(23.05.2012, 13:03)Lomelinde a écrit :Didier Willis (Note 111) a écrit :Il va de soi, comme nous le verrons plus précisément, que les Palantíri de Tolkien procèdent d’une autre réflexion, sans rapport avec la divination, et que la référence occulte s’arrête à cette ressemblance superficielle.
Je ne suis pas tout à fait d'accord. A ce sujet (même si je sors du cadre du thème proposé par l'essai de Didier), j'aime assez l'étude de Thomas Shippey au sujet de la spéculation et des Palantíri, dans l'appendice C de The Road to Middle-earth (dont une VF est disponible ICI).
C'est effectivement un tout autre sujet, mais je n'y vois pas de contradiction fondamentale. Shippey montre avec un certain brio (bien que sur la forme, je ne puisse m’empêcher de me demander pourquoi il lui faut se compromettre à quelque analyse de l'adaptation de Peter Jackson pour en arriver là, noyant un peu son propos) qu'à chaque fois que les utilisateurs de Palantiri spéculent sur ce que leur vis-à-vis accepte de leur montrer, ils en tirent une mauvaise conclusion. Il n'y a là rien de divinatoire, bien au contraire.
(23.05.2012, 13:03)Lomelinde a écrit :Didier Willis a écrit :Le paradoxe est celui de la parole et de la pensée des Valar : pourquoi a-t-on besoin d’une langue quand on peut transmettre directement ses pensées ?
Je présume que la question a une forme rhétorique, dans la mesure où il n'y a pas véritablement de paradoxe. Tout du moins est-ce ce que tu expliques plus loins en introduction du C. Transmission de pensée et volonté.
En quoi est-ce rhétorique ? Ou alors voulais-tu plutôt dire dialectique ?
La transmission de pensée s'oppose à la nécessité d'une langue articulée, d'où une contradiction apparente à disposer concomitamment des deux, sommairement posée en introduction et qui trouve sa résolution ensuite, comme développé en § I.C.
D.