Bonjour à tous,
J'arrive ici un peu par hasard.
Enfin, pas tout à fait.
C'est en faisant une recherche avec Gogol sur le sindarin et le quechua, pardon, le quenya que je suis arrivé sur ce site.
Et pourtant je n'étudie ni n'envisage d'apprendre aucune des langues construites par Tolkien.
Alors que viens-je faire ici ?
En ce qui concerne les langues en général, je suis un amateur, au sens de celui qui aime et qui pratique pour son plaisir.
En fait, je suis plutôt une sorte de touche-à-tout motivé par la curiosité.
Je suis bilingue français-alsacien depuis tout petit, je pratique l'anglais couramment pour les besoins de ma profession (au sujet de laquelle je ne m'étalerai pas), je comprends bien l'allemand écrit et parlé mais je ne l'écris pas et pour ce qui est de le parler je dirais plutôt que je le baragouine (assez bien toutefois pour ne pas mourir de faim si on me lâche dans la nature en Teutonie extérieure), j'ai fait du latin de la 5e à la terminale (et aujourd'hui c'est avec un peu de nostalgie que je regrette de ne plus savoir lire Platon, Cicéron, César, Plaute ou Tacite dans le texte) et j'ai aussi quelques notions de russe et de japonais (que j'ai appris en un an de cours du soir en langues-o).
Par ailleurs, j'en ai rien à foutre de l'oeuvre de Tolkien (mais j'ai rien contre non plus).
Oeuvre que je connais quand même un peu, puisque j'ai découvert le Seigneur des anneaux à travers le dessin animé de 1978, ce qui m'a conduit quelques années plus tard à lire les 3 tomes.
C'est une lecture que j'ai bien aimée. J'aime les histoires bien ficelées, les univers complexes où tout est lié de manière cohérente et les personnages truculents mais à la psychologie pas trop simplifiée.
En revanche, je me suis fait chier comme un rat mort en lisant les longues descriptions. Mais ça, c'est normal. Tolkien a écrit ses bouquins à une époque où le cinéma, la télévision et internet n'existoient pas et où les auteurs écrivoient pour des lecteurs habitués à faire marcher leur imagination en lisant ce genre de prose descritive à rallonge.
Quoique on pourrait gloser sur la littérature médiévale qui date aussi d'une époque où youtube et la gratification instantanée à laquelle nos ados sont accoutumés n'existaient pas non plus et où pourtant la chanson de Roland évoque puissamment tout un monde en seulement deux vers : Hauts sont les monts et ténébreux les vaux, les roches bises, sinistres les défilés.
A vrai dire, maintenant que j'y pense, quand Tolkien a écrit ces bouquins on n'était plus à l'époque de Victor Hugo : le cinéma et la télévision existaient déjà, alors il n'a même pas d'excuse pour ses putains de descriptions à rallonge !
Par la suite, j'ai lu le Hobbit. J'ai un peu moins aimé, en partie car la traduction était moins française que la traduction du SDA. J'aime beaucoup la francisation des noms dans le SDA (ex. Bilbon Sacquet), et j'ai détesté le calque de l'angliche dans celle du hobbit (Bilbo Baggins, berk...).
Plus tard j'ai aussi lu le Silmarillion, mais je n'ai pas aimé. Du tout. C'était vraiment très différent des 2 autres bouquins. J'ai d'abord pensé que c'était une oeuvre de jeunesse, une sorte de brouillon avant la vraie oeuvre composée du hobbit et du SDA. Aujourd'hui je sais que ça a été édité par Christopher T. à partir des notes de son père, ce qui peut expliquer le niveau de qualité littéraire inférieure.
J'ai naturellement vu les films de Peter Jackson, mais je ne les ai pas beaucoup aimés.
Attention : si je ne les ai pas appréciés, ça n'a rien à voir avec le fait qu'ils respectent - ou pas - l'oeuvre de Tolkien, parce que ça, j'en ai rien à foutre ! Et puis je les trouve quand même assez fidèles aux bouquins par l'histoire qu'ils racontent et par les caractères des personnages.
Non, ce que je reproche à ces films, c'est leur côté specatulaire à outrance et leur débauche d'effets spéciaux, leur montage nerveux, l'excès de gros plans sur des acteurs qui surjouent les émotions comme s'ils s'adressaient à un public d'ados américains décérébrés (hein ? quoi ? ces films s'adressent vraiment à un public d'ados américains décérébrés ?). Mais cela n'est pas spécifique à Jackson et on peut faire les mêmes reproches à la quasi totalité des productions hollywoodiennes actuelles. Les chefs d'oeuvre du 7e art comme Notre-Dame de Paris (avec Anthony Quinn et Gina Gros-lolos-brigida) font désormais partie du passé.
Ô tempora, ô mores...
Bon, on digresse, on digresse et avec tout ça je ne vous ai toujours pas dit ce qui m'amène ici.
Et bien ce qui m'amène ici, c'est qu'en ce moment j'apprends le klingon.
Oui, le klingon.
La langue de la race extra-terrestre éponyme construite par le linguiste Marc Okrand, d'où ma curiosité sur le fonctionnement d'autres langues construites, dont le sindarin et le quenya.
Bon, trop parlé, moi, fait soif, vais sortir la mirabelle...
J'arrive ici un peu par hasard.
Enfin, pas tout à fait.
C'est en faisant une recherche avec Gogol sur le sindarin et le quechua, pardon, le quenya que je suis arrivé sur ce site.
Et pourtant je n'étudie ni n'envisage d'apprendre aucune des langues construites par Tolkien.
Alors que viens-je faire ici ?
En ce qui concerne les langues en général, je suis un amateur, au sens de celui qui aime et qui pratique pour son plaisir.
En fait, je suis plutôt une sorte de touche-à-tout motivé par la curiosité.
Je suis bilingue français-alsacien depuis tout petit, je pratique l'anglais couramment pour les besoins de ma profession (au sujet de laquelle je ne m'étalerai pas), je comprends bien l'allemand écrit et parlé mais je ne l'écris pas et pour ce qui est de le parler je dirais plutôt que je le baragouine (assez bien toutefois pour ne pas mourir de faim si on me lâche dans la nature en Teutonie extérieure), j'ai fait du latin de la 5e à la terminale (et aujourd'hui c'est avec un peu de nostalgie que je regrette de ne plus savoir lire Platon, Cicéron, César, Plaute ou Tacite dans le texte) et j'ai aussi quelques notions de russe et de japonais (que j'ai appris en un an de cours du soir en langues-o).
Par ailleurs, j'en ai rien à foutre de l'oeuvre de Tolkien (mais j'ai rien contre non plus).
Oeuvre que je connais quand même un peu, puisque j'ai découvert le Seigneur des anneaux à travers le dessin animé de 1978, ce qui m'a conduit quelques années plus tard à lire les 3 tomes.
C'est une lecture que j'ai bien aimée. J'aime les histoires bien ficelées, les univers complexes où tout est lié de manière cohérente et les personnages truculents mais à la psychologie pas trop simplifiée.
En revanche, je me suis fait chier comme un rat mort en lisant les longues descriptions. Mais ça, c'est normal. Tolkien a écrit ses bouquins à une époque où le cinéma, la télévision et internet n'existoient pas et où les auteurs écrivoient pour des lecteurs habitués à faire marcher leur imagination en lisant ce genre de prose descritive à rallonge.
Quoique on pourrait gloser sur la littérature médiévale qui date aussi d'une époque où youtube et la gratification instantanée à laquelle nos ados sont accoutumés n'existaient pas non plus et où pourtant la chanson de Roland évoque puissamment tout un monde en seulement deux vers : Hauts sont les monts et ténébreux les vaux, les roches bises, sinistres les défilés.
A vrai dire, maintenant que j'y pense, quand Tolkien a écrit ces bouquins on n'était plus à l'époque de Victor Hugo : le cinéma et la télévision existaient déjà, alors il n'a même pas d'excuse pour ses putains de descriptions à rallonge !
Par la suite, j'ai lu le Hobbit. J'ai un peu moins aimé, en partie car la traduction était moins française que la traduction du SDA. J'aime beaucoup la francisation des noms dans le SDA (ex. Bilbon Sacquet), et j'ai détesté le calque de l'angliche dans celle du hobbit (Bilbo Baggins, berk...).
Plus tard j'ai aussi lu le Silmarillion, mais je n'ai pas aimé. Du tout. C'était vraiment très différent des 2 autres bouquins. J'ai d'abord pensé que c'était une oeuvre de jeunesse, une sorte de brouillon avant la vraie oeuvre composée du hobbit et du SDA. Aujourd'hui je sais que ça a été édité par Christopher T. à partir des notes de son père, ce qui peut expliquer le niveau de qualité littéraire inférieure.
J'ai naturellement vu les films de Peter Jackson, mais je ne les ai pas beaucoup aimés.
Attention : si je ne les ai pas appréciés, ça n'a rien à voir avec le fait qu'ils respectent - ou pas - l'oeuvre de Tolkien, parce que ça, j'en ai rien à foutre ! Et puis je les trouve quand même assez fidèles aux bouquins par l'histoire qu'ils racontent et par les caractères des personnages.
Non, ce que je reproche à ces films, c'est leur côté specatulaire à outrance et leur débauche d'effets spéciaux, leur montage nerveux, l'excès de gros plans sur des acteurs qui surjouent les émotions comme s'ils s'adressaient à un public d'ados américains décérébrés (hein ? quoi ? ces films s'adressent vraiment à un public d'ados américains décérébrés ?). Mais cela n'est pas spécifique à Jackson et on peut faire les mêmes reproches à la quasi totalité des productions hollywoodiennes actuelles. Les chefs d'oeuvre du 7e art comme Notre-Dame de Paris (avec Anthony Quinn et Gina Gros-lolos-brigida) font désormais partie du passé.
Ô tempora, ô mores...
Bon, on digresse, on digresse et avec tout ça je ne vous ai toujours pas dit ce qui m'amène ici.
Et bien ce qui m'amène ici, c'est qu'en ce moment j'apprends le klingon.
Oui, le klingon.
La langue de la race extra-terrestre éponyme construite par le linguiste Marc Okrand, d'où ma curiosité sur le fonctionnement d'autres langues construites, dont le sindarin et le quenya.
Bon, trop parlé, moi, fait soif, vais sortir la mirabelle...