25.10.2018, 23:25
Qui se souvient de cet hiver
L'un des plus rude au troisième âge
Où le froid nous prit à revers
Touchant la flore au vert feuillage.
Les fruits encore perchés aux branches
Gelèrent ainsi par la froidure
Alors qu'un lé de floche blanche
Couvrait paysage et toiture.
Pour un Wintring, l'huis vite close
Au fond des smials près du foyer
les gens maudissaient toutes choses
au point d'en couvrir leurs pieds.
Sous les congères, rien ne résiste ;
La faune se terrant soudain
Fuyant la rigueur qui persiste
En retournant moult jardin.
Les bûches sèches devinrent rare
Et menues les flammes dans l'âtre.
Quelques miettes au fond des placards
N'aident pas les faims opiniâtres.
Sous la chape de plomb du ciel,
Alors qu'il gèle à pierre fendre,
Ne restent que les pots de miel
Et quelques surgeons dans la cendre.
Après cinq mois difficiles,
Chithing et son ciel d'azur,
Les rayons de l'astre indocile
Tente à réchauffer les masures.
Tant ont souffert, tant ont péri
Rongés par le froid ou la faim
Dans les maisons et les prairies.
À présent, pleurons nos défunts.
L'un des plus rude au troisième âge
Où le froid nous prit à revers
Touchant la flore au vert feuillage.
Les fruits encore perchés aux branches
Gelèrent ainsi par la froidure
Alors qu'un lé de floche blanche
Couvrait paysage et toiture.
Pour un Wintring, l'huis vite close
Au fond des smials près du foyer
les gens maudissaient toutes choses
au point d'en couvrir leurs pieds.
Sous les congères, rien ne résiste ;
La faune se terrant soudain
Fuyant la rigueur qui persiste
En retournant moult jardin.
Les bûches sèches devinrent rare
Et menues les flammes dans l'âtre.
Quelques miettes au fond des placards
N'aident pas les faims opiniâtres.
Sous la chape de plomb du ciel,
Alors qu'il gèle à pierre fendre,
Ne restent que les pots de miel
Et quelques surgeons dans la cendre.
Après cinq mois difficiles,
Chithing et son ciel d'azur,
Les rayons de l'astre indocile
Tente à réchauffer les masures.
Tant ont souffert, tant ont péri
Rongés par le froid ou la faim
Dans les maisons et les prairies.
À présent, pleurons nos défunts.