09.09.2022, 09:27
De fait, pour avoir pratiqué divers sports de combat, de l'escrime au iaido, les chorégraphies de combat en fantasy sont probablement ce qui m'irrite le plus au sein de ce genre. C'est pour moi d'un ridicule achevé, qui tue immédiatement toute créance secondaire dans les œuvres concernées, et je trouve que c'est de pire en pire avec le temps. Cela témoigne d'une incompréhension de plus en plus vaste de la part des réalisateurs comme des spectateurs de ce qu'est réellement un combat -- tout en reconnaissant moi-même n'être pas réellement expert en la matière : je n'ai fort heureusement jamais eu à me battre pour ma vie contre qui que ce soit.
J'utiliserais volontiers comme contre-exemple l'un de mes films favoris, Les Sept Samouraïs. Suffit de voir le duel de Kyuzo au début du film pour réaliser ce que peut réellement être un duel entre deux individus ne se connaissant pas. Quant au combat final, c'est une merveille de réalisme et de tournage : on réalise pleinement la brutalité, la rapidité et l'aspect confus d'une mêlée généralisée, où les plans les mieux conçus finissent par laisser la place à l'improvisation des combattants.
J'utiliserais volontiers comme contre-exemple l'un de mes films favoris, Les Sept Samouraïs. Suffit de voir le duel de Kyuzo au début du film pour réaliser ce que peut réellement être un duel entre deux individus ne se connaissant pas. Quant au combat final, c'est une merveille de réalisme et de tournage : on réalise pleinement la brutalité, la rapidité et l'aspect confus d'une mêlée généralisée, où les plans les mieux conçus finissent par laisser la place à l'improvisation des combattants.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland