive que des fois, dans la nuit, là où personne ne peut le voir ou l'entendre, il se pose à lui même ces questions.
"Un elfe! Un orque étais autrefois un elfe?" Puis, ces mots retrouvent rapidement l'abyme d'où ils sont apparus, et soudain reviennent les mêmes rancurs éternelles.
"Non! Les elfes sont nos Ennemis! Morgoth est notre Maître! Il faut tuer ces satanés elfes! Les étriper! Les égorger! Les écharper! Je suis un orque! Je suis un orque! Je suis un orque! Ce sont les elfes qui nous ont obligé à vivre dans ces trous pourris, ces cavernes infâmes pleines de vers et de rats! C'est de LEUR FAUTE !!!!!!"
"Ce sont eux qui nous font mal avec leur face claire, et la face blanche, piquante! brûlante! qui nous brûlent et nous rentrent dans le corps! Satanés elfes! Il faut les tuer! Il faut que je reviennes à Gundabad. Le Noir maître me donnera de grands pouvoirs si je reviens, si je lui apprends la fourberie et les pièges des Orques de la Porte des Gobelins! Ces sales traîtres qui refusent de payer le Tribut au Roi de Gundabad! Satané, pourriture! Infectes puants de gobelins de la Porte aux Loups! Voleurs! Nous vous étriperons! Nous vous empalerons! Nous vous dévorerons!"
Mais soudain, alors qu'il se met à prendre la route du nord, la peur commence à le gagner, et il s'imagine encore le Puissant et terrible Sorcier des Ténèbres changer cet elfe amoindri en créature démoniaque, et soudain, il se sent terrifié et pétrifié de peur, il crie:
"Non! Non! Ils me tuerons si je reviens! Jamais ils ne me laisserons parler et les informer de la traîtrise des gobelins du Haut Col ! Ils ont des yeux noirs et menaçants aussi terribles que des éclairs, aussi froids que la mort et aussi sanglant que l'acier noir brûlant des foyers! Et puis, tous les orques me recherchent, et ils ont des serviteurs qui ont des ailes et des griffes et qui montent la garde sur de cruelles montures! Je..., je n' y arriverais jamais vivant!"
Puis, alors, il se met à faire demi-tour et regagne ses sombres cavernes où il renacle encore et encore, toujours et encore les mêmes réflexions et les mêmes débats sans jamais trouver une seule issue à ce mal.
Cest ici que se trouve un petit lac assez froid et lugubre. La lumière y ets sombre et la peur s'y trouve. De plus, un drôle d'individu a pris possession de la caverne et y a élu résidence. Cette caverne possède une sortie sur la montagne assez étroite pour laisser passer un hobbit ou un petit orque, mais trop limite pour les nains en largeur.
Ce cadre terrible abrite en fait un orque. Il se nomme Naghiah. Naghiah a toujours eu une histoire étrange. Plus petit que tous, il a toujours été laissé de côté par ses frères, fouetté, battu ou insulté par les autres orques plus forts et plus sadiques que lui.
Mais, ses compétences de filous et de fouineur l'ont toujours aidé dans ses longs combats contre les duretés des contrées sauvages et de la vie à l'extérieur. Comme tous les autres orques, Naghiah déteste le jour et la lumière qui l'indispose au plus haut point.
Il hait avec la même rage la face blanche qui le fait hurler durant la nuit lorsqu'elle apparaît entre les nuages. Mais, son histoire cache un secret, car il est aujourd'hui l'un des seuls orques libres, sauvage et conscient de son héritage.... et de là d'où il vient !
Naghiah semble plus intelligent que la plupart que ces congénères. Il parle un Westron archaïque aussi gutturale que le parler des Hommes des Collines du Rudhaur, mais plus saccadé, et perçant, et sifflant, comme cherchant à insuffler la mort. Il parle aussi un orquien sauvage, des bribes du parler noir de Gundabad, et de la langue des Hommes de l'Angmar qu'il a apprise au temps où il servit auprès des Caravaniers de Carn Dûm, peu avant d'être envoyé dans les geôles de la Forge Noire pour y maintenir en respect les criminels et victimes arrêtées.
