Au terme de pureté, qui renvoie à une notion assez discutable dans l'inconscient collectif contemporain et dans l'intention tolkienienne, je préfèrerai plutôt l'idée d'une "innocence volontaire" ou "modestie contrôlée" d'un esprit brillant, cherchant à illustrer par des moyens simples (un univers "moyenageux"), des images faciles à visualiser (un combat entre différents concepts de valeurs humaines), un monde créé complexe qui reflète une personnalité construite à partir de la réalité d'une époque et visant plus largement, une certaine universalité dans son oeuvre.
Autrement écrit, au travers de mes nombreuses relectures, je perçois "inconsciemment" des intentions de cet esprit brillant qui contrôle cet univers... Et ces intentions se perçoivent selon moi, différemment selon son bagage tolkienien. Et c'est ce qui renforce l'attachement à l'oeuvre et à la volonté de la relire "jusqu'à épuisement total" de ses ressources. Pour moi, Tolkien c'est Smaug, un dragon qui veille sur un trésor (les langues, la terre du Milieu) et qui de temps en temps se reveille dans le récit, ou alors s'endort et laisse vagabonder son esprit dans un espace de rêve et de fantaisie -magistralement contrôlé-.
Autrement écrit, au travers de mes nombreuses relectures, je perçois "inconsciemment" des intentions de cet esprit brillant qui contrôle cet univers... Et ces intentions se perçoivent selon moi, différemment selon son bagage tolkienien. Et c'est ce qui renforce l'attachement à l'oeuvre et à la volonté de la relire "jusqu'à épuisement total" de ses ressources. Pour moi, Tolkien c'est Smaug, un dragon qui veille sur un trésor (les langues, la terre du Milieu) et qui de temps en temps se reveille dans le récit, ou alors s'endort et laisse vagabonder son esprit dans un espace de rêve et de fantaisie -magistralement contrôlé-.