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Inscription : Nov 2008
En ce lieu mythique où tout semble n'être que ruine et
désolation, parfois s'élèvent d'étranges murmures, paroles d'antan,
immortel hommage au Peuple des Orfèvres :
Dans les grands arbres, seul demeure un long murmure,
Rien qu'un peu de vent et l'ombre des souvenirs.
L'aurore ne fait plus frémir la pâle verdure
Des antiques jardins hantés de longs soupirs.
Quelques pierres tombées, vestiges des vieux murs,
Témoignent d'un passé qui n'a plus d'avenir.
Le long cri d'un oiseau qui sillonne l'azur
N'éveille aucun frisson, ne se mêle à aucun rire.
Et pourtant, quelque part, sous l'ombre des ramures
Chante la magie des lames et des armures,
Des joyaux d'antan qui n'ont pas cessé de luire.
Dans le silence et l'oubli, dans la nuit obscure
Un guerrier d'antan à la longue chevelure
Veille, et son chant s'élève comme un triste soupir.
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
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Un bel hommage à une cité dont on ne connaît pas énormément de choses.
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Merci. Cette cité renferme des secrets oubliés et tout repose dans le mystère
Seuls peut-être, quelques uns des rescapés qui ont trouvé refuge notamment à Imladris aux côtés d'Elrond pourraient témoigner de la splendeur d'antan et des secrets qui dormiront à présent jusqu'à la fin de toute chose.
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
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Inscription : Jan 2008
C'est vrai que c'est une cité assez mystérieuse et qui donne ainsi beaucoup de possibilité à l'imagination et qui a été construite par des maîtres forgerons qui plus est. Elle doit donc renfermer de très nombreuses œuvres d'art et être également magnifiquement bien bâtie.
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Inscription : Oct 2006
Il n'en reste rien! Les Orcs ont tout rasé et ses trésors furent pillés! Seules demeurent les ombres et leur chant lugubre! (je blague, enfin j'espère... il serait quand même intéressant de savoir ce que sont devenus les ruines. L'herbe est-elle verte sur la cendre?)
Sinon, très beau poème, léger comme tout. Bravo!
Tu en as beaucoup d'autres comme ça?
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Bonjour,
Citation :Tu en as beaucoup d'autres comme ça ?
Je suppose que tu fais allusion à des textes/poèmes traitant de lieux ou des personnages de la Terre du Milieu ?
Si c'est le cas, hélas non.
Pour la petite histoire, j'ai écrit ce texte il y a un peu plus d'un mois suite à une partie de JDR sur table dans lesquelles j'incarne un elfe du nom de...Finaël
Ce lieu, qui plus est, est lié à l'histoire de mon personnage.
Je n'en dirai pas plus car ce serait une digression impardonnable.
Toutefois, j'ai écrit pas mal de textes, en rapport avec mon personnage le plus souvent, évidemment , qui sont indirectement liés à la Terre du Milieu. C'est le cas notamment de l'autre texte que j'ai posté, "l'Art du combat".
Dans la silencieuse mémoire du temps,
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Tres beau poèmes, fluide, mais si je ne m'abuse, je compte 13 pieds dans le dernier vers alors que tout les autres sont en alexandrin.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Vei|lle, et |son |chant |s'él|è|ve |com|me un| tri|ste| sou|pir.
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En ce qui concerne les ruines, Ost-in-Edhil, Tolkien sous-entend qu'il doit en subsister quelques traces. Cf. les paroles de Legolas :
Legolas a écrit :‘That is true,’ said Legolas. ‘But the Elves of this land were of a race strange to us of the silvan folk, and the trees and the grass do not now remember them. Only I hear the stones lament them: deep they delved us. fair they wrought us, high they builded us; but they are gone. They are gone. They sought the Havens long ago.’
Quant au poème lui-même, très évocateur et agréable à lire, il souffre néanmoins de quelques imperfections techniques :
- placement de la césure hasardeux
- irrégularité du nombre de pieds (particulièrement les vers 3, 8, 10 et 14).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
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09.02.2009, 01:10
Bonjour,
Désolé de répondre si tardivement à vos remarques.
J'ai écrit ce poème très rapidement et ne me suis pas donné la peine de le re-travailler comme il aurait fallu
Effectivement, il y a des imperfections. Je les corrigerai peut-être.
Elendil, tu fais allusion à une césure hasardeuse, peux-tu être plus précis ?
Merci en tout cas de votre intérêt et de vos remarques précises et constructives.
Cordialement.
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
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Dans le vers 12, la césure tombe au milieu d'un mot. C'est assez maladroit :
Dans / le / si/len/ce et / l'ou//bli, / dans / la / nuit / obs/cure
Rollant est proz e Oliver est sage.
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Inscription : Jan 2004
Bigre, un poème très agréable, très... léger, oui, c'est bien le mot. Légèreté qui dénote presque avec le sujet et n'en est que plus belle. La forme surprend un peu (en général on ne reprend pas les rimes des quatrains sur la fin du sonnet, enfin que je sache) mais ces sonorités qui reviennent de façon inattendue contribuent à l'harmonie de l'ensemble.
Pour ce qui touche aux irrégularités de pieds, je ne puis qu'appuyer les propos d'Elendil, encore que je ne voie pas en quoi le vers 10 soit fautif.
Pour ce qui touche aux césures hasardeuses (l'exemple donné par Elendil est le plus flagrant, ailleurs la césure peut être marquée à l'hémistiche, mais alors au milieu d'un groupe syntaxique, après une préposition, etc., c'est très inhabituel comme découpage et éloigné des normes classiques) elles ne me choquent personnellement pas trop ici, attendu qu'elles se répercutent dans tout le texte : cela tient moins de l'erreur dans un texte qui se voudrait classique que de la transgression délibérée...
Bref on l'aura compris, c'est avant tout l'étrangeté, la surprise de ce poème qui en fait son charme très léger : corriger ce qui peut paraître de prime abord comme des imperfections enlèvera peut-être un peu du sautillement du vers...
Corriger la métrique en revanche servirait la fluidité de la lecture et je te souhaite de trouver le courage de procéder à des modifications mineures (ce qui est infiniment plus long que de composer, las ! ^_^)
Divitiac
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(09.02.2009, 16:42)divitiac a écrit : Pour ce qui touche aux irrégularités de pieds, je ne puis qu'appuyer les propos d'Elendil, encore que je ne voie pas en quoi le vers 10 soit fautif.
My mistake.
Pas de problème au vers 10.
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— La Chanson de Roland
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Bonjour,
Merci pour les remarques supplémentaires.
Effectivement, le délicat problème de la retouche c'est le risque de dénaturer le trait d'inspiration originel.
Bon, ce n'est tout de même pas infaisable...avec un peu de courage.
Dans la silencieuse mémoire du temps,
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Fifi, jolie poème pour cette cité malheureusement oublié.
“ Tu t'apercevrais que la fumée que l'on exhale vous éclaircit l'esprit et chasse les ombres. De toute manière, cela donne de la patience, et permet d'écouter sans colère les choses fausses. "
J.R.R. Tolkien, Contes et légendes inachevées. chap. IV.
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