30.01.2013, 16:46
Bonjour à toutes et à tous,
En préambule je vous demanderai de bien vouloir être indulgents à la lecture de ce message, et ce pour deux raisons : il traite de quelque chose de ressenti, par conséquent difficile à transcrire à l’aide de mots, ensuite je ne suis pas un habitué des longs écrits, préférant les débats et présentations d’idée à l’oral.
Tout d’abord un bref historique de mon rapport à l’œuvre de Tolkien.
J’ai commencé à lire Tolkien à l’âge de 10 ans environ c’est-à-dire il y a 30 ans de cela. Comme beaucoup cela m’a émerveillé, m’a donné goût à la lecture en général et à tout ce qui est imaginaire, fantastique et sort de mon quotidien en particulier. Bien évidemment, l’adolescence pointant le bout de son nez, je suis tombé dans tout ce qui avait un rapport plus ou moins évident avec ce qu’on appelait encore à l’époque le médiéval fantastique. De là je me suis plongé dans les livres mais également les jeux de rôle, les jeux vidéo, les films, les BD, etc. Tolkien avait éveillé en moi ce goût et ce plaisir de l’évasion et de l’imagination.
Au fil des années, j’ai toujours conservé cet attrait et en particulier pour les écrits du professeur mais je m’y suis intéressé de manière plus « scolaire », plus en retenant les informations, en comparant, en étudiant, je ne sais trop quel terme utiliser. Les forums comme celui-ci m’ont apporté beaucoup d’informations, d’analyses, de points de vue, de débats et au fil du temps les choses ont commencé à changer.
Régulièrement je lisais des choses qui m’agaçaient, qui m’énervaient même, je voyais des affrontements entre les « puristes encyclopédiques » et les « laxistes rêveurs » et entre les deux mon cœur balançait.
Depuis, la flamme allumée il y a 30 ans de ça a commencé à faiblir car au milieu de tout cela j’ai réalisé que je ne rêvais plus. Les créations de Tolkien s’étaient éloignées de mes rêveries d’enfant.
Pourquoi ? Je ne sais trop dire et c’est justement pour cette raison que je vous livre mes états d’âme.
En réalité je crois savoir pourquoi : ce que je trouve en échangeant ici me confirme dans l’impression (je dis bien l’impression, pas l’idée) que le travail effectué par Tolkien est trop abouti et une fois qu’on a acquis la maturité pour le comprendre, il ne laisse plus place à l’imagination. En effet cela transparait et surtout est décuplé en lisant les sujets et les articles sur Tolkiendil ou ailleurs : où est le rêve, où se pose-t-on encore des questions à part sur la fiabilité de telle ou telle fait, la véracité de tel ou tel point de grammaire Sindarine ou que sais-je encore. Pour résumer de manière un peu lapidaire, pardonnez-moi, j’ai l’impression d’être dans un monde de chercheurs au CNRS et non plus dans celui des amoureux de Tolkien et ses créations.
Il faut dire que depuis les adaptations par Peter Jackson, les choses ont empiré, créant encore plus de factions, d’oppositions.
Bref, je suis un peu triste de tout cela car j’ai le sentiment d’avoir perdu une partie de mon enfance, de moi, de ce qui m’apportait un plaisir simple et je voulais vous le dire.
Merci de m’avoir lu et désolé si mes propos vous paraissent maladroits ou obscurs, telle n’est pas mon intention.
En préambule je vous demanderai de bien vouloir être indulgents à la lecture de ce message, et ce pour deux raisons : il traite de quelque chose de ressenti, par conséquent difficile à transcrire à l’aide de mots, ensuite je ne suis pas un habitué des longs écrits, préférant les débats et présentations d’idée à l’oral.
Tout d’abord un bref historique de mon rapport à l’œuvre de Tolkien.
J’ai commencé à lire Tolkien à l’âge de 10 ans environ c’est-à-dire il y a 30 ans de cela. Comme beaucoup cela m’a émerveillé, m’a donné goût à la lecture en général et à tout ce qui est imaginaire, fantastique et sort de mon quotidien en particulier. Bien évidemment, l’adolescence pointant le bout de son nez, je suis tombé dans tout ce qui avait un rapport plus ou moins évident avec ce qu’on appelait encore à l’époque le médiéval fantastique. De là je me suis plongé dans les livres mais également les jeux de rôle, les jeux vidéo, les films, les BD, etc. Tolkien avait éveillé en moi ce goût et ce plaisir de l’évasion et de l’imagination.
Au fil des années, j’ai toujours conservé cet attrait et en particulier pour les écrits du professeur mais je m’y suis intéressé de manière plus « scolaire », plus en retenant les informations, en comparant, en étudiant, je ne sais trop quel terme utiliser. Les forums comme celui-ci m’ont apporté beaucoup d’informations, d’analyses, de points de vue, de débats et au fil du temps les choses ont commencé à changer.
Régulièrement je lisais des choses qui m’agaçaient, qui m’énervaient même, je voyais des affrontements entre les « puristes encyclopédiques » et les « laxistes rêveurs » et entre les deux mon cœur balançait.
Depuis, la flamme allumée il y a 30 ans de ça a commencé à faiblir car au milieu de tout cela j’ai réalisé que je ne rêvais plus. Les créations de Tolkien s’étaient éloignées de mes rêveries d’enfant.
Pourquoi ? Je ne sais trop dire et c’est justement pour cette raison que je vous livre mes états d’âme.
En réalité je crois savoir pourquoi : ce que je trouve en échangeant ici me confirme dans l’impression (je dis bien l’impression, pas l’idée) que le travail effectué par Tolkien est trop abouti et une fois qu’on a acquis la maturité pour le comprendre, il ne laisse plus place à l’imagination. En effet cela transparait et surtout est décuplé en lisant les sujets et les articles sur Tolkiendil ou ailleurs : où est le rêve, où se pose-t-on encore des questions à part sur la fiabilité de telle ou telle fait, la véracité de tel ou tel point de grammaire Sindarine ou que sais-je encore. Pour résumer de manière un peu lapidaire, pardonnez-moi, j’ai l’impression d’être dans un monde de chercheurs au CNRS et non plus dans celui des amoureux de Tolkien et ses créations.
Il faut dire que depuis les adaptations par Peter Jackson, les choses ont empiré, créant encore plus de factions, d’oppositions.
Bref, je suis un peu triste de tout cela car j’ai le sentiment d’avoir perdu une partie de mon enfance, de moi, de ce qui m’apportait un plaisir simple et je voulais vous le dire.
Merci de m’avoir lu et désolé si mes propos vous paraissent maladroits ou obscurs, telle n’est pas mon intention.