Florilège d'extraits de Letters

[Lomelinde]

Pour toutes celles et tous ceux qui se demandent encore ce que Letters pourrait bien leur apporter. Ou encore pour celles et ceux qui attendent avec impatience la sortie de la version française, voici un florilège de quelques extraits qui m'ont parus très intéressants.

P. 206, lettre n°156, note de bas de page, 04/09/1954 :

Il y avait de mauvais númenóréens : les sauroniens, mais ils n'entrent pas dans cett histoire, ou seulement de loin; comme les mauvais rois qui sont devenus les Nazgûls ou les Spectres de l'Anneau.

P.324, lettre n°244, 1963 :

Aragorn ré-établit le grand Conseil du Gondor, et en cela Faramir [...] serait le conseiller en chef.

P.327, lettre n°246, septembre 1963 :

La note étant trop longue, je n'en ai fait q'un résumé. On y apprend qu'Arwen fut la 1ère à vouloir envoyer Frodon à l'Ouest. Pour justifier sa requête (qu'elle fit à Gandalf directement ou indirectement par l'intermédiaire de Galadriel, ou les 2) elle invoqua son renoncement au voyage.
C'est Gandalf qui fut l'autorité représentative des Valar pour donner cet accord.
Il fut décidé de même que Bilbon accompagnerait Frodon, avec l'accord de Gandalf.

P.328, lettre n°246, septembre 1963 :

Ainsi il alla à lafois au purgatoire et à une récompense, pour un temps : une période de réflexion et de paix et l'acquisition d'une compréhension plus vraie de sa position en petitesse et en grandeur.

P.332, lettre n°246, septembre 1963 :

Il y est question du duel qui aurait pu avoir lieu si Gandalf, détenteur de l'Unique, avait combattu Sauron. Tolkien nous dit que si Gandalf avait vaincu Sauron, les choses faites par l'Unique auraient perduré. Gandalf en tant que Seigneur de l'Anneau aurait été pire que Sauron. Alors que Sauron, en commettant des attrocités, laissait clairement entrevoir le Bien comme quelque chose d'opposé à lui, Gandalf, lui, aurait rendu le Bien aussi détestable et semblable que le Mal.

P.334, lettre n°247, 20/09/1963 :

Beren reparut 1 fois après son retour des Morts. Il intercepta en Ossiriand une armée naine qui descendait des montagnes et avait pillé le royaume de Doriath, assassiné le Roi Thingol (le père de Luthien) et transportant un butin conséquent, dont le collier de Thingol portant un Silmaril. Il y eu une bataille à un guet et Beren, aidé par les Ents, mis en déroute l'armée naine. Le Silmaril échoua donc à son fils Dior, puis à la fille de Dior Elwing et enfin à Earendil, son mari (père d'Elros et d'Elrond).

Bonnes vacances

[Cyril]

La page 327 de la lettre 246 est intéressante mais elle me semble, sinon s'opposer clairement, du moins différer de la situation décrite dans Le seigneur des anneaux : si mes souvenirs sont bons, c'est Frodo lui-même qui décide (ou plutôt qui propose) d'aller en Mordor (Bilbo l'avait proposé avanat lui mais le Conseil avait refusé) et le Conseil ne fait qu'accepter ensuite.
De même que l'idée d'envoyer Biblo avec Frodo est étonnante, alors qe le Conseil refuse ensuite.
Cette version a surtout le mérite de donner un peu plus de personnalité à Arwen, qui n'en a guère dans le roman.

[Aglarond]

Arwen veut envoyer Frodon à l'Ouest, et pas à l'Est ! On parle ici du voyage de Frodon et Bilbo à Valinor ! D'ailleurs, elle dit à la fin du Retour du Roi qu'elle lui donne sa place.

[Cyril]

Ah pardon. Effectivement, dans ce cas, l'info est intéressante.
En lisant Le seigneur des anneaux, j'avais pensé que c'était simplement la possession de l'Anneau qui autorisait ce départ (d'où le fait que Sam finisse par partir aussi, mais plus tard).