12.01.2024, 18:13
Bonjour à tous,
Désolé de vous déranger encore une fois, mais un passage m'a surpris dans Le Route Perdue, qui se situe à la page 153 de mon édition, mais sans doute pas des autres. En tout cas, la pagination anglaise semble donner quelque part entre la page 89 et 90.
Il s'agit des 117e et 118è vers du poème sur le Roi Sheave réalisé à l'occasion de La Route Perdue, dans les chapitres ébauchés qui devaient relier l'histoire de Nûmenor et celle d'Alboin/Audoin.
Je pensais que Tolkien n'avait jamais mis en cause les arbres, pourtant, on trouve ici, alors qu'un éloge de Sheave est fait par Aelfwine, ces paroles :
Il leur apprit des mots sages et gracieux -
leur langue mûrit au temps de Sheave
en chant et en musique. Il mit au jour les secrets
que recelaient les runes. Il leur donna des richesses,
salaire de leur labeur, tirant de la terre
fortune et confort, labourant les terres,
semant aux semailles la graine de l'abondance,
engrangeant la moisson d'or
pour le bien être des hommes. Les fôrets anciennes
au temps de Sheave, reculèrent jusqu'aux montagnes ;
l'ombre décrût, et le blé brillant,
ses blancs épis, murmurèrent sous la brise
dans les terres autrefois désolées. Les bois tremblèrent.
(trad. D Lauzon)
Ici (aux vers 109 à 121), Tolkien fait donc l'éloge des bons soins de Sheave (qu'il apporte), mais à cette occasion semble dire que les fôrets seraient liées au mal et à l'ombre directement, à moins que je n'aie mal interprété ce passage.
Pourriez-vous m'éclairer s'il vous plaît ?
Merci beaucoup.
Désolé de vous déranger encore une fois, mais un passage m'a surpris dans Le Route Perdue, qui se situe à la page 153 de mon édition, mais sans doute pas des autres. En tout cas, la pagination anglaise semble donner quelque part entre la page 89 et 90.
Il s'agit des 117e et 118è vers du poème sur le Roi Sheave réalisé à l'occasion de La Route Perdue, dans les chapitres ébauchés qui devaient relier l'histoire de Nûmenor et celle d'Alboin/Audoin.
Je pensais que Tolkien n'avait jamais mis en cause les arbres, pourtant, on trouve ici, alors qu'un éloge de Sheave est fait par Aelfwine, ces paroles :
Il leur apprit des mots sages et gracieux -
leur langue mûrit au temps de Sheave
en chant et en musique. Il mit au jour les secrets
que recelaient les runes. Il leur donna des richesses,
salaire de leur labeur, tirant de la terre
fortune et confort, labourant les terres,
semant aux semailles la graine de l'abondance,
engrangeant la moisson d'or
pour le bien être des hommes. Les fôrets anciennes
au temps de Sheave, reculèrent jusqu'aux montagnes ;
l'ombre décrût, et le blé brillant,
ses blancs épis, murmurèrent sous la brise
dans les terres autrefois désolées. Les bois tremblèrent.
(trad. D Lauzon)
Ici (aux vers 109 à 121), Tolkien fait donc l'éloge des bons soins de Sheave (qu'il apporte), mais à cette occasion semble dire que les fôrets seraient liées au mal et à l'ombre directement, à moins que je n'aie mal interprété ce passage.
Pourriez-vous m'éclairer s'il vous plaît ?
Merci beaucoup.