Sous la canopée, seul résonnaient
Les coups de hache contre les écorces ;
Tout les bûcherons en coeur chantonnaient,
Le coeur à l'ouvrage en bombant le torse.
Personne ne vit la colonne sombre
Ni perçu les cris, venant du village.
Les pillards ont fuit en rejoignant l'ombre
Les laissant pour mort après leur pillage.
C'est à mon retour que j'ai vu gésir,
Ce corps meurtri, sous leurs coups infâmes
Elle qui me donna autant de plaisir
Comme sait donner, une aimante femme.
Les flammes, lèchant les parois de pierre
Jusqu'au faîtage notre masure,
Grimpaient vivement, aidées par le lierre
En ruinant ce lieu d'ardentes morsures.
Je n'étais plus rien, ne voulant plus vivre ;
L'armée du Gondor m'a remis sur pied
Que j'ai pu servir d'une rage ivre
Avec fierté parmi les troupiers.
Les coups de hache contre les écorces ;
Tout les bûcherons en coeur chantonnaient,
Le coeur à l'ouvrage en bombant le torse.
Personne ne vit la colonne sombre
Ni perçu les cris, venant du village.
Les pillards ont fuit en rejoignant l'ombre
Les laissant pour mort après leur pillage.
C'est à mon retour que j'ai vu gésir,
Ce corps meurtri, sous leurs coups infâmes
Elle qui me donna autant de plaisir
Comme sait donner, une aimante femme.
Les flammes, lèchant les parois de pierre
Jusqu'au faîtage notre masure,
Grimpaient vivement, aidées par le lierre
En ruinant ce lieu d'ardentes morsures.
Je n'étais plus rien, ne voulant plus vivre ;
L'armée du Gondor m'a remis sur pied
Que j'ai pu servir d'une rage ivre
Avec fierté parmi les troupiers.