C'est là, un jour qu'il déambulait dans les longs et sinueux couloirs des quartiers noirs, qu'il découvrit la porte menant aux chambres secrètes des cachots oubliés. Ceux-ci étaient si éloignés sous terre qu'aucun orque n'y descendait jamais pour voir ce qui y résidait, mais, ce jour ci Naghiah empreint de curiosité descendit les marches de l'escalier en colimaçon et déboucha prés d'une immense cage suspendu au dessus de flammes et de coulées volcaniques.
Dedans, une ombre semblait immobile, une silhouette noire, complètement repliée sur elle même, morte !
"Un vieux cadavre!" Hurla Naghiah à l'adresse du mort, mais soudain, dans un élan terrifiant s'accrochant avec rage et folie aux barreaux, enchaîné à la gorge, l'orque, prisonnier de son mouroir lancera un regard pétrifiant et rugira un cri de violence à l'adresse du geôlier.
Mais Naghiah ne bougera pas! Plus intrigué que terrifié par la vision menaçante s'offrant à lui, il s'avancera vers le monstre arme au poing lui lançant à son tour son regard de haine!
"Que veux-tu? Sale orque!" Criera Naghiah.
"Qui ose me déranger !" Hurlera son interlocuteur, avec toujours la même férocité.
"Qui est-tu! Que fais-tu là ?" Demandera Naghiah intrigué par son pensionnaire.
"Je payes le crime d'avoir été trop curieux! Et tu le payeras aussi si tu restes ici!" Hurlera-t-il cherchant à faire peur au jeune orque.
"Parles! Où sinon, je te jettes au feu !" Reprendra Naghiah.
"Jettes moi ! Je n'ai plus rien à attendre ! Je ne risque plus rien ! Je sais que je suis déjà mort dans ce corps abominable et affreux!"
"Je vais te jeter!" Hurlera Naghiah. " Et tu vas mourir !"
"Non!" Répondra l'orque! "Je suis mort lorsque le Seigneur des Ténèbres, le maître du grand Sauron, changea mes arrières, arrières, arrières, arrière, .... grands-parents en Orques!"
"Tu es un orque! Tu as toujours été un orque! Nous avons été des orques sous le pouvoir de la Main Noire! Et de la Sombre Couronne Noire, de la Forge Noire, des Puits Noirs! Nous sommes des orques!" Criera Naghiah.
"Non!" Hurlera l'autre! "Jamais le Sombre Maître des Ténèbres, ni son ancien Maître n'ont pu créer la vie! Nous étions des elfes! Tu entends! Des elfes!" Hurlera-t-il dans un cri d'horreur et de souffrance qui déchirera les oreilles craquelées et brûlées de son geôlier!
"Je les hais! Voilà pourquoi nous les haïssons avec une telle force! Les nôtres fûmes des elfes auparavant! Et ils ont été torturés, attirés, séduits par les pouvoirs noirs du Noir Souverain des Terres du Milieu, le Maître Morgoth, à la Sombre Couronne, qui après les avoir emmenés dans ses plus profondes cavernes, vides et remplies de ténèbres et de monstres plus effrayants les uns que les autres, décida de les changer en une race qui bénéficierait d'une rage plus aiguë, d'une force plus grande, et qui serait la risée de la beauté, et semblable à la colère qu'il avait contre l'uvre d'Eru: les elfes!"
"Voilà notre histoire! Nous sommes semblables à la haine de Morgoth, nous sommes son image, l'image de sa haine et de violence! Je l'ai appris, le jour où j'ai regretté dés lors d'être né!"
"Quoi? Mais que dis-tu? Tu blasphème contre le Tout Puissant et Souverain Noir Maître de la Terre du Milieu! Morgoth, le Grand Ordonnateur ! Notre Dieu et Maître Eternel, que nous ne pouvons approcher! Plus terrible que la guerre, et que la colère des volcans! Plus Monstrueux que la Mer et l abyme submergeant, plus Noir que l'abyme elle même! Si Terrible, puissant et monstrueux qu'il est impossible de l'approcher sans mourir de Frayeur! Non ! Tes propos sont ceux d'un hérétique et d'un diable malfaisant! Tu parles contre ton maître et ton Roi, contre ton propre Père! Menteur! Tu vas Mourir!"
"Non! Pas encore! Attends! Je ne parles pas contre mon propre Père, car c'est de mon frère, de mon maître et de mon Roi que j'ai appris la fourberie et la félonie!" Dira mesquinement l'orque Noir, un sourire sournois faisant ouvrir ses crocs cariés.
"Que dis-tu là Traître!" Hurlera Naghiah.
