14.12.2009, 08:27
Chère Laegalad,
C'est aussi en ce sens que je comprenais ta réponse et que je concevais la séance incluant les "grandes histoires du Légendaire".
Brièvement, j'ai donc développé une approche cherchant à explorer un certain "effet Tolkien" lié à la puissance/la portée/l'applicabilité du style de Tolkien (en comprenant "style" au sens très large, et pas uniquement au niveau du phrasé). Dans cette approche, je caractérise cet effet par la formule "échos & perspectives", en étudiant des phénomènes d'échos, d'autres de perspectives, et d'autres qui combinent les deux aspects. C'est dans cette approche que j'ai commencé à explorer le récit (que nous aimons passionnément, n'est-ce pas Laegalad ?) Of Tuor and His Coming to Gondolin dans lequel j'étudiais d'abord la nomenclature et la cartographie qui ouvrent le récit, puis le motif stylistique du chant (quand Tuor prend sa harpe et chante, alors qu'il désespère de trouver le passage caché des Elfes) récurrent dans les histoires de Tolkien (du Légendaire au Seigneur des Anneaux). L'intertextualité dont il est question ici est donc interne à l'œuvre tolkienienne (donc de l'intratextualité, si l'on veut). Par ailleurs, je comparais dans la même approche la ville de Gondolin, aux villes de Tirion en amont et de Minas Tirith en aval, comme on peut le voir particulièrement bien à partir d'illustrations (confer le power point de la 3e conférence que je viens d'ajouter sur le site iCampus).
Par ailleurs, pour préciser un peu plus mon approche du problème de la mort, je dirais que je m'inscris, partiellement, dans la lignée du travail de Michaël Devaux. Cependant, j'ai tendance à mettre cette question en lien avec celles de la nostalgie, du devenir et, surtout, de l'éternité (même si là, j'opacifie la question au lieu de vous la rendre plus claire - sorry
)
De manière générale, il est peut-être bon de signaler également que mon approche s'efforce d'être littéraire et plus précisément stylistique (à partir d'une recherche qui vise à explorer la portée de l'œuvre en fonction de ma réception singulière) et quelque peu "philosophique" (à partir d'un fort ancrage dans la philosophie de Gilles Deleuze & Félix Guattari que j'aime passionnément).
Pour revenir maintenant au prochain cycle de conférences, il y a une nouvelle importante. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 3 séances, à nouveau, au second quadrimestre. Du coup, à partir de la liste de 12 thèmes que j'ai proposée, auxquels s'ajoutent le thème des langues inventées proposé par Elendil, j'essaie d'établir un "top 3" en tenant compte des "votes" des étudiants (4 pour l'instant) et de ceux qui se font ici (3 pour l'instant, en comptant comme tels les avis d'Elendil, de Druss et de ManThanoMénos). Ces "votes" peuvent être modifiés à tout moment, en prenant en compte l'évolution des échanges et l'éventuel ajout de thèmes. Vous trouverez ce nouveau décompte ici, à la fin de la discussion.
L'avantage, à mon avis, est de pouvoir vraiment déterminer trois sujets à fort potentiel, sans les discussions difficiles à trancher qu'aurait entrainé le choix de 8 thèmes sur 13, par exemple. Enfin, un dernier point à prendre en compte (même si c'est surtout moi qui m'en chargerai, vos avis sont toujours les bienvenus) dans la mesure où il n'y aurait plus que trois séances, c'est l'enchainement et l'unité de celles-ci. Bien sûr, une fois de plus, cela dépend surtout de ce que j'envisage discuter derrière chacun des thèmes...
Shudhakalyan.
C'est aussi en ce sens que je comprenais ta réponse et que je concevais la séance incluant les "grandes histoires du Légendaire".
Brièvement, j'ai donc développé une approche cherchant à explorer un certain "effet Tolkien" lié à la puissance/la portée/l'applicabilité du style de Tolkien (en comprenant "style" au sens très large, et pas uniquement au niveau du phrasé). Dans cette approche, je caractérise cet effet par la formule "échos & perspectives", en étudiant des phénomènes d'échos, d'autres de perspectives, et d'autres qui combinent les deux aspects. C'est dans cette approche que j'ai commencé à explorer le récit (que nous aimons passionnément, n'est-ce pas Laegalad ?) Of Tuor and His Coming to Gondolin dans lequel j'étudiais d'abord la nomenclature et la cartographie qui ouvrent le récit, puis le motif stylistique du chant (quand Tuor prend sa harpe et chante, alors qu'il désespère de trouver le passage caché des Elfes) récurrent dans les histoires de Tolkien (du Légendaire au Seigneur des Anneaux). L'intertextualité dont il est question ici est donc interne à l'œuvre tolkienienne (donc de l'intratextualité, si l'on veut). Par ailleurs, je comparais dans la même approche la ville de Gondolin, aux villes de Tirion en amont et de Minas Tirith en aval, comme on peut le voir particulièrement bien à partir d'illustrations (confer le power point de la 3e conférence que je viens d'ajouter sur le site iCampus).
Par ailleurs, pour préciser un peu plus mon approche du problème de la mort, je dirais que je m'inscris, partiellement, dans la lignée du travail de Michaël Devaux. Cependant, j'ai tendance à mettre cette question en lien avec celles de la nostalgie, du devenir et, surtout, de l'éternité (même si là, j'opacifie la question au lieu de vous la rendre plus claire - sorry

De manière générale, il est peut-être bon de signaler également que mon approche s'efforce d'être littéraire et plus précisément stylistique (à partir d'une recherche qui vise à explorer la portée de l'œuvre en fonction de ma réception singulière) et quelque peu "philosophique" (à partir d'un fort ancrage dans la philosophie de Gilles Deleuze & Félix Guattari que j'aime passionnément).
Pour revenir maintenant au prochain cycle de conférences, il y a une nouvelle importante. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 3 séances, à nouveau, au second quadrimestre. Du coup, à partir de la liste de 12 thèmes que j'ai proposée, auxquels s'ajoutent le thème des langues inventées proposé par Elendil, j'essaie d'établir un "top 3" en tenant compte des "votes" des étudiants (4 pour l'instant) et de ceux qui se font ici (3 pour l'instant, en comptant comme tels les avis d'Elendil, de Druss et de ManThanoMénos). Ces "votes" peuvent être modifiés à tout moment, en prenant en compte l'évolution des échanges et l'éventuel ajout de thèmes. Vous trouverez ce nouveau décompte ici, à la fin de la discussion.
L'avantage, à mon avis, est de pouvoir vraiment déterminer trois sujets à fort potentiel, sans les discussions difficiles à trancher qu'aurait entrainé le choix de 8 thèmes sur 13, par exemple. Enfin, un dernier point à prendre en compte (même si c'est surtout moi qui m'en chargerai, vos avis sont toujours les bienvenus) dans la mesure où il n'y aurait plus que trois séances, c'est l'enchainement et l'unité de celles-ci. Bien sûr, une fois de plus, cela dépend surtout de ce que j'envisage discuter derrière chacun des thèmes...
Shudhakalyan.