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Les gens des Chariots
#16
J'ai retrouvé mes bretons !

Citation :César, La Guerre des Gaules, Livre IV - Les chars bretons [4,33]

(1) Voici leur manière de combattre avec ces chariots. D'abord ils les font courir sur tous les points en lançant des traits ; et, par la seule crainte qu'inspirent les chevaux et le bruit des roues, ils parviennent souvent à rompre les rangs. Quand ils ont pénétré dans les escadrons, ils sautent à bas de leurs chariots et combattent à pied. (2) Les conducteurs se retirent peu à peu de la mêlée, et placent les chars de telle façon que si les combattants sont pressés par le nombre, ils puissent aisément se replier sur eux. (3) C'est ainsi qu'ils réunissent dans les combats l'agilité du cavalier à la fermeté du fantassin ; et tel est l'effet de l'habitude et de leurs exercices journaliers, que, dans les pentes les plus rapides, ils savent arrêter leurs chevaux au galop, les modérer et les détourner aussitôt, courir sur le timon, se tenir ferme sur le joug, et delà s'élancer précipitamment dans leurs chars.

Citation :César, La Guerre des Gaules, Livre V - Campagne contre Cassivellaunos [5,19]

(1) Cassivellaunos, comme nous l'avons dit plus haut, désespérant de nous vaincre en bataille rangée, renvoya la plus grande partie de ses troupes, ne garda guère que quatre mille hommes montés sur des chars, et se borna à observer notre marche, se tenant à quelque distance de notre route, se cachant dans les lieux de difficile accès et dans les bois, faisant retirer dans les forêts le bétail et les habitants des pays par lesquels il savait que nous devions passer. (2) Puis, lorsque nos cavaliers s'aventuraient dans des campagnes éloignées pour fourrager et butiner, il sortait des bois avec ses chariots armés, par tous les chemins et sentiers qui lui étaient bien connus, et mettait en grand péril notre cavalerie, que la crainte de ces attaques empêchait de se répandre au loin. (3) II ne restait à César d'autre parti à prendre que de ne plus permettre à la cavalerie de trop s'éloigner des légions, et que de porter la dévastation et l'incendie aussi loin que pouvaient le permettre la fatigue et la marche des légionnaires.

La traduction que j'ai reporté ici est celle de Nisard (1865) que j'ai récupéré sur le net (pour faire un joli copié-collé Wink )
Dans le livre que je possède (Gallimard 1981), le traducteur L.A. Constans (qui a traduit César en 1926) utilise directement et littéralement le terme d'essédaire (essedariorum dans le texte de César) dans l'extrait 5-19 :
Citation :Cassivellaunos, ainsi que nous l'avons dit plus haut, avait, désespérant de nous vaincre en bataille rangée, renvoyé le gros de ses troupes; il n'avait gardé que quatre mille essédaires environ, avec lesquels il surveillait nos marches

Heu... voilà.
C'était juste histoire d'étaler ma science Mr. Green

I.
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Messages dans ce sujet
Les gens des Chariots - par Saint-Jey - 26.01.2009, 14:16

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