"La Vérité!" Répondra l'autre. " Voici mon histoire!"
"Il y a longtemps, au temps de ma jeunesse, je fus un soldat brillant, comploteur et meneur de guerre pour des soldats de l'Angmar! Et je fus emmené à la Sombre Forteresse du Noir Domaine dans la citadelle du Roi-Sorcier. Là s'étendaient d'horribles tours effrayantes et sauvages, avec des pointes et des salles immenses infestés de Soldats et de passages secrets dans lesquels mieux vaudrait ne pas s'engager! Je fus ainsi mené dans les dédales de la Tour du Roi, et là, dans les appartements anciens des Seigneurs Nains de l'Immense forteresse, je fus présenté à la Bouche du Roi, auquel je fis mon rapport!"
"Mais, peu après avoir eu cet entretien, je me perdis dans les couloirs de la Tour par mégarde certainement, et il advint que je me retrouvai auprès d'une Immense porte, plus grande qu'aucune autre et là derrière cet immense mur de pierre noire, aussi noire que la mort, et portant des inscriptions de feu, d'un rouge aussi écarlate que le sang même et doré comme les pièces du Gondor, je découvris l'Immense Antre du Seigneur Noir de l'Angmar: la salle du Trône du Roi Sorcier."
"Au bout, se tenait, assis sur un énorme et monumental Trône le Roi-Noir en personne revêtu de son armure de mailles et de plates, couvert d'une immense robe noire, et couronné d'un heaume d'acier terrifiant, insufflant le froid et la mort. Et sur celui-ci se tenait son Immonde couronne."
"Devant lui, agenouillé, vêtu dans une immense tunique couleur de nuit se tenait l'un de ses serviteurs. Le reflet des flammes des torches immenses illuminant par derrière le Trône se reflétaient légèrement sur le masque du Lieutenant. Un visage de Serpent fondu dans l'acier et la glace, dans la magie et la mort. Morgûldil, le Passionné de la Sorcellerie! Une âme noire, servante des Forces du Mal depuis aussi longtemps que durait le Royaume Noir et empreinte de Ténèbres et de Noire Magie."
"J'avais déjà entendu parler de ce sombre lieutenant et rien que de voir l'éclat de son masque de mort m'avait terrifié. Empreint d'une immense frayeur, je ne pouvais bouger, ni exercer le moindre mouvement, lorsque soudain, le Roi Noir se mit à parler à son serviteur:"
"Hôte ton masque esclave! Et regardes moi de tes yeux de chair!"
"Et c'est à ce moment là que je le vis, immense fort et redoutable, aussi terrible que le froid des Cols de Angirith, le Noir Morgûldil, et dans la clarté des flammes toujours vacillantes, j'aperçus son visage! Le visage le plus monstrueux et le plus répugnant, le plus horrible et le plus affreux, le plus vil, et le plus laid, un visage d'elfe!"
"Et alors, je vis son regard, perdu dans la complainte et l'expectation, attendant avec rage un signe de son maître, hurlant de peur et de souffrance de sa colère, perdu entre le désir de dominer et la peur du dominé, je le vis tiraillé en lui même par ses forces propres, se changeant de plus en plus, devenant sous l'impulsion du regard et de la Sorcellerie du Roi, un être de plus en plus cruel et avide, se mettant à hurler, regardant les pouvoirs que lui donnait le Roi Noir avec rires et fracas, comme une jouissance terrible de puissance maléfique incontrôlée. "
"Mais il le vit aussi gagné par la Peur, par le regard amenuisant du Sombre Roi-Sorcier, le transformant petit à petit en un esclave de sa propre volonté, plus terrifié par son souffle que par sa propre mort ainsi que par la propre surpuissance de ses dons! Il devint très vite maléfique, son regard changea en un regard de haine véloce envers son Maître, et soudain, il devint plus petit, et comme sa volonté se transformait en une volonté féroce de meurtre et de rapine, de guerres et de d'avidité, son regard prit soudain, une autre apparence. "
"Ses yeux s'enfoncèrent dans leurs orbites, ses narines changèrent en naseaux plus fins et squelettiques, son teint devint blafard et vert, et sa bouche se garni de crocs et de canines effroyables. Sa longue chevelure se fit alors plus éparse et plus noire, avec des teintes grises et il devint semblable à un orque, semblable à ma propre image!"
"Sa voix s'était également mise à muer, devenant plus stridente, plus métallique et plus criante, faîtes de plus de mots sauvages et vils! Sa voix et son parler devinrent aussi plus cruels plus guerriers plus acharnés et violents, piquants, perçants, hurlant de rage et de douleur dans leur folie de tout contrôler et de tout s'approprier comme un trésor secret!"
C'est alors que le Roi Sorcier se dressa devant son esclave et soudain, d'une voix puissante et fière, d'ombre et de maléfices, aussi noir que la nuit des enfers, aussi foudroyante que les éclairs, il grondera son timbre contre son serviteur et parlera sous un ordre d'acier:
"Regardes qui tu es maintenant et comprends mon pouvoir! Désire le! Aies en peur! Tu es un orque, un orque à ma merci, à ma volonté, à mes pieds! Tu n'as plus que de la haine, de l'envie, de la rage et du désir de pouvoir! Tu me veux! Tu veux ma force et ma puissance! Tu es à moi, comme tes ancêtres capturés par Notre Noir Maître Souverain du Monde! Tu n'as plus rien! Que moi ton maître! Et tu m'obéiras! Et tu me craindras! Tu auras peur! Aussi peur que la mort de la vie! que du néant de la lumière! Tu resteras dans le Néant dans lequel tu es plongé et tu y resteras enfermé!"
"Puis, se munissant de son immense fouet en lanières noires enflammées, il frappera le nouvel orque se tenant devant lui, brisant son armure sous le coup de sa masse, et il ébranlera l'esclave de sa volonté, complètement mort et en survie sous les coups de son Maître et Bourreau!"
"Puis, un cri s'échappa de moi! Et le Regard Noir du Sombre Roi Sorcier me démasqua! Et la peur et la frayeur qui me pénétrèrent à cet instant sont encore au fond de moi et m'empêchent de dormir ou de mourir! Ils me gardent dans une éternelle souffrance de laquelle je ne serais jamais délivré. Ainsi en est de quiconque est touché par ce Sombre Seigneur, ainsi que par son souffle!"
Puis, soudain, sortant de la torpeur dans laquelle le mettait le souvenir du regard et du Souffle du Monstre, il se jettera de nouveau sur les barreaux de la cage avec rage et faisant son pénétrer son regard d'horreur et de violence il dira à l'autre:"Tu a bien compris! Nous étions des elfes avant! Et maintenant que tu sais, ils vont être mis au courant que tu le sais toi aussi! Ils le savent cela Ils vont te réserver le même sort qu'à moi, ils vont te jeter ici au fond de ces oubliettes où plus jamais personne ne pourras te retrouver sauf des inconscients dans ton genre! Ah! Ah! Ah!Ah! Ah!"
Mais Naghiah terrifié, emplie d'une peur et d'une frayeur sans nom, au récit du prisonnier, se jettera dans les escaliers et soudain, ceux-ci se mettront à tomber et à s'effriter, comme s'ils disparaissaient avec la roche et allait se fondre dans la rivière de la lave se trouvant juste en dessous. Mais un curieux hasard permis au jeune Naghiah de s'en sortir vivant. Deux semaines après, de nombreuses patrouilles avaient été alertée de la fuite de l'orque et il fut nommé et fiché comme déserteur. Puis, on appris qu'il s'était rendu dans les fosses des cachots oubliés. Un Agent Noir, un Noir Général du Roi-Sorcier, vint à Gundabad et décida de le poursuivre, mais après deux mois de recherches infortunes, ils cessèrent leurs recherches.
Naghiah qui avait trouvé alors refuge dans les Monts Brumeux fut ensuite chassé par des orques en patrouilles et chemin faisant, il se dirigea vers le sud. Puis, profitant d'une longue nuit et des soirées hivernales, il se rendit loin, dans les Montagnes vers la Porte des Gobelins. C'est alors qu'il fut capturé par des orques sauvages de la Porte, qui, en lutte avec Gundabad ne firent pas de rapport de leur capture et le marchandèrent comme esclave avec d'autres tribus orques et il fut ainsi amené aux Petites Cavernes, dans les falaises au nord du Carrock, dont il fut sauvé par de curieux aventuriers.
Avant d'être ainsi transféré, Naghiah passa un moment dans les cavernes de la Porte des Gobelins, qu'il visita allégrement bien qu'il ne put se rappeler tous es passages, les angles et les allées. C'est ainsi qu'il découvrit le coffre fort du Grand Gobelin protégé par une immense araignée, gluante et visqueuse, avec d'horribles pattes poilues et semblable à un Monstre énorme. Et cachée près de son antre, un petit coffret à bijoux, fermé soigneusement. Mais, un jour, la Porte des Gobelins fut attaquée suite à un raid mené par un Nain, complètement fou, et quelques uns de ses frères ayant juré de tuer le Grand Gobelin, assassin de son père lors d'une attaque dans les Monts Brumeux, trois ans auparavant.
Ainsi, durant l'assaut du nain, Naghiah réussit à s'échapper et suivant les sombres tunnels, il arriva à la cache secrète du Grand Gobelin. Puis, usant d'un puissant champignon soporifique, il endormit la gardienne et ouvrant avec malice le coffret il déroba l'anneau ancestral d'Elendur.
Il remonta avec furtivité les longs couloirs et chercha à s'enfuir. Mais, comme l'assaut avait été repoussé, de nombreuses patrouilles furent lancées à sa recherche, et il fur repéré. Par peur d'être pris avec l'anneau et d'être finalement dénoncé à Gundabad ou purement exécuté, il avala l'objet qui disparu un temps dans ses entrailles. Le soir même, Naghiah était de nouveau captif, et le lendemain, le Grand Gobelin, craignant une nouvelle évasion le vendit à son lointain parent de l'est.
Suite à son sauvetage des falaises, Naghiah gagna avec une certaine rapidité du fait du jour et de la nuit les cavernes plus à l'est, et finit par entrer sous la voûte odieuse des arbres de Mirkwood sous lesquels il se réfugia. Et c'est ainsi qu'il gagna les Montagnes, devenant un allié et un ami des araignées, rabattant pour elles du gibier. Il a ainsi peur des orques se méfiant des Hommes et des elfes bien qu'il soit désormais inquiet du fait de l'histoire qu'il a entendu. Il arrive que des fois, dans la nuit, là où personne ne peut le voir ou l'entendre, il se pose à lui même ces questions.
"Un elfe! Un orque étais autrefois un elfe?" Puis, ces mots retrouvent rapidement l'abyme d'où ils sont apparus, et soudain reviennent les mêmes rancurs éternelles.
"Non! Les elfes sont nos Ennemis! Morgoth est notre Maître! Il faut tuer ces satanés elfes! Les étriper! Les égorger! Les écharper! Je suis un orque! Je suis un orque! Je suis un orque! Ce sont les elfes qui nous ont obligé à vivre dans ces trous pourris, ces cavernes infâmes pleines de vers et de rats! C'est de LEUR FAUTE !!!!!!"
"Ce sont eux qui nous font mal avec leur face claire, et la face blanche, piquante! brûlante! qui nous brûlent et nous rentrent dans le corps! Satanés elfes! Il faut les tuer! Il faut que je reviennes à Gundabad. Le Noir maître me donnera de grands pouvoirs si je reviens, si je lui apprends la fourberie et les pièges des Orques de la Porte des Gobelins! Ces sales traîtres qui refusent de payer le Tribut au Roi de Gundabad! Satané, pourriture! Infectes puants de gobelins de la Porte aux Loups! Voleurs! Nous vous étriperons! Nous vous empalerons! Nous vous dévorerons!"
Mais soudain, alors qu'il se met à prendre la route du nord, la peur commence à le gagner, et il s'imagine encore le Puissant et terrible Sorcier des Ténèbres changer cet elfe amoindri en créature démoniaque, et soudain, il se sent terrifié et pétrifié de peur, il crie:
"Non! Non! Ils me tuerons si je reviens! Jamais ils ne me laisserons parler et les informer de la traîtrise des gobelins du Haut Col ! Ils ont des yeux noirs et menaçants aussi terribles que des éclairs, aussi froids que la mort et aussi sanglant que l'acier noir brûlant des foyers! Et puis, tous les orques me recherchent, et ils ont des serviteurs qui ont des ailes et des griffes et qui montent la garde sur de cruelles montures! Je..., je n' y arriverais jamais vivant!"
Puis, alors, il se met à faire demi-tour et regagne ses sombres cavernes où il renacle encore et encore, toujours et encore les mêmes réflexions et les mêmes débats sans jamais trouver une seule issue à ce mal.