L'étude du mot "lock" permet peut-être d'attenuer un peu l'interprétation "prison" qui est rendue à la fois par Ledoux - et qui se justifie par le contexte du roman - et par Dashiell Hedayat - et qui se justifie moins dans le contexte du poème du bigorneau.
En fait, en revenant à l'étymon vieil-anglais, on peut faire émerger un élément d'explication.
Lock provient en effet de loc "bolt (verrou), fastening (fermeture), enclosure (barrière, enceinte)" et suggère effectivement une contrainte de passage. Mais pas forcément une contrainte de type carcéral.
Toutefois, si on peut supposer comme Robert Foster (Complete Guide to Middle-earth) que ces trous étaient à l'origine des magasins et des réserves abandonnés et détournés de leur usage habituel, rien n'empêche d'envisager qu'ils étaient déjà, et encore par la suite après un éventuel abandon, protégés par des portes verrouillées.
Ainsi, la traduction en trou-prisons par Ledoux est peut-être abusive, même si je le répète, elle s'intègre tout à fait dans le contexte de l'occupation de le Comté par Sharcoux.
Les Hobbits donnaient donc peut-être déjà ce nom de façon traditionnelle à ces cavées sans doute déjà closes depuis longtemps du fait probable de leur contenu protégé (nourriture, réserves diverses) ou du danger potentiel après leur abandon (voir nos vieilles champignonnières souterraines abandonnées et fermées par de lourdes grilles).
Cette tradition expliquerait peut-être l'utilisation de ce nom dans un poème humoristique et donc dénué du contexte tendu des événements relatés dans le Retour du Roi. Auquel cas, la traduction en trous-prisons par Dashiell Hedayat serait, cette fois, plus que certainement abusive.
Caves-closes irait peut-être mieux que trous-prisons... du moins dans le poème du bigorneau.
I.
En fait, en revenant à l'étymon vieil-anglais, on peut faire émerger un élément d'explication.
Lock provient en effet de loc "bolt (verrou), fastening (fermeture), enclosure (barrière, enceinte)" et suggère effectivement une contrainte de passage. Mais pas forcément une contrainte de type carcéral.
Toutefois, si on peut supposer comme Robert Foster (Complete Guide to Middle-earth) que ces trous étaient à l'origine des magasins et des réserves abandonnés et détournés de leur usage habituel, rien n'empêche d'envisager qu'ils étaient déjà, et encore par la suite après un éventuel abandon, protégés par des portes verrouillées.
Ainsi, la traduction en trou-prisons par Ledoux est peut-être abusive, même si je le répète, elle s'intègre tout à fait dans le contexte de l'occupation de le Comté par Sharcoux.
Les Hobbits donnaient donc peut-être déjà ce nom de façon traditionnelle à ces cavées sans doute déjà closes depuis longtemps du fait probable de leur contenu protégé (nourriture, réserves diverses) ou du danger potentiel après leur abandon (voir nos vieilles champignonnières souterraines abandonnées et fermées par de lourdes grilles).
Cette tradition expliquerait peut-être l'utilisation de ce nom dans un poème humoristique et donc dénué du contexte tendu des événements relatés dans le Retour du Roi. Auquel cas, la traduction en trous-prisons par Dashiell Hedayat serait, cette fois, plus que certainement abusive.
Caves-closes irait peut-être mieux que trous-prisons... du moins dans le poème du bigorneau.
I.