C'est indiqué notamment dans une note évoquée dans les Contes et légendes inachevés, si mon souvenir est bon, où Tolkien indique justement que Galadriel se méfiait du personnage créé par Sauron car elle n'avait pas souvenir de l'avoir fréquenté à Valinor.
Concernant la transformation géographique, à la rigueur, chez Jackson, on peut dire que l'objectif est de valoriser le pouvoir de l'opposition symbolique entre les deux Minas et la présence d'Osgiliath comme entre-deux où va se livrer la bataille-clé avant le siège. En outre, le Pelennor, chez Jackson, est très différent de celui du livre, sans doute prioritairement en raison des limitations des effets spéciaux (vu le nombre de plans numériques composés, il valait mieux une plaine uniforme que le paysage évoqué par Tolkien, riche, peuplé, vert et ponctué de fermes).
De la même façon, que Barad-Dûr soit visible depuis la Porte noire, c'est symbolique, c'est censé rendre l'imagerie plus frappante et montrer très pratiquement le regard de Sauron tourné vers la bataille (évidemment quand on trouve l'Œil-phare ridicule, ça n'arrange pas l'affaire). Mais effectivement, ça a pour conséquence de réduire la taille du monde fictionnel, au même titre que l'absence d'indications temporelles qui peuvent laisser penser que les voyages de Gandalf ou d'autres sont plus courts qu'en réalité. En parallèle, cependant, c'est bien, intradiégétiquement, la carte issue des livres qui est montrée dans les films, même si les films ne la respectent pas toujours.
Dans la série, le Lindon est passé du statut de région (?) au statut de "capitale", l'Eregion semble réduit à sa capitale là aussi (circonstance atténuante, ils n'ont pas accès au nom d'Ost-in-Edhil, je crois), Númenor semble rapetissée. Au contraire, on invente les Southlands comme vaste espace qui aurait un roi héritier, mais grosso modo sur quoi régnait-il ? Deux villages ? Pendant ce temps, rien à propos de l'Est et du vrai Sud pour le moment.
Les scénaristes ont changé la nature des Elfes dans la série. En partie par la force des choses, je suppose, car le SdA seul ne permet pas de saisir tout à fait les contours de l'immortalité elfique (c'est-à-dire le fait que leur esprit dans tous les cas reste lié à Arda, qu'ils vont chez Mandos après la mort et peuvent être réincarnés). Cependant, on ne voit pas de différence dans la série entre les différents peuples d'Elfes, alors même que le SdA et le Hobbit permettent déjà de se faire une idée - et alors même qu'il y a un potentiel dramatique derrière l'idée, chez Tolkien, de l'inimitié entre les Elfes sylvains et les Noldor/Sindar acceptant Gil-galad, par exemple... Et surtout, même en considérant que Sauron manipulerait Gil-Galad et Celebrimbor (entre autres) pour leur faire croire que les Elfes vont devenir évanescents beaucoup plus vite que prévu, l'idée de mettre une sorte de deadline au printemps est assez ridicule.
J'ai du mal à comprendre ce que les scénaristes veulent faire de Gil-galad, qui a alternativement l'air complètement idiot ou complètement machiavélien.
Concernant la transformation géographique, à la rigueur, chez Jackson, on peut dire que l'objectif est de valoriser le pouvoir de l'opposition symbolique entre les deux Minas et la présence d'Osgiliath comme entre-deux où va se livrer la bataille-clé avant le siège. En outre, le Pelennor, chez Jackson, est très différent de celui du livre, sans doute prioritairement en raison des limitations des effets spéciaux (vu le nombre de plans numériques composés, il valait mieux une plaine uniforme que le paysage évoqué par Tolkien, riche, peuplé, vert et ponctué de fermes).
De la même façon, que Barad-Dûr soit visible depuis la Porte noire, c'est symbolique, c'est censé rendre l'imagerie plus frappante et montrer très pratiquement le regard de Sauron tourné vers la bataille (évidemment quand on trouve l'Œil-phare ridicule, ça n'arrange pas l'affaire). Mais effectivement, ça a pour conséquence de réduire la taille du monde fictionnel, au même titre que l'absence d'indications temporelles qui peuvent laisser penser que les voyages de Gandalf ou d'autres sont plus courts qu'en réalité. En parallèle, cependant, c'est bien, intradiégétiquement, la carte issue des livres qui est montrée dans les films, même si les films ne la respectent pas toujours.
Dans la série, le Lindon est passé du statut de région (?) au statut de "capitale", l'Eregion semble réduit à sa capitale là aussi (circonstance atténuante, ils n'ont pas accès au nom d'Ost-in-Edhil, je crois), Númenor semble rapetissée. Au contraire, on invente les Southlands comme vaste espace qui aurait un roi héritier, mais grosso modo sur quoi régnait-il ? Deux villages ? Pendant ce temps, rien à propos de l'Est et du vrai Sud pour le moment.
Les scénaristes ont changé la nature des Elfes dans la série. En partie par la force des choses, je suppose, car le SdA seul ne permet pas de saisir tout à fait les contours de l'immortalité elfique (c'est-à-dire le fait que leur esprit dans tous les cas reste lié à Arda, qu'ils vont chez Mandos après la mort et peuvent être réincarnés). Cependant, on ne voit pas de différence dans la série entre les différents peuples d'Elfes, alors même que le SdA et le Hobbit permettent déjà de se faire une idée - et alors même qu'il y a un potentiel dramatique derrière l'idée, chez Tolkien, de l'inimitié entre les Elfes sylvains et les Noldor/Sindar acceptant Gil-galad, par exemple... Et surtout, même en considérant que Sauron manipulerait Gil-Galad et Celebrimbor (entre autres) pour leur faire croire que les Elfes vont devenir évanescents beaucoup plus vite que prévu, l'idée de mettre une sorte de deadline au printemps est assez ridicule.
Thror a écrit :De plus j ai la nette impression que les scenariste ont ch... sur Gil Galad, il est sense etre crairvoyant , sage et bon, et la c est un ***** bien pire que Thranduil.C'est d'ailleurs très éloigné de ce que disait l'acteur dans les interviews, ce qui semble assez curieux.
J'ai du mal à comprendre ce que les scénaristes veulent faire de Gil-galad, qui a alternativement l'air complètement idiot ou complètement machiavélien.
