08.12.2010, 23:09
(08.12.2010, 20:29)Caldea a écrit : On dit souvent que les auteurs masculins négligent les personnages féminins ou les cantonnent dans des rôles de mère/épouse/sœur/fille/prostituée. Ce n’est pas toujours vrai mais j’ai tout de même quelques exemples en tête.
Point de vue éminemment contestable, tout autant que son opposé, qui consisterait à dire que tous les auteurs féminins sont des portes-paroles du féminisme à la Marion Zimmer Bradley.
(08.12.2010, 20:29)Caldea a écrit : Je m’adresse là à tout le monde : sait-on quelle est la proportion de lecteurs de fantasy au sein des lecteurs…en France, en Europe, dans le monde ?
Si la proportion de lecteurs est corrélée à la quantité de livres consommés, nul doute qu'il s'agit d'un phénomène de masse. Quant à la répartition selon l'âge, les catégories socio-professionnelles, etc., les maisons d'édition ont des statistiques plutôt détaillées à ce sujet.
Et quant au rôle de la fantasy, je crois que Tolkien a consacré un remarquable essai à ce sujet. Savoir pourquoi ce rôle est plus important aujourd'hui (si c'est même le cas) est en revanche une question largement ouverte. Les réponses dépendront certainement de la personne qui répond et des idées qu'elle a.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland