aravanessë a écrit :L'utilisation du tehta "y" me semble plus subtilNon, c'est exactement l'usage que j'ai décrit plus haut : anna n'est utilisé que lorsque y apparaît seul (c.-à-d. non associé à une consonne), à l'initiale (cf. l'exemple cité yulma).
Je m'explique
1)Provient du site Quenye Tengwainen...
Citation :Les tehtar 6 et 8 (8 bis) se plaçaient sous les tengwar, sauf éventuellement à l'intérieur dans le cas du tengwa lambë.Donc certaines lettres se servent du Anna et pas d'autres...
Le tengwa anna n'avait pas de valeur propre dans le quenya exilien. Il n'était plus utilisé, accompagné de l'unutixet, que pour transcrire le y seul (voir yulma dans Namárië). Les palatales ty , ndy , þty , nty , ny , ry , ly et hy étaient rendues par les tengwar correspondants accompagnés de l'unutixet (tehta n°6).
Citation :2)Sur mon logiciel Tengscribe il traduit le "y" tjrs en se servant du anna sauf pour ty , ndy , þty , nty , ny , ry , ly , my et hy.Le tengwa anna n'est utilisé que pour un y en position initiale. Dans les autres cas, y est toujours associé à une consonne pour rendre une consonne palatale (y ne représente alors même plus vraiment une semi-consonne mais une articulation palatale d'une consonne ou d'un groupe de consonnes). Les combinaisons attestées sont : hty, ly, ndy, ny, nty, ny, rty, ry, sty (< þty), ty.
Il ne faut oublier non plus que si les logiciel de transcription de l'alphabet latin vers les tengwar sont pratiques et rapides, ils ne sont pas fiables à 100% (ne serais-ce que parce qu'une même graphie latine peut parfois avoir plusieurs rendus en tengwar, voir par exemple les différentes représentations possibles pour les voyelles longues : porteur long ou tehtar doublés).
Enfin, ces logiciels ne peuvent être utilisés que pour ce qu'ils savent faire : si l'on veut transcrire du quenya en tengwar, il faut choisir le mode quenya. Mais si l'on veut transcrire du français (ou toute autre langue) en tengwar en utilisant un mode non approprié (quenya ou sindarin par exemple), le résultat sera du n'importe quoi et ne sera pas cohérent (les tengwar sont imaginés comme un alphabet structuré et organisé d'après une logique phonologique : chaque mode doit être adapté à la phonologie de la langue à transcrire).