07.05.2006, 22:39
(Modification du message : 11.05.2006, 21:33 par Squall-Estel.)
bon... la suite est peut-être plus décousue (comme la bataille...) mais j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. La voici.
L'éclair inattendu a secoué l'orage.
Orques et Suderons tels des fétus de paille
Sont pris au dépourvu sur leur champ de bataille
Balayés tout un coup par cette déferlante
D'hommes et de chevaux; par cette aube puissante
Qui a percé soudain le manteau de ténèbres;
Puis par ce chant beau et funèbre.
Pour l'obscur Ennemi c'est un sombre présage.
Mais l'être terrifiant qui conduit l'Armée Noire
A de l'expérience et un vaste savoir;
Ce nouvel adversaire, il saura le briser
Car jamais aucun homme ne pourra le tuer.
Le Seigneur des Nazgúl retourne sur ses pas
Pour reprendre en main le combat.
Au bord du Pelennor la bataille fait rage...
...Le Roi des Rohirrim galope sur la plaine
Cherchant des monstres à tuer;
Au loin, deux yeux perçants l'observent avec haine,
Voyant la bannière isolée,
Le chef des cavaliers ennemis se prépare
A lancer une contre-attaque;
D'un cri strident, il fait brandir son étendard
Serpent Noir sur fond écarlate...
Et la cavalerie s'agite et se déploie
Ainsi qu'une vivante toile,
Et mille cimeterres brillent avec éclat
Comme un scintillement d'étoiles.
Theoden d'un regard aperçoit la menace
Et fait virvolter son coursier,
"N'attendons pas l'assaut! Debout Eorlingas!"
Hurle-t-il a ses cavaliers!
Et Rohan de nouveau déploie ses grandes ailes
Prenant un glorieux envol,
La bannière du Roi resplendit dans le ciel
Avec une vitesse folle!
Filant l'une vers l'autre, les deux cavaleries
Galopent, enivrées de fureur infinie,
Suderons tels l'orage, Rohirrim tels l'éclair!
Dans le vent tourbillonnent cheveux comme crinières,
Et dans chaque poitrine au souffle incandescent
Un coeur cogne, rythmé par le martèlement
Des sabots... Lance au poing, sabre et épée au clair,
Serpent noir sur fond rouge, cheval blanc sur fond vert,
Mordor et Rohirrim avec rage s'affrontent!
Grand fut le choc de leur rencontre.
Les suderons étaient bien supérieurs en nombre,
Mais la furie des Rohirrim
Désarçonna bientôt les cavaliers de l'ombre;
Leur hardiesse fut sublime!
Et au milieu de tous, au sommet de sa gloire
Combattait Theoden le Grand;
Comme un dieu de jadis il brillait dans le noir
Et chantait tout en massacrant!
Il abattit lui-même leur sanglant étendard.
_Alors, tournant bride et fuyant,
Tous ceux des cavaliers restants du Serpent Noir
Disparurent en gémissant.
_Mais qu'est ce vent soudain étouffant de ténèbres?
Quel est ce souffle froid sur la plaine funèbre?
Horreur! Quel est ce cri perçant comme une lame,
Cette voix démoniaque qui lacère les âmes,
Ce sifflement mordant ainsi que du venin?
Toute étoile est noyée, toute flamme s'éteint!
O douleur, O douleur! Manteau de désespoir!
L'aurore est balayée par un vent de Nuit noire...
Le Roi des Rohirrim se dresse dans la Nuit:
"Debout Eorlingas!"... Mais tout espoir a fui,
La terreur est trop grande et l'Ombre trop glacée,
Les chevaux fous de peur, les hommes terrifiés,
Tous gémissent et tombent; Et le blanc Nivacrin
Dans sa folie chutant a scellé le Destin
De Theoden tombé au milieu de sa gloire
Vaincu par l'Epouvante Noire.
L'éclair inattendu a secoué l'orage.
Orques et Suderons tels des fétus de paille
Sont pris au dépourvu sur leur champ de bataille
Balayés tout un coup par cette déferlante
D'hommes et de chevaux; par cette aube puissante
Qui a percé soudain le manteau de ténèbres;
Puis par ce chant beau et funèbre.
Pour l'obscur Ennemi c'est un sombre présage.
Mais l'être terrifiant qui conduit l'Armée Noire
A de l'expérience et un vaste savoir;
Ce nouvel adversaire, il saura le briser
Car jamais aucun homme ne pourra le tuer.
Le Seigneur des Nazgúl retourne sur ses pas
Pour reprendre en main le combat.
Au bord du Pelennor la bataille fait rage...
...Le Roi des Rohirrim galope sur la plaine
Cherchant des monstres à tuer;
Au loin, deux yeux perçants l'observent avec haine,
Voyant la bannière isolée,
Le chef des cavaliers ennemis se prépare
A lancer une contre-attaque;
D'un cri strident, il fait brandir son étendard
Serpent Noir sur fond écarlate...
Et la cavalerie s'agite et se déploie
Ainsi qu'une vivante toile,
Et mille cimeterres brillent avec éclat
Comme un scintillement d'étoiles.
Theoden d'un regard aperçoit la menace
Et fait virvolter son coursier,
"N'attendons pas l'assaut! Debout Eorlingas!"
Hurle-t-il a ses cavaliers!
Et Rohan de nouveau déploie ses grandes ailes
Prenant un glorieux envol,
La bannière du Roi resplendit dans le ciel
Avec une vitesse folle!
Filant l'une vers l'autre, les deux cavaleries
Galopent, enivrées de fureur infinie,
Suderons tels l'orage, Rohirrim tels l'éclair!
Dans le vent tourbillonnent cheveux comme crinières,
Et dans chaque poitrine au souffle incandescent
Un coeur cogne, rythmé par le martèlement
Des sabots... Lance au poing, sabre et épée au clair,
Serpent noir sur fond rouge, cheval blanc sur fond vert,
Mordor et Rohirrim avec rage s'affrontent!
Grand fut le choc de leur rencontre.
Les suderons étaient bien supérieurs en nombre,
Mais la furie des Rohirrim
Désarçonna bientôt les cavaliers de l'ombre;
Leur hardiesse fut sublime!
Et au milieu de tous, au sommet de sa gloire
Combattait Theoden le Grand;
Comme un dieu de jadis il brillait dans le noir
Et chantait tout en massacrant!
Il abattit lui-même leur sanglant étendard.
_Alors, tournant bride et fuyant,
Tous ceux des cavaliers restants du Serpent Noir
Disparurent en gémissant.
_Mais qu'est ce vent soudain étouffant de ténèbres?
Quel est ce souffle froid sur la plaine funèbre?
Horreur! Quel est ce cri perçant comme une lame,
Cette voix démoniaque qui lacère les âmes,
Ce sifflement mordant ainsi que du venin?
Toute étoile est noyée, toute flamme s'éteint!
O douleur, O douleur! Manteau de désespoir!
L'aurore est balayée par un vent de Nuit noire...
Le Roi des Rohirrim se dresse dans la Nuit:
"Debout Eorlingas!"... Mais tout espoir a fui,
La terreur est trop grande et l'Ombre trop glacée,
Les chevaux fous de peur, les hommes terrifiés,
Tous gémissent et tombent; Et le blanc Nivacrin
Dans sa folie chutant a scellé le Destin
De Theoden tombé au milieu de sa gloire
Vaincu par l'Epouvante Noire.