05.01.2018, 22:23
(Modification du message : 07.01.2018, 13:55 par Chiara Cadrich.)
.oOo.
Le magicien gris posa encore quelques pièges autour de la colline et s’attarda un peu pour parfaire ses enchantements. L’on n’avait jamais contemplé d’arbre si magnifiquement enguirlandé de lumières un soir de naissance !
Puis il descendit les paquetages et les victuailles avant de s’introduire lui aussi par la cheminée, ce qui n’alla pas sans mal !
Lorsqu’il atterrit sur les dalles de la grand’salle, au milieu des paquets qu’il avait amenés, il était couvert de suie. Une ovation suivit cette entrée peu conventionnelle.
Le Touque ordonna une grande fête. La chute du roi des loups et les victuailles distribuées contribuèrent beaucoup à ranimer les forces et le moral des défenseurs, mais le magicien suspecta que la présence du petit hobbit nouveau-né, arraché avec sa famille à une mort certaine, fut la véritable merveille qui rassembla les habitants pour surmonter cette terrible épreuve.
La cheminée put enfin être rallumée. Au cours de la veillée, la mémoire du vieux magicien fut mise à contribution. Tard dans la nuit, les convives rassasiés chantèrent les airs de l’ancien Arnor, et le magicien découvrit que bien des enchantements elfiques s’étaient transformés, en passant des Dunedain aux Hobbits, en de curieuses comptines rituelles, apparemment sans aucun sens, mais à l’étrange pouvoir incantatoire.
On ouvrit même, pour l’occasion, quelques chopines d’une liqueur conservée depuis le mariage du grand-père du Thain ! Malheureusement, on constata rapidement que le cru était altéré, car il tenait à la fois du vin vieux pour le goût et de la bière pour le pétillement. Pourtant quelques joyeux risque-tout s’adonnèrent à goûter l’étrange liqueur – ses fines bulles s’avérèrent aiguiser allègrement l’esprit festif des convives. Il va sans dire que cet heureux hasard de brassage, qu’avait commis un obscur viticulteur du Quartier Sud, du nom de Dompère Hignon, fut par la suite élucidé, amélioré, et dégusté dans la joie lors de toute fête digne de ce nom.
Puis il descendit les paquetages et les victuailles avant de s’introduire lui aussi par la cheminée, ce qui n’alla pas sans mal !
Lorsqu’il atterrit sur les dalles de la grand’salle, au milieu des paquets qu’il avait amenés, il était couvert de suie. Une ovation suivit cette entrée peu conventionnelle.
Le Touque ordonna une grande fête. La chute du roi des loups et les victuailles distribuées contribuèrent beaucoup à ranimer les forces et le moral des défenseurs, mais le magicien suspecta que la présence du petit hobbit nouveau-né, arraché avec sa famille à une mort certaine, fut la véritable merveille qui rassembla les habitants pour surmonter cette terrible épreuve.
La cheminée put enfin être rallumée. Au cours de la veillée, la mémoire du vieux magicien fut mise à contribution. Tard dans la nuit, les convives rassasiés chantèrent les airs de l’ancien Arnor, et le magicien découvrit que bien des enchantements elfiques s’étaient transformés, en passant des Dunedain aux Hobbits, en de curieuses comptines rituelles, apparemment sans aucun sens, mais à l’étrange pouvoir incantatoire.
On ouvrit même, pour l’occasion, quelques chopines d’une liqueur conservée depuis le mariage du grand-père du Thain ! Malheureusement, on constata rapidement que le cru était altéré, car il tenait à la fois du vin vieux pour le goût et de la bière pour le pétillement. Pourtant quelques joyeux risque-tout s’adonnèrent à goûter l’étrange liqueur – ses fines bulles s’avérèrent aiguiser allègrement l’esprit festif des convives. Il va sans dire que cet heureux hasard de brassage, qu’avait commis un obscur viticulteur du Quartier Sud, du nom de Dompère Hignon, fut par la suite élucidé, amélioré, et dégusté dans la joie lors de toute fête digne de ce nom.
.oOo.
A suivre...