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L'Haradrim
#1
Bonjour à tous,
Aujourd'hui j'ai décidé de tenter l'expérience de l'écriture. La dernière fois que j'avais écrit une histoire ça devait être une rédaction au lycée alors s'il vous plaît ne soyez pas trop sévère Embarassed (notamment pour les fautes et la syntaxe). J'ai commencé à 19h il est maintenant 1h30 donc je vais me coucher. Je vous poste donc les chapitres que j'ai écrit et vous enverrai la suite demain (la fin de l'histoire est très claire dans ma tête). N'hésitez pas sur les critiques (constructives évidemment) , votre avis, et à me dire les fautes que j'ai fait comme ça j'éditerai que ça soit lisible pour tout le monde. Voilà bonne lecture à tous!

L’Haradrim

Chapitre I : Le peuple du sud

Loin au sud du Harnen sur les terres du Harad vivent des tribus de Suderons où Haradrims. Ces terres sont majoritairement désertiques. Néanmoins des oasis de tailles plus ou moins importantes y ont poussés, jusqu’à y trouver de vastes jungles endormis et explorées uniquement à l’orée.
Pire que certaines forêts de la terre du milieu, les contes et légendes racontés sur ces jungles sont toujours terribles et effrayantes du fait de nombres de créatures dangereuses qui y vivent.
L’une des plus grandes craintes de ces hommes ne sont pas les énormes Mûmakils visibles de loin, mais de petites créatures rampantes sans membres possédants de longs crocs rétractables et venimeux qu’ils nomment « Ssiss ». Ces animaux doués dans l’art du camouflage attaquent quiconque est assez étourdis pour s’aventurer dans les jungles sans y être préparé. Certaines peintures anciennes représentent des ssiss assez grands pour engloutir un Haradrim adulte entier, personnes n’osent s’aventurer assez loin pour confirmer l’existence de telles bêtes. Le rite de passage à l’âge adulte et d’ailleurs de ramener un ssiss mort pour porter ses dents autour du coup, preuve du courage et de la perception aigu des Haradrims.
Les tribus sont donc souvent implantées dans de petites oasis accueillant entre 100 et 150 familles et quelques grandes cités, dont la plus grande « Harad Gordrim » , ont eu l’audace de se développer à proximité de ces jungles pour y bâtir de magnifiques temples car malgré la peur, elles suscitent un grand respect chez les hommes du sud et sont à l’origine de leur croyance.

*

Les Haradrims sont assez sauvages et primitifs, les tribus en bordures du royaume se font souvent la guerre pour différentes raisons (ressources, femmes, esclaves) sans jamais s’annihiler complètement. Tandis que celles au centre du royaume sont prospèrent mais sous le joug du plus grand fléau des peuples libre « Sauron » qui s’est proclamé grand chef des peuples du sud. N’hésitant pas à y envoyer des raids d’orques, parfois dirigés par les Nazgûl, uniquement pour maintenir son règne de terreur sur ce peuple. De ce fait les chefs de Harad Gordrim la grande cité (dont l’actuel Correl’Harad Gordrim, les suderons composent leurs noms en deux parties : la première donnée par le père, ou à défaut le chef de tribu, et la deuxième et le nom de la tribu les deux liés par « ‘ ») ne se sont jamais révoltés ayant trop peur des représailles. Les alliances avec leurs voisins d’Umbar et de Khand son ainsi respectées uniquement parce que Sauron est leur maître absolue au dessus de toutes choses.

Chapitre II : Préparatifs

Skan’Ghim de la tribu Ghim, fils de Kort’Ghim grand pédagogue du tir et de la confection d’arcs et de flèches, enseignant à tout enfants désireux d’apprendre mais imposant son savoir à ses deux fils ; foule de ses jeunes pieds le désert du Harad depuis déjà 17 saisons sèches et 17 moussons. Il doit aujourd’hui quitter Ghim et n’y revenir qu’avec un ssiss mort afin que sa mère lui confectionne son collier, prouvant ainsi sa maturité et rejoindre les rangs des Haradrims. S’il échoue ou s’il abandonne il sera envoyé comme jouet d’entraînement aux grands Mûmaks mâles, destinés à la grande guerre à venir très loin au nord de son pays.

*

L’oasis de Ghim étant petite, tous les ssiss y ont disparues depuis maintes générations. Skan se prépare alors pour un voyage de quatre jours au nord vers Harad Gordrim accompagné de son grand frère « Alok’Ghim », celui-ci s’étant déjà rendu à la capitale plusieurs fois (notamment pour le rite), qui connais bien le chemin et attestera de la réussite ou de l’échec de son jeune frère à quiconque demandera.
5 ans les séparaient, les conseils de préparation d’Alok se révélèrent cruciaux et Skan aurait oublié plusieurs objets qui lui auraient manqués. Ainsi Skan et Alok s’équipèrent chacun d’un arc court fabriqué par eux-même sous l’œil sévère de Kort et de 15 flèches à plumes d’émeu, une dague courbé et aiguisé pour se défendre en cas d’attaque de nomades hostiles, un coutelas pour le dépeçage et la cuisine, une outre d’eau en cuir de dromadaire, un turban et des vêtements légers pour se protéger du soleil et des sables volants. Ils emmenèrent avec eux Shwa le dromadaire du défunt père afin qu’il porte pour eux des couchages pour les froides nuits du désert, des ustensiles de cuisine, une tente, de la corde, des briquets d’amadou, des fagots de bois et des vivres (viande séché, œufs d’émeus et fruits). Une fois l’inventaire terminé, ils mirent leurs larges bottes conçues pour ne pas s’enfoncer dans le sable mou et fin, prirent chacun un bâton de marche et saluèrent leur vieille mère marquée par l’âge, le feu du soleil et la tristesse de voir ses fils partir. Ils étaient triste eux aussi car le désert peut-être mortel mais Skan redoutais surtout la morsure du ssiss qu’il devrait affronter. C’était peut-être la dernière fois qu’il la voyait. L’aube était levé depuis une heure déjà, Skan, Alok et Shaw se mirent en route.

Chapitre III : Le désert

Le premier jour de voyage se passa sans encombre et les deux frères parcoururent de nombreuses lieux sans s’arréter et continuèrent leur avancé tard dans la nuit pour atteindre la première étape de leur voyage : une toute petite oasis de seulement quelques palmiers, bosquets et une petite source d’eau. Là il montèrent le bivouac, Alok plantât la tente et Skan alluma un feu sans entamer le bois qu’ils avaient emmené en puisant autour de lui le combustible dont il avait besoin. Ensuite ils se firent cuire une omelette, mangèrent et lancèrent l’ostrakinda (pile ou face) en noircissant un côté d’un morceau de coquille d’oeuf brisé pour déterminer qui prendrait le premier tour de garde. La nuit n’est pas sûr dans le désert à cause des nomades ou des loups qui rôdent à proximité des oasis. Alok choisit en premier le côté : 
« Je choisis le jour, car il nous a porté chance aujourd’hui. Qu’il en soit ainsi pour ce fichu jeu ! Dit-il sans trop d’enthousiasme.
-Tu n’as jamais aimé jouer à ce jeu, répondit Skan d’un air taquin.Très bien dans ce cas je choisis la nuit, qu’elle soit douce et confortable.
-Je n’ai jamais aimé penser au fait que nos décisions soit déjà prisent à l’avance sans que ne le sachions, rétorqua l’aîné, aller lance l’ostrakinda ! » Skan s’exécuta, la coquille tourbillonna en l’air pour tomber sous la lumière du feu. La face sombre était visible. Alok grogna :
« Je crois que je n'ai jamais gagné à ce jeu. Bonne nuit petit frère je te réveille dans quelques heures pour ton tour. Tu me lèvera à l’aube, je finirais ma nuit sur Shaw s’il le veut bien.
-D’accord grand frère, c’est toi qui décide. Mais toi réveille moi au moindre pépin.
-Je maintiendrai le feu vif pour éloigner les loups ça ira. Allez maintenant dors, un longue route nous attend demain et la mi-nuit approche déjà ! »
Skan s’allongea sous la tente, s’emmitoufla et s’endormit très vite, las de cette journée.
Alok lui eût du mal à se tenir éveillé surtout qu’il était bercé par les doux ronflement de Shaw à proximité de lui. Sa dague était posé sur ses genoux, luisante de la lumière des flammes et l’hypnotisant il fini par sombrer dans un profond sommeil…
Un hurlement déchirant la nuit retentit, les deux frères bondirent sur leurs pieds, Skan sortit de la tente bandant son arc et décocha une flèche tandis qu’Alok s’empara de sa dague et raviva le feu presque éteint qui se ralluma très vite tellement les branches étaient sèches. Là en silence ils scrutèrent les ténèbres autour d’eux sachant très bien ce qu’ils devaient voir. Ils virent rapidement ce qu’il cherchaient : des points brillants au loin, des yeux dans la nuit, une douzaine de lueurs les encerclaient et Shaw commença à s’agiter. Mais les frères connaissaient les prédateurs et rassurèrent le dromadaire, puis un loup s’approcha en grognant. Skan visa, pris une grande inspiration et décocha une flèche qui fît mouche. Le loup, touché à la cuisse, fût blessé, glapissant de douleur il s’enfuit. Les deux garçons se mirent alors à crier et lancèrent des branches du feu dans toutes les directions. Le résultat fût celui escompté et la meute se dispersa. Le silence retomba.
« Tu t’es endormis ? Railla Skan à son frère.
-J’ai voulu fermer les yeux quelques minutes… Pardonne moi petit frère je nous ai mis en danger. Répondit Alok d’un air coupable.
-On a rien ça va aller et puis le jour ne va pas tarder à se lever. Autant manger un bout il reste deux œufs, mangeons les avant qu’ils soient rassis et partons.
-Oui, nous n’avons que trop dormis. Au fait, joli tir ! Je crois que tu as touché l’alpha c’est pour ça que les autres n’ont pas trainé.
-J’ai eu le meilleure maître ». Disant cela Skan sentit les larmes lui monter. La pensé pour son père lui rappela de douloureux souvenirs. Alok ne répondit pas et prépara le petit déjeuner pendant que Skan remplissait les outres. Ils mangèrent et reprirent la route. Ils avaient assez de provision pour le reste du trajet jusqu’à la grande cité.
La première nuit donna une sacré leçon à Alok et ne s’endormit plus quand ce n’était pas son tour. Alors ils finirent leur trajets et un matin, peu avant midi ils arrivèrent à la lisière de la grande jungle de Harad Gordrim.

Chapitre IV : Le rite

« Je vais monter le camps ici et veiller avec Shaw à ton retour. J’ai de quoi tenir 2 jours encore, si tu prends plus de temps je devrait allait dans la ville chercher des provisions. S’exclama Alok.
-D’accord si a mon retour tu n’est pas là j’irai te trouver dans la capitale au marché. As-tu de quoi payer au moins ? Demanda Skan.
-Oui, mère m’a donner de quoi rester une semaine seul en ville. Si au-delà tu n’es pas revenu alors…
-Je ne mettrai pas autant de temps rassure toi. As-tu des conseils de dernières minutes pour débusquer ces ssiss ?
-Pas vraiment petit frère, certains tombent sur leur proies depuis les arbres, d’autres sont tapis sous des tas de feuilles. Mon conseil : sois prudent, avance lentement et ouvre les yeux et les oreilles. Regarde autant en l’air qu’au sol et ne dors pas ! Tu dormira en revenant.
Skan acquiesça :
- et toi ça ira pour dormir ?
-Oui je suis en sécurité ici j’irai avertir les gardes que je suis la pour ton rite, Quand père m’avait accompagné c’est ce qu’il avait fait et il le laissèrent tranquille. Les loups et les nomades n’approchent pas si près de la ville. Va maintenant que le flaire du loups et la puissance du mûmakil t’accompagne !
Skan ne remercia pas son frère par des mots mais par une puissante étreinte et un solide regard pénétrant. Alok reconnu alors le regard dur de son père, il fût ému. Petit frère devient un Haradrim.
Là dessus Skan s’enfonça dans la forêt.

*

Le jeune Haradrim était habitué aux petites oasis aux arbres espacés et où la lumière du soleil inondé le sol et les eaux. Or ici, au bout de quelques pas, seuls quelques timides rayons perçaient la dense toitures végétale. Les arbres étaient grands et larges, de solides lianes pendaient telles des colonnes de pierres dans les grottes. L’air était lourd mais parfumé de multiples senteur que de magnifiques fleurs répandaient, le son de nombreux animaux donnaient une âme à la jungle. Skan s’y sentait bien et toutes les craintes qu’il avait de ce lieu se dissipèrent. Il continua d’avancer quand le conseils de son frère résonnèrent dans sa tête « sois-prudent ! ».
Après s’être enfoncé dans la forêt suffisamment pour ne plus en voir l’extérieur il s’arrêta, grimpa dans un arbre et attendit. Son père lui avait raconté son propre rite : 

Dans les arbres je me fondis
Attendant la bête elle-même tapis
Son camouflage est efficace
Mais ses mouvements laissent des traces
Le ssiss en rampant se déplace
Alors près de mon arbre il passe
Ma lame à la main en silence je saute
De ma dague sa tête je lui ôte
Ainsi je revint au village avec des crocs sublimes
Enfin je devint Haradrim

Skan attendit alors immobile. Laissant de longues heures s’écouler, en silence il mangea un bout de viande et quelques fruits qui étaient à sa portée. Il vit passer une bande de singe accompagné de magnifiques papillons quand tout à coup une masse énorme, bien plus grand que le plus grand des hommes, se mouvait au sol. Sortant d’un cour d’eau il aperçu un crocodaï, une autre terreur de ce pays. De petits membres palmés lui permettaient de se déplacer une queue immense l’aidait à nager, des écailles semblable à celle d’un dragon le recouvraient mais le pire c’était ça gueule immense qui disait-on déchiquetait un dromadaire en quelques minutes. Skan dans son arbre était en sécurité, aussi le laissa-t-il passer sans se dévoiler.
La nuit commença à tomber, il ne savait pas depuis quand il était dans son arbre et ses muscles lui faisait mal à force d’être immobile quand soudain il entendit un bruissement furtif dans le feuillage du sol, et la dans un ultime rayon de soleil sur le sol il le vit, un ssiss dorée moucheté de petit point noir. Il s’arrêta, se redressa et fixa Skan droit dans les yeux alors qu’il était à 5 pieds sous lui, il était magnifique et sa tête orné d’un capuchon. Il devait faire la taille de Skan soit environ 6 pieds. Alors Skan comme son père avant lui plongea, la dague en avant et l’abattit à la base de la collerette de la bête. La tête du ssiss sauta en l’air et le sang jaillit du corps convulsionné qui s’enroula sur lui-même comme on love une corde. Quand les mouvements cessèrent et que l’adrénaline de Skan retomba il ramassa la tête et enroula le corps inerte autour de son coup et de sa taille. On a rarement ramené un ssiss aussi grand au village. Sa mère ainsi que toute la tribu l’accueillerait en héros, peut-être même qu’une peinture en son honneur serait dessiné sur le mur de pierre de la vallée de Ghim.
Il prit alors le chemin pour rejoindre son frère le sourire aux lèvres espérant que son père l’observait de là ou il était.
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#2
Bonsoir Joberoly

Voilà une initiative courageuse !
J'aime bien les aventures, elles me replongent dans mes années "Jeu de Rôle".
Voici un petit retour sur mes impressions de lecture.

L'histoire est simple et parait plausible. C'et une bonne chose !

Le début commence un peu comme un documentaire ou un guide touristique/anthropologique du Harad. Peut-être ces renseignements pourraient-ils nous être distillés au fil de l'histoire ? Par exemple, les deux frères pourraient croiser des émissaires de Mordor. Tension dramatique lorsqu'ils se préparent à se défendre, mais finalement pas de combat, les héros échangent sur la situation politique.

J'aimerais bien m'identifier un peu plus au héros, par exemple en connaissant mieux ses motivations et ses sentiments. Juste à un endroit, tu indiques qu'il est triste de quitter sa mère. Quels sont ses doutes pendant les heures d'attente perché sur l'arbre ?

J'aime bien l'idée que le jeune homme rend hommage à son père décédé en chassant comme lui. Le poème le met bien en valeur. Peut-être faudrait-il une petite variante dans l'issue de la chasse ? un imprévu surmonté pour ne pas simplement répéter le modèle paternel ?

La correction des phrases et le niveau de langage sont adaptés à un récit d'aventure épique. Bravo pour ces efforts. Mais il faut que tu trouves un moyen de réduire les fautes - un relecteur ?

En tout cas bravo pour la démarche. Avec tous mes encouragements,
Chiara
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#3
Merci pour les conseils. Je ferai au mieux pour la seconde partie. Et pour les fautes, je me relis plusieurs fois mais je n'ai pas l’œil assez expérimenté (ce que je considère comme une honte vue mon âge) pour tout voir. Si j'écris beaucoup peut-être ferais-je appelle à un relecteur mais pour l'instant je débute. Je ne souhaite pas solliciter d'aide pour l'instant, il faut que j'apprenne.
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#4
Je n'ai pas lu le texte, le temps me manque, mais quelques corrections rapides :
Haradrim signifie "peuple du sud", du coup on peut pas vraiment dire "un Haradrim". A priori (sans certitude), on pourrait plutôt dire "Haradan", littéralement "Homme du sud".
Si je me trompe pas, Mûmakil est un pluriel, le singulier est Mûmak.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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#5
Ha ok merci Zelphalya je corrigerais quand j'aurai le temps. En ce moment je prépare mon mariage, donc ça ne sera pas pour tout de suite.
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