10.08.2021, 19:46
(08.05.2020, 03:10)Erendis a écrit : J'ai voulu également estimer, au moins à la louche, la distance parcouru par les Elfes lors de leur Grande Marche entre Cuiviénen. Je vous soumets mes calculs que j'ai poussé pour limiter cette distance.
[...]
Admettons que leur progression soit d'environ 8 km (de vol d'oiseau) par jour quand ils marchent (2 km/h pendant 4 h ; quoiqu'à ce rythme là, c'est plutôt "la Grande Promenade du Dimanche") et qu'il passe ne serait-ce que la moitié de ces années à réellement marcher. On arrive à :
8 x 3500 x 5 =140 000 km... 3 fois le tour de la Terre à l'Equateur
J'avoue que la durée de la Grande Marche m'avait moi aussi étonné. De fait, je n'avais jusqu'à présent guère d'explications à proposer, mais voilà que les extraits de The Nature of Middle-earth (que j'appelerai désormais NM) viennent répondre à la question : non seulement les Elfes allaient doucement (ils étaient plusieurs milliers, il fallait assurer la logistique et éviter d'épuiser les enfants), mais ils ne voyageaient que pendant la belle saison.
Au surplus, dès qu'ils trouvaient un endroit propice (côté Est de la Mer de Rhûn, plaine à l'Est de Mirkwood, val d'Anduin, etc.) ils s'installaient pour un certain temps. Le temps, en fait, de concevoir des enfants (9 années solaires de grossesse, quand même...) et de les laisser grandir jusqu'à ce qu'ils aient le physique d'un enfant de dix ans au moins (ce qui prend encore 120 ans minimum...) Pas étonnant que le voyage ait duré près de 400 ans dans le schéma temporel détaillé de Tolkien (lequel est effectivement différent du "Tale of Years", où Tolkien ne prévoyait que 200 ans de trajet, mais Tolkien a fini par être insatisfait de ce dernier, qui posait différents problèmes chronologiques)
N.B. : Au demeurant, je serais tenté de penser que le schéma temporel de Tolkien est particulièrement réaliste au regard de ce qu'on sait des migrations humaines préhistoriques.